Sécheresse et canicule : Quelques astuces pour le jardin

Voilà 3 étés que je consacre des articles à ce sujet « brûlant », pour ne pas dire « torride »…
J’ai le sentiment que cette tendance va continuer, voire empirer dans les années à venir…
Dans mon jardin, comme dans les vôtres j’en suis sûre, force est de constater que certaines plantes souffrent de ces nouvelles conditions climatiques…

Les hydrangea serrata et les macrophylla, en situation ombragée, meurent de soif si on ne les maintient pas un minimum sous perfusion…
J’ai supprimé les fleurs et feuilles séchées. Ces arbustes devraient bien repartir l’année prochaine. Au pire, il faudra rabattre les plus touchés à 10cm du sol en fin d’hiver (février).

hydrangra macrophylla un peu grillé par les rayons ardents du soleil

De nombreux hydrangea paniculata qui n’ont pas été arrosés grillent au soleil alors que jusque là ils supportaient les expositions ensoleillées…
Heureusement, les hydrangea arborescens semblent mieux supporter la sécheresse même si leur tête roussit au soleil….

hydrangea paniculata ‘Levana’ après sécheresse et canicule
hydrangea quercifolia en période de sécheresse et canicule, chez Grany
hydrangea arborescens ‘Haye Starbust’ en période de sécheresse et canicule, chez Grany

Mes viburnums plicatum se meurent, chaque année un peu plus…
Je m’attend à les perdre bientôt…

viburnum plicatum ‘Watanabe’ (sécheresse et canicule)
viburnum plicatum ‘Mariesii’ (sécheresse et canicule)

La viorne ‘Davidii’ devient toute brune mais je sais depuis le début qu’elle est trop exposée au soleil. Je vais essayer cet automne de la déplacer plus à l’ombre. Après, advienne que pourra!

viburnum ‘Davidii’ (sécheresse et canicule)

C’est le cornus kousa qui était censé lui faire de l’ombre dans quelques années… Mais comme il souffre aussi de ces étés chauds et secs, je ne pense pas pouvoir vraiment compter sur lui pour remplir ce rôle. En tout cas, pas de sitôt!

Cornus kousa ‘China Girl’, encore jeune dans mon jardin, souffre de la sécheresse et de la canicule

Le cercidiphyllum perd déjà ses feuilles! Quoique les pluies de cette semaine lui ont fait du bien…

cercidiphyllum
cercidiphyllum

Je n’ai jamais vraiment eu une pelouse digne de ce nom, tout juste un pré tondu qui avait un tant soit peu d’allure et suffisait à mettre les massifs en valeur… Entretenir un gazon à coup d’engrais, de désherbant sélectif et d’arrosages répétés, n’entre pas dans ma philosophie du jardinage…

Aujourd’hui, les zones protégées par l’ombre portée des arbres restent vertes, si Nala n’y creuse pas des trous (grrr…). Ailleurs, la pelouse est plutôt paille! Pensant me rendre service, parce que je n’avais pas le temps de m’occuper du jardin ces dernières semaines, un de mes fils a tondu la pelouse, qui était il est vrai assez haute, au moment de la canicule… Ca n’a évidemment pas aidé l’herbe à passer ce cap difficile…
Mais on y trouve aussi du trèfle, des achillées et des semis spontanés en tout genre, dont le feuillage reste vert.

La pelouse peut accueillir autre chose que des graminées : on vante de plus en plus les semis de trèfles nain par exemple.
Le « jardin sur graviers » rencontre aussi un succès grandissant. Malheureusement souvent trop minéral et sans âme, il peut pourtant être ravissant et plein de vie quand il est bien pensé, peuplé de plantes adéquates, mellifères, spontanées,…

la pelouse devient paille pendant un épisode de sécheresse et canicule
la pelouse tondue juste avant une période de sécheresse et canicule

Quelques astuces

Oubliée l’opulence des étés d’antan… Le manque d’eau se fait indéniablement sentir dans les massifs aussi.
Malgré tout, je trouve que mon jardin s’en sort pas trop mal grâce à quelques astuces…

  1. Pas de terre nue : les plantations serrées avec des couvre-sol forment une couverture végétale qui contribue à garder la fraîcheur autant que possible…  Là où les plantes ne couvrent pas encore, un paillage (BRF ou paillis divers) devient indispensable.
    Compostage de surface : Au jardin, les tailles d’arbustes, les fleurs fanées, les tiges pincées, les vivaces ratiboisées… tout reste au sol à part les tiges de rosiers et les herbes indésirables montées en graines.
    Ces « déchets organiques » vont nourrir le sol des massifs en se décomposant… Rien ne se perd!

    Compostage de surface : tous les « déchets » de taille restent sur le sol dans les massifs.
  2. Choisir des « plantes chameaux », ces végétaux qui résistent à la sécheresse. Mais ils doivent aussi, autant que possible, tolérer ce climat encore froid et humide en hiver bien que très chaud et sec en été… Ce n’est pas facile! Probablement devrons-nous faire quelques essais-erreurs pour affiner notre sélection, en tenant compte de la terre et de l’exposition du jardin…
    sedum telephium 'Touchtdown Teak'
    parmi les plantes chameaux, les sedums sont des indispensables au jardin (ici sedum telephium ‘Touchtdown Teak’)

     

  3. J’ai planté des arbres et grands arbustes dont l’ombre portée préserve la pelouse et les plantes alentours du soleil ardent. Un ombrage bien agréable aussi pour la jardinière qui profite un peu de son transat 😉
    A gauche, le massif jaune

     

  4. Je ne tond (quasiment) plus et surtout pas trop court car la pelouse haute résiste mieux à la sécheresse et à la chaleur… Cela donne au jardin un aspect un peu dépenaillé, voire même « négligé » sans doute, de l’avis de certains: les bordures ne sont pas nettes, mais ce n’est pas pire qu’un paillasson jaune…
    Si j’avais un espace plus grand, je laisserais carrément une zone de prairie sauvage pour favoriser la biodiversité…

    je ne tonds (quasiment) plus la pelouse, et surtout pas trop court, pour l’aider à supporter sécheresse et canicule
  5. Un arrosage ciblé, le soir, à la nuit tombée (parce que je n’ai pas le courage de me lever tôt pour le faire à 5h du matin). Au jardin d’ornement, j’arrose 1 x/semaine les plantations récentes (- de 1 an): un arrosoir de 10 litres, d’un seul coup, pour favoriser un bon enracinement en profondeur. Cela vaut mieux qu’un petit arrosage journalier.
    Les plantes en place depuis plus longtemps sont censées tenir le choc.
    Les oyas constituent un bon tremplin pour arroser les plants du petit potager en bac. Il faut les remplir tous les 3 jours seulement… C’est moins contraignant qu’un arrosage quotidien.
les bacs potager sur la terrasse
les bacs potager sur la terrasse, avec les oyas en terre cuite et un paillis de chanvre

Les plantes bien installées qui ne survivraient pas à la canicule et à la sécheresse malgré tout, ne feront simplement plus partie de mon jardin à l’avenir. Je laisse s’opérer « la sélection naturelle »…
Je n’ai pas envie de devenir esclave de mon jardin et de vider les réserves d’eau de pluie inutilement.

Parmi les vivaces par exemple, la persicaria bistorta, les geum, les astrances ou encore les géranium renardii ont beaucoup de mal à tenir le coup dans ma terre ordinaire. Les hémérocalles ont peu fleuri et leur feuillage est moche…
Je m’attend à en perdre certaines mais ce sera l’occasion de tester d’autres choses et de donner un nouveau souffle au jardin.

Heureusement, il y en a beaucoup d’autres qui tirent leur épingle du jeu! (affaire à suivre…)

26 commentaires sur “Sécheresse et canicule : Quelques astuces pour le jardin

  1. Cela n’arrange rien mais en vous lisant et en voyant vos photos , je me sens moins seule. Notre viburnum plicatum est certainement définitivement mort en cette fin d’été , le cercidiphillium est mort ce printemps et a été coupé , les hydrangéas sont sous perfusion mais à l’heure actuelle nous n’avons plus d’eau dans le puits , et nous n’avons pas d’eau du ciel depuis des semaines, pas d’orages…ils nous évitent ! Notre alnus impérialis planté depuis 30 ans n’a plus que les branches du bas. Le quercus robur filicollia planté à la naissance de notre petite fille Lucie (16 ans) n’a pas pu monté la sève jusqu’à sa tête et je le trouve très triste, et la liste n’est pas exhaustive ! Et les rongeurs nous assaillent !!! lles anémones du japon sèchent sur pied. Même certains sédums font grise mine sous les assauts de la canicule. J’ai le moral au fond des sabots…!

  2. Coucou Malo. Article très intéressant où je retrouve les mêmes constatations que chez moi. On va s’adapter et changer certaines plantes. Pour l’été prochain, je ferai le test 10 cm de BRF … Les pluies de ces derniers jours font un bien fou au jardin… Bisous

  3. Bonjour Malorie, bonjour à tous, pour ma part J avais effectué pas mal de nouvelles plantations ce printemps… Mariage de ma fille cadette mai 2021….be!tt est cuit malgré les arrosages. Je vais retourner fouiller ds mon cabanon voir si le ti mari n à pas jeter le systeme d arrosage automatique et le réinstaller l année prochaine,

  4. Salut Malo
    Enfin un avantage d’être en montagne. Il fait moins chaud. En revanche, avec la pente, l’eau ruisselle et le vent y est plus marqué.

    Ici aussi les arbustes grillent, l’herbe sèche et les fleurs tombent. Les arbustes ont un système racinaire plus ou moins superficiels donc c’est pas illogique.
    Là où c’est plus grave c’est que les grands arbres sont aussi en souffrance. J’ai au pré un énorme hêtre (je fais pas le tour du tronc avec mes bras ….) dont toutes les feuilles sont au pied, sèches. Les frênes juste à côté sont pas en meilleure forme …. Idem pour les pins qui malgré leurs 30 m de haut se déplument. Depuis quelques années, j’ai commencé à planter des fruitiers. Les plus beaux sont les abricotiers, pêcher et figuier alors que le pré est à 1 000 m d’altitude en plein massif central. Les cerisiers ont des feuilles noires qui pendent lamentablement et les pommiers et poiriers sont complètement défeuillés alors que par pitié, je leur ai apporté de l’eau et que les orages de montagne n’ont pas manqué

    Bises motagnardes et gratouilles à Nala

  5. Coucou Malo,
    Bel article sur ce bilan sécheresse 2020… Ici dans le Loiret, nos jardins souffrent des mêmes maux et avec mes amis Jardingues, nous faisons les mêmes constats et arrivons aux mêmes conclusions à moins d’apporter de l’eau sans compter ce qui devient quasi impossible avec les restrictions imposées par les instances officielles. Quant aux réserves d’eau de pluie, elles ne sont pas généralement pas suffisantes n’étant pas régénérées par des précipitations salvatrices.
    Bonne fin d’été, à bientôt peut-être chez André…. nous y serons demain jeudi 27 août pour une « charrette cosmétique ». Bises

  6. Bjr Malo. C’est LE nouveau défi des jardiniers pour ce siècle. Les climatosceptiques n’ont qu’a aller « al djote ». Pour le BRF je les mets tremper 1 jours puis les mets sur le sol. Question : quid de la faim d’azote ? Belle journée

  7. Merci pour ces infos. Je sème tous les ans des fleurs et notamment des zinnias car elles apportent longtemps de la couleur au jardin et sont très résistantes à la sécheresse . Et en effet les sédums sont aussi à privilégier , il y a pas mal de variétés et ils sont très mellifères .

  8. Si vous en Belgique vous plaignez de la sécheresse , c’est impensable ! M^me constat que chez nous en Touraine .Mes hydrangéas ne tiennent plus sauf ceux dans un endroit très ombragé , avec un petit arrosage programmé au pied.Mais c’est surtout ce vent chaud et sec qui brûle tout et les arrosages ne sont que des palliatifs .Je m’oriente vers des plantes plus méditerranéennes en espérant des hivers pas trop froids . Il faut tester ! Bises Malo .

  9. Tout ça est désolant ! Moi, je suis désespéré !
    Je crois que mon viburnum est mort. Evidemment je l’avais changé de place et, malgré mes arrosages, j’ai vu son feuillage sécher !
    Mes hortensias, ça va, ils sont presque tous à l’ombre.
    Ça fait des mois que j’arrose et j’en ai marre. On a eu très peu d’eau ces derniers jours alors que certaines régions en ont eu beaucoup !
    Les légumes, je n’en parle pas, c’est une catastrophe à part les tomates qui donnent bien !
    Je pense planter des cactus et des palmiers. (rires)

  10. Bonjour Malo . Ça fait déjà plusieurs années sinon décennies que mon jardin des Landes connaît la sècheresse mais maintenant les températures augmente.t inexorablement. Nous avons eu des journées à 30° en février. Je pense que les plantes pour résister doivent être absolument adaptées à la terre. Ici dans ma terre très acide et sableuse, les rosiers ne fleurissent plus et les hydrangéas tiennent le choc . Le viburnum mariesi a refleuri ainsi que le cornus  » satomi » qui de rose est passé au blanc. Les anémones du Japon, les gauras, verveine de Buenos aires, sedums gazanias, dipladénia résistent bien. Les lagerstroemia, abélia, albizzia, althaea sont magnifiques. Un camélia  » sasanqua » a commencé sa floraison ainsi que les asters qui n’ ont pas été du tout arrosés. L’hedichium fleurit alors qu’ il a besoin d’eau . Je pense moi- aussi qu’il va falloir tester les plantes. Chez moi, les zinnias ne donnent rien.

  11. Dame Nature se déchaîne car elle n’est guère écoutée…
    Nos jardins en subissent les conséquences et il faudra que nous nous adaptions aux caprices du temps et surtout à la sécheresse car un revirement de la situation me paraît dans l’état actuel des choses peu probable.
    Je n’ai pas encore constaté trop de dégâts mais…
    Belle journée et à bientôt.

  12. Bonjour,
    Ici en Alsace limite Vosges, récemment planté laurier sauce et poivrier du Sichuan très résistant. Un saule crevette s’installe bien en partie plus fraîche où je n’ai tondu qu’un chemin dans l’herbe remplie de trèfle. L’an prochain il fera de l’ombre à un arbre aux faisans. Quelques zinnias et géraniums sauvages se sont invités dans le talus qui a été défriché. Belle journée avec des averses bienfaisantes.

  13. Merci pour ce retour d’expérience comme toujours très instructif et nous allons avoir bien besoin de partager les notres car il faut bien admettre que nous devons changer nos pratiques de jardinage . Absente ces quinze derniers jours et comptant en mon absence sur une pluie qui hélas n’a pas été suffisante, je rentre d’un tour de jardin moyennement bon pour le moral de la jardinière !! côté néanmoins très positif , c’est le paillage de gravier dans les derniers massifs crées (rivière sèche et jardin de pierres) qui a pleinement joué son rôle … certes il y a un peu d’adventices mais rien de grave et ainsi que je l’ai déjà dit ailleurs, une fois tout cela grossièrement retiré , je rajoute des pelletés de gravier ce qui donne immédiatement un coup de propre … mon souci est la gestion des espaces de prairie qui sont beaucoup trop importants pour être supprimés et remplacés par ??? autant l’an dernier, j’avais apprécié de ne pas tondre , autant cette année, je suis insatisfaite du résultat mais je pense que je m’y suis mal prise : j’aurais du tout ratiboiser en juin et laisser faire : au lieu de cela je l’ai fait début juillet et c’était trop tard : du coup c’est moche mais comme tu le dis moins moche que les espaces tondus pourtant assez haut où le plantin et autres cochonneries ont grillé sur place : je vais tout essayer de semer sur un petit endroit à l’automne des substituts aux graminées dans le genre zoysia … à suivre donc … je ferai l’article de septembre sur le bilan de l’été

  14. trois étés de canicule et encore l’été prochain …..combien faudra t – il de plantes crevées ou devenues très moches pour prendre de bonnes décisions ?

  15. Bonsoir, je fais quasiment tout ceci. Il devient compliqué de trouver des plantes rustiques, qui s’accomodent de la sécheresse rn été, et les pieds dans l’eau parfois l’hiver.
    Cette année j’ai perdu mon magnifique viburnum plicatum. En mai- juin, il était fabuleux, plus rien en août… ( Il était à l’ombre du merisier de la voisine, mais il est mort aussi).
    On va devoir réfléchir pour s’adapter.
    Bonne soirée

  16. L’avantage dans le sud , tout ce que vous allez déplacer ou que vous perdez on ne l’a jamais eu au jardin !!
    Mais à Montelimar malgré tout , je m’oriente de plus en plus avec des plantes que je voyais autrefois dans le jardin de mes parents à St Raphaël , et gare à la prochaine gelée du siècle !!

  17. On en est toutes là. J’ai 3 ou 4 années d’avance sur la Belgique car les années de sécheresse et de canicule ont commencé un peu plus tôt ici.
    Même constat que pour toi.
    Mêmes pistes envisagées.
    Bises

  18. Idem je vais abandonner les viburnum…déplacer 3 hydrangea qui ont à peine commencé à fleurir qu’ils se sont dessechés. L’arrosage ne se fait qu’à partir de réserves d’eau de pluie (1500 l) et juste sur des plantes nouvellement installées…du coup cela a été très difficile cet été ! (Est de la France

  19. J’habite au Nord de la Loire et depuis 2 ans les étés sont brûlants avec des températures de l’ordre de 40°C sur plusieurs jours ! J’ai donc parcouru de nombreux sites et sélectionné de petits arbres, arbustes et vivaces adaptés à la sécheresse et au froid. Tamaris, Gattillier, Arbre aux sept fleurs, Sedums, Scabieuses, Chitalpa de Tashkent, Dalhias et bien sûr lavandes.
    Je vais donc arracher des rosiers qui cuisent littéralement au Sud sauf Colette qui supporte tout ainsi que Marie Pavie et les remplacer par des dalhias qui adorent le soleil et il y en a de si beaux à présent qu’ils sont devenus ma nouvelle passion !

    1. C’est une belle sélection! Merci de la partager ici! C’est aussi intéressant de savoir que Colette et Marie Pavié s’en sortent mieux que les autres au soleil cuisant!
      C’est sûr qu’il va falloir adapter nos jardins pour le futur! Les dahlia, voilà une belle nouvelle passion! 😉 Le jardin de Sophie à Esneux devrait vous plaire, elle les collectionne! 😉

  20. Quelques idées d’arbustes qui poussent bien en région toulousaine qui connait depuis pas mal de temps des étés chauds sans pour autant tirer sur le climat méditerranéen:
    Seringats, noisetiers, lauriers sauce (voire plein soleil), lauriers roses, palmiers nains/de chine), troënes, arbres à perruques.
    Plus bas céanothes, sauges Graham, certaines spirées

    L’avantage de ce climat c’est de pouvoir jongler entre des plantes méditerranéennes et avec une large gamme de végétaux du climat océanique.
    C’est vrai que par contre les plantes plus fragiles à la chaleur ont tendance à tirer la gueule tout juillet / aout et que la pelouse tire sur le jaune si elle n’est pas perfusée avec générosité (mais peu écologique).

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