Je n’ai pas envie d’arroser sans cesse les massifs en été. Ni de protéger des plantes gélives avec un voile d’hivernage!
Je préfère sélectionner les plantes qui seront capables de prospérer avec le minimum d’eau, tout en supportant les gelées hivernales.
Je pense en effet que, sans plus attendre, nos jardins doivent s’adapter à ces saisons sèches et aux étés parfois brûlants qui se répètent depuis quelques années maintenant, même si cela suppose de passer par quelques essais-erreurs…
Mais si on continue à planter en dépit du bon sens, on s’expose fatalement à des pertes ou du moins, au découragement…Il serait dommage de se sentir esclave de son jardin et de baisser les bras, alors qu’on peut choisir des plantes plus appropriées et modifier notre façon de jardiner…
Faire le tri…
Je vous ai déjà parlé dans l’article précédent des plantes en souffrance et des quelques astuces que j’ai mis en place dans mon jardin : couverture du sol et arbres d’ombrage en tête…
En dehors donc d’un arrosage ciblé pour les plantations les plus récentes et le potager, il faudra que les autres tiennent le coup… ou qu’elles trépassent!
Les plantes bien installées qui ne survivront pas malgré tout, laisseront leur place aux « plantes chameaux », capables de résister à la sécheresse et à la canicule… sans pour autant se cantonner aux méditerranéennes, pas toujours très rustiques!
Plantes qui résistent à la sécheresse
Sur la terrasse ronde, j’ai adopté des plantes de zones arides. Les succulentes et autres plantes de rocaille, sédums rampants et joubarbes.
Entre les pavés, l’euphorbia myrsinite est une plante de sol sec, qui se plaît en plein soleil, dans une rocaille ou un jardin sur graviers. Elle s’adapte parfaitement aux étés caniculaires!
Les campanules des murs, les erigerons, les coquelourdes (lychnis coronaria), les achillea millefolium, les sedums rampants, l’erodium, les sauges officinales, le romarin et les thyms se satisfont bien de cette situation.
Optez pour le thym nitens en terrain acide ou trop humide pour les thym communs.
Dans la famille des aromatiques, j’ajouterais la sarriette et l’origan doré, très rustiques et très résistants à la sécheresse.
Et puis aussi l’origanum ‘Ken beauty’ ou ‘Amethys falls’, très décoratifs mais à protéger les 2 premiers hivers.
L’Helicrysum italicum, une aromatique au parfum de curry, supporte les hivers froids et la sécheresse estivale.
Les verveines de Buenos Aires, les nigelles, les orlaya, l‘atriplex hortensis rubra, les fausses valérianes (centranthus ruber), le fenouil, les pavots, stipa tenuifolia et les dianthus carthusianorum poussent bien sans arrosage, en sol drainant, en situation ensoleillée ou mi-ombragée.
Pensez aussi aux roses trémières (alcea rosea), très résistantes également.
Toutes se ressèment volontiers. Les semis spontanés sont généralement mieux adaptés et résistent particulièrement bien comparé à des plantes en godet.
Le kalimeris Madiva, les grands sedums, les sauges (salvia officinale, salvia argentea, salvia nemorosa, salvia microphylla), les perovskia, les népétas, les iris germanica, les teucrium et les lavandes (choisissez la lavande papillon en terrain acide), les heuchères, l’aster divaricatus, l’aster frikartii ‘Monch’, les euphorbes, les bruyères, les pulmonaires et certains géraniums vivaces semblent assez solides, acceptant à la fois la fraîcheur de nos hivers et la sécheresse de nos étés.
Mention « Très bien » pour le géranium endressi qui est en fleurs toute la saison, sans arrosage mais à mi-ombre, les géraniums cinereum et tous les géraniums sanguineum, les géraniums pyrenaicum, le géranium oxonianum ‘Katherine Adèle’ et les thurstonianum (qui refont un beau feuillage après avoir été tondu).
Bon point aussi pour les heuchères pourpres qui supportent assez bien les rayons du soleil (celles à feuillage doré préfèrent un soleil tamisé).
Les feuillages gris-bleu sont souvent tolérants à la sécheresse: lavandes, helichrysum, santoline, helianthemum, ceraistes, ibéris, stachys byzantina…
Les rosiers, une fois bien installés, supportent remarquablement bien la sécheresse et la chaleur, même sans arrosage.
On constate néanmoins que les grosses roses doubles fanent plus vite en période de canicule et la remontée est moins généreuse si on n’arrose pas du tout en juillet, mais ils ne faiblissent pas pour autant d’une année à l’autre.
Le caryopteris est ravi de cette météo estivale!
Contrairement à la persicaria bistorta qui semble souffrir de la sécheresse dans mon jardin, les persicarias amplexicaulis s’en sortent assez bien.
Mention spéciale pour la persicaire microphylla ‘Red Dragon’ qui reste superbe malgré la sécheresse. Son feuillage grille souvent lors des gelées printanières mais je taille ce qui est abîmé et elle repart de plus belle!
Mon amie Bénédicte a aussi observé que les persicarias filiformis ont une bonne résistance au soleil et à la sécheresse. Pas de trace de brûlure sur leur feuillage.
Les alchemilles semblent supporter la sécheresse mais moins les rayons ardents : elles s’en sortent bien au soleil tamisé ou à l’ombre mais le feuillage brûle en plein soleil.
Les miscanthus sont beaux malgré le manque d’eau, mais restent plus petits qu’il y a quelques années et moins florifères.
L’hydrangea quercifolia aussi supporte vraiment très bien la sécheresse car sa racine pivotante a la capacité d’aller chercher l’eau en profondeur.
Le phlox ‘Rembrandt’ ici supporte assez bien la sécheresse. En revanche, la canicule précipite la fanaison. Une fois les fleurs fanées coupées, de nouvelles tiges florales apparaissent rapidement.
En revanche, il semble que la plupart des autres phlox à grosses fleurs résistent moins bien…
Le phlox ‘Jeana’, à petites fleurs, tient mieux la route.
Les anémones pulsatilles et les bulbes printaniers s’accommodent aussi très bien de la sécheresse estivale et du froid hivernal.
Les anémones du Japon font des fleurs plus petites mais toujours aussi nombreuses. Implantées depuis longtemps, elles profitent de l’ombre de mon amélanchier. Je ne pense pas qu’elles résisteraient si bien en plein soleil…
Les pivoines sont également très résistantes.
Les choisya ternata résistent au soleil comme à mi-ombre, sans aucun arrosage.
La potentille arbustive fait des fleurs plus petites et plus pâles mais elle résiste parfaitement à la sécheresse aussi.
A l’ombre claire dans mon petit parterre nord, l’asperule odorante (gallium odoratum) et l’aster divaricatus supportent bien la sécheresse. Ils sont pourtant dans une terre peu profonde, rarement arrosée, même par la pluie.
A l’ombre également, les hellébores orientales survivent depuis plusieurs années à la sécheresse estivale, les géraniums macrorrhizum aussi, ainsi que certains hostas (par exemple Sieboldiana Elegans, Frances, Wide brim ou Ondulata Variegata) et certaines fougères, (par exemple Dryopteris filix-mas ou Onoclea sensibilis).
Mes épimedium versicolor ‘Sulfureum’, ‘Rubrum’ et ‘Orange koningin’ résistent vraiment bien sans aucun arrosage.
Les knautia macedonica fleurissent longtemps et sont très résistantes à la sécheresse et à la canicule.
Mon caryopyteris supporte très bien la sécheresse aussi…
Les clématites viticella résistent bien également ainsi que la clématite ‘Lady Diana’ ou la clématite fargesii ‘Summersnow’.
Parmis les grimpantes, on peut ajouter le jasmin étoilé et la bignone. Elles résistent moins bien aux hivers rudes et aux sols humides mais une fois bien enracinées, elles supportent parfaitement une longue période de sécheresse.
Dans d’autres jardins…
Les catalogues des pépinières décrivent les conditions de culture idéales pour chaque plante, mais on peut parfois être surpris par la résistance de certaines… Il sera intéressant de tester des plantes dans différents jardins, différents sols, différents climats,… et partager nos expériences.
Il est certain que les plantes s’adaptent plus ou moins bien aussi selon la terre et l’exposition…
Les jeunes plantations devront de toute façon être arrosées la première, voire jusqu’à la deuxième année, pour favoriser un bon enracinement. Plus l’enracinement est profond, mieux la plante résistera à la sécheresse!
D’après quelques échanges avec d’autres jardiniers sur les réseaux sociaux, j’ai pris ces quelques notes en vrac :
- Les céanothes ‘Gloire de Versailles sont bien adaptés à la chaleur
- Les Véronica spicata et véronica longifolia, plantes dites de sol très drainé, même caillouteux, résistent dans un sol argileux, pourtant frais en hiver, mais elles ont séché cet été dans d’autres jardin, en sol très drainant…
- Les Achillea millefolium, qui aiment les sols drainés, s’en sortent malgré tout en sol argileux lourd.
- Il en va de même pour les acanthes épineuses…
- Les brunnera macrophylla, plantes de sous-bois frais et humifère, ont une bonne résistance à la sécheresse.
- Le baptisia chez mon amie Béné a super bien résisté aussi.
- Les nicotinas mutabilis se ressèment chez elle spontanément et poussent sans arrosage.
- Ses agastaches alabaster résistent sans arrosage. Elles ont une courte durée de vie (2 à 3 ans)..
Chez mon autre amie Bénédicte, les agastaches ‘Fleur’ et ‘Kudos ambrosia’ fleurissent une bonne partie de l’été malgré la sécheresse. - Les asters novae anglicae ont fait leurs preuves: sans arrosage, les feuilles du bas se dessèchent mais ils fleurissent généreusement malgré tout.
- De bons points aussi pour les daucus carota, les petits œillets, les bruyères, les gazania…
- Des arbustes qui fleurissent sans problème: céanothe ,lagerstroemia, althæa, lespedeza, abélia, plumbago, laurier rose…
- L’albizia supporte très bien la sécheresse aussi
Quelles sont celles qui résistent le mieux chez vous? Ou qui au contraire meurent à petit feu?
N’hésitez pas à laisser un commentaire en bas de cet article, en précisant votre région, pour enrichir la liste des plantes résistantes à la sécheresse.
C’est en recoupant nos observations que nous pourrons mieux cibler nos choix et dénicher les jolies plantes chameaux et non gélives 😉
D’autres idées dans mes reportages sur la création d’un jardin sec sur graviers, la végétalisation d’une allée de graviers, et une sélection de plantes pour couvrir un muret ou une rocaille.
Encore un super article… bien intéressant. Chez moi, c’est sol argileux, je jardine plutôt sur buttes, car ça convenait pour les hivers, les parterres sont un peu surélevés et donc drainés. Du coup avec les canicules c’est moins bien, car butte en plein soleil, certaine splantes souffrent. J’ajouterais que les asters NA dans ce genre d’endroit ne conviennent plus et pendouillent. Persicaire amplexicaulis ok, mais filiformis même à mi ombre est vraiment soiffarde et pendouille chez moi sans eau. Idem pour le baptisia de semis, son feuillage est intact et il est sur butte en plein soleil, pas arrosé une seule fois. Cornus Alba aurea avec un pue d’ombre aucun soucis. Physocarpus little devil pas une goutte d’eau mais diable d’or séche sur pied sans eau. Veronica longifolia sont moches et grillées sauf ma dernière, Evelyn en mauve, qui est plus basse. À vérifier les autres années. J’ai perdu ma salicaire Robert…je pense qu’elle a déjà souffert d’un printemps sec. J’ai l’impression que mes pertes de cette année, sont dues à un printemps sec avec un été sec. certains arbres semblent aussi souffrir et ça s’est inquiétant. Voici 3 étés que mon acer ginnala perd des branches, il est pourtant installé depuis 7ans.
Merci pour ton retour d’expérience!
On fait des buttes pour s’adapter aux hivers humides en sol argileux… et puis il faut en changer quand les étés deviennent secs et caniculaires… Pas facile de jardiner en Belgique en ce moment! 😉
Les persicaria filiformis vont mal chez toi, même à mi ombre, alors qu’elles vont bien au soleil chez Béné…
Par contre tu confirme la résistance du baptisia!
Ton Physocarpus little devil est-il installé depuis plus longtemps que ‘Diable d’or?
A bientôt 😉
Bonjour Malo ! Chez moi, malgré une plantation en mars avril, le choysia est magnifique. Les clématites montana se développent très bien. Les rosiers parfois même plantés en juin m’épatent par leur résistance et leur volonté. Certains ont fleuri 2 fois. Les echinacea et les veronica spicata sont superbes. Le calycanthus « Vénus » a doublé de volume et refleurit légèrement. Mis en pleine terre pour combler les vides, les osteos sont devenus énormes.
Malgré cette canicule, pas trop de déceptions. Les graminées ont pris leur temps pour, finalement, former de belles touffes denses.
Je suis contente de lire tout cela! Merci! 😉
Le calycanthus résiste donc bien à la sécheresse et à la chaleur!?
Les osteospermum en effet ne s’en formalisent pas! Ils devraient entrer dans ma liste tiens! 😉
Bonjour Malo. Très bien ta liste de végétaux qui résistent à la sècheresse mais j’aimerais bien la même pour les terrains acides car chez moi les péroskia, romarin ,lavande, sauge meurent. Un choisya white dazzler s’est desséché(inexplicable)je l’ai taillé ainsi que l’hebe salicifolia qui suivait le même chemin. Les knautia fleurissent en juin après plus rien. Seul le rosier The fairy a fleuri tout l’été: il est planté au nord et le rosier « Phyllis bide » qui pousse au milieu d’une azalée remonte. En ce moment , les amaryllis de Jardin , les nérines et les cyclamens ont commencé leur floraison ainsi qu’un camélia sasanqua. Les camélias sont superbes et portent de nombreux boutons : ils ont eu droit à 3 arrosages. Je pense que cet automne je vais déménager les rosiers qui sont au soleil et les mettre à mi-ombre . Est-ce que le cotinus aime les terrains acides?
Non, les cotinus n’apprécient pas les sols acides…
Merci pour toutes les idées que tu m’as envoyées par mail. Des échanges très interessants qui seront peut-être à la source d’un prochain article…
Belle semaine!
Un article bien utile qui vient alimenter une réflexion que je mène depuis quelques étés… Comme toi, il est exclu que je devienne esclave d’un arrosage systématique. Et je ne veux pas que le jardin devienne l’endroit où je me me morfonds et me désespère. Hors de question ! Dans celles que tu mentionnes, le Coreopsis verticillata et l’origan Kent Beauty ne résistent pas à mes hivers, même si j’ajoute du gravier dans le trou de plantation comme je le fais pour les armoises, les santolines… Ici, les Kalimeris ont séché sur pied. A la liste déjà longue que tu mentionnes, j’ajouterai les hémérocalles, les lavatères (que je bouture par précaution), les nepeta, les sisyrinchium, les euphorbes, les sanguisorbes, les Eryngium planum et yuccifolium ; parmi les annuelles qui ont le bon goût de se ressemer toutes seules (je sais que tu n’aimes pas trop les semis ) : les soucis, les escholtzia, les centaurées. J’en oublie certainement ! Je crois qu’il faut envisager aussi une autre manière de jardiner. J’avais abandonné la plantation des vivaces en automne car j’avais beaucoup de pertes suite aux hivers plus rigoureux. Et bien, je vais m’y remettre : en fin d’été, en septembre, le sol est chaud encore et elles auront mieux le temps de s’enraciner que si je les plante en avril-mai où elles subissent très tôt la sécheresse. Comme tu dis, il y aura des essais, des erreurs, mais aussi des réussites ! Merci pour tes articles toujours très intéressants ! Gros bisous !
J’ai perdu 2 x les origan ‘Kent Beauty’ puis en les mettant « sous cloche » tout l’hiver, j’ai réussi à garder celui-ci qui maintenant ne nécessite plus de protection. Mais c’est vrai qu’il est plus sensible au froid que ses cousins.
Ici le kalimeris a bien tenu mais les hémérocalles sont de plus en plus moches chaque année. Pourtant je les avais divisées pour les rajeunir et bien nourries…
Comme toi, je vais privilégier les plantations en septembre/octobre mais comment ne pas se laisser tenter au printemps? Je suis faiiiiible… 😉
Parmi les plantes que tu cites, j’en vois qui ont bien souffert du manque d’eau dans mon jardin ! Mais plantes chameaux ou pas, toutes les plantes ont besoin d’un minimum d’eau et, en cinq mois, on ne peut pas dire que le ciel nous ait beaucoup arrosés !
Si je comprends bien, je vais devoir me séparer de certaines plantes qui m’émerveillent… Quelle tristesse !
Et encore, cet été, nous n’avons pas eu tant à nous plaindre comparé à certaines régions en France. Nous avons quand même eu quelques petites pluies, peu efficaces mais tout de même, et puis aussi moins de grosses chaleurs…
C’est un choix à faire. On n’est pas obligés de se séparer des plantes qu’on aime, mais il faut faire un choix raisonné…
Chez moi, les gauras les monardes et les dianthus barbatus ont bien résisté. Dans les arbustes j’apprécie la résistance des physocarpus, caryopteris, deutzia, cytisus
et mahonia.
Merci pour tous les articles qui permettent de découvrir les jardins et les pépites chez vous ainsi que chez vos lecteurs. J’aime cet esprit de partage de connaissances et de bonnes idées. Belle journée !
Merci pour ces idées d’arbustes bien résistants aussi! C’est très intéressant ces partages. 😉
très bon article , bien documenté, une liste des plantes qui résistent à garder précieusement.
C’est sûr que les terrains argileux qui gardent l’humidité sont champions mais quand même toutes ces plantes citées( sauf qq increvables sous le soleil comme lavande , perowskia etc ) ont besoin d’un minimum d’eau, au moins 1fs la semaine , impossible de s’absenter sans arrosage.
chez moi les champions sont les geraniums endressi , taillés courts fin juillet, 15jours après ils renaissent bien verts et parfois même refleurissent ils se ressèment abondamment .
et aussi les asters qui sont restés bien verts et prêts à fleurir.
il y a aussi le joli cerastostigma aux fleurs bleu profond , feuillage impec et qui rougit en automne , il est bas , à mettre en bordure.
En grimpant le merveilleux trachelospermum jasminoïde qui fleurit continuellement depuis juin , feuillage impec, pourtant en plein soleil contre un mur au sud .
je ne sèmerai plus de cosmos que j’aime tant pourtant , ils ne supportent pas la sécheresse .
en jardinière les petits phlox , les Rozanne sont super mais arrosés .mon pot d’origan doré n’a pas tenu 2jours ss eau il en est mort.
les gauras oui mais brumisés matin et soir.
et une très bonne surprise notre petit figuier de 10 ans nous a offert pour la 1ère fois de nombreuses figues avec 6 semaines d’avance !
voilà , mon petit jardin est en Ile de France , à mi ombre et terrain léger et je suis très contente malgré qq pertes d’avoir eu un tel été si long
Merci pour ces idées complémentaires des plantes qui résistent dans ton sol léger! C’est très intéressant!
En pleine terre l’origan doré est hyper costaud chez moi. Il ne faiblit pas.
Je suis aussi étonnée que tu doive brumiser les gauras 2 x/jour? Ils sont pourtant très résistants…
Ici je n’arrose vraiment presque pas le jardin d’ornement. A peine 1x par mois et seulement certaines plantes ciblées (jeunes arbres, hydrangea). Je n’ai pourtant pas une terre argileuse, mais il est vrai que chez nous la canicule n’a pas tant duré cet été.
Nous avons aussi un jeune figuier. Une seule figue cette année, la première! On est ravis mais on est impatient d’en récolter bien plus! 😉
Bonne semaine,
Hello,
Merci pour tous ces renseignements (et à Béné aussi, très utiles ses articles!). Chez moi, en Suisse, les hydrangeas sont une catastrophe, mais la terre ne leur est déjà pas favorable. Sinon, difficile à dire car j’ai eu une invasion incroyable de limaces et déjà beaucoup de plantes ont disparu sous leur voracité jusqu’à ce que je me décide pendant quelques semaines à parcourir la nuit le jardin avec la lampe frontale. Les asters, du moins certains, ont assez bien résisté tout comme les phlox, les acanthes, les knautia. J’ai dû arroser les hémérocalles et les défendre contre les baveux, certains ont d’ailleurs disparu tout comme d’autres plantes: me reste qu’un seul plant de rudbeckia alors qu’ils se répandaient gaillardement. les anémones ont disparu, idem pour les échinantes, les gauras et les kalimeris sont par contre magnifiques, les géraniums résistent bien. Bref entre la pluie de mai et les chaleurs torrides de l’été il y a eu bien à lutter… Heureusement il reste quelques perles.
Bref, merci pour vos chroniques qui nous donnent des idées.
Encore un témoignage intéressant qui confirme la résistance de la plupart des plantes citées! Merci beaucoup!
Les rudbeckia et les echinacea ne supportent donc pas très bien la sécheresse non plus… Les kalimeris ont tenu bon chez vous et chez moi, mais ils ont séché chez Marie… Il n’y a pas de sciences exactes… Ca confirme aussi que nous devrons faire des tests selon nos régions…
Belle semaine!
Encore un bel article de fond. Cela fait 3 ou 4 ans que je teste les plantes chameaux chez moi. Mon sol drainé et un plein soleil permanent font de mon jardin un espace particulièrement voué à la culture de plantes chameaux. Alors, que puis-je ajouter à ta liste : Erodium guttatum, Chrysanthemum(Dendrathema), Salvia Nemorosa Queen rose (un must), limonium latifolium, Erysimum, Dianthus en tous genres.
En annuelle, mention spéciale pour les hélichysum et les limonium sinuatum, des « vieilles » qui ont fait leurs preuves.
Bises et belle semaine
Le problème en terre argileuse est la forte humidité hivernale qui ne réussit pas aux plantes Méditerranéenne, l’avantage l’argile garde longtemps l’humidité l’été…
Il faudra inévitablement passer par des essais et erreurs. Parce certaines plantes s’adaptent petit à petit. Et que le climat en Belgique peut être vraiment surprenant même si il a tendance à évoluer fortement ces 3, 4 dernières années. J’ai arrosé cette année parce que tout est nouveau. J’ai fait ce que je pouvais pour garder un maximum d’humidité. Mais j’ai déjà fait une liste de ce que je devais éviter…
Très bon article Malo, il rejoint les constats que j’avais fait l’année dernière et qui ont également été vrai cet été.
Bises
oui je suis retournée voir tes articles très intéressants aussi, et il est certain que nos expériences se rejoignent…
Je me permet de mettre le lien vers tes articles. Ca devrait intéresser des lecteurs 😉
https://jardindesmilletemps.blogspot.com/2020/03/secheresses-au-jardin-suite-et-fin-33.html
Merci! Bises
Super article! Exactement le même constat et la même philosophie chez moi. J’ajouterai qu’il faut également se tourner vers des plantes résistantes aux maladies et aux nouveaux ravageurs. Je suis sur pas mal de groupes de jardinage et suis effrayée par la propension des gens à vaporiser à tout-va…
Très intéressant. J’ai beaucoup des plantes citées. J’ai noté les autres. Merci pour tous vos conseils judicieux
Merci malo. Pleins d’idées à prendre. Je m’aperçois que j’ai beaucoup des plantes que tu montres. Elles ont la particularité pour beaucoup de supporter la concurrence des racines et pour un petit jardin c’est super important. Je vais compléter ma liste.
Bonjour
Merci pour cet article, une vraie mine d’or.
Je suis arrivée ici en cherchant si les hostas peuvent résister. Vous dites que certains le peuvent, savez-vous lesquels ?
Merci
Bonjour,
Merci beaucoup! 😉
D’après mes observations et échanges avec d’autres jardiniers, certains hostas peuvent résister à une sécheresse passagère, si ils sont plantés à l’ombre et en terre riche, par exemple Sieboldiana Elegans, Frances, Wide Brim ou Ondulata Variegata.
Belle soirée!
J’ai un jardin entouré de murs en ville à 70 km au Nord Est de Paris : j’ai commencé par des pittosporums Tobira donnés petits par ma belle sœur d’Arcachon, puis j’ai planté un petit panaché blanc et vert qui fait maintenant 2 m, d’autres en bac que je n’arrose pas, etc etc
Pour ma part, l’hydrangea quercifolia ne supporte pas fort la sécheresse… j’en ai 3 au jardin, des différents et d’âges differents… seul un résiste (un peu plus à l’ombre) les 2 autres, je dois impérativement les arroser, dont un de 15 ans….
Ici il tient le coup pour l’instant. En 2018 ou 2019, la canicule a fait griller ses fleurs et feuilles prématurément mais c’est la chaleur plus que la sécheresse qui lui pose problème et il s’en remet toujours bien d’une année sur l’autre. Espérons que ça dure car je l’aime beaucoup !
Je ne m’inquiète pas trop alors
Merci pour toutes ces bonnes idées de plantes ! J’ajouterais qu’il faut s’installer des récupérateurs d’eau de pluie des toits pour arroser ces plantes en période de trop grande sécheresse et économiser ainsi de l’eau potable.