Soins aux rosiers : Pour des rosiers en bonne santé et une plus belle floraison

Comment chouchouter les rosiers?
Voici les soins que j’apporte aux miens, saison par saison, et les conseils que j’applique dans mon jardin, en Belgique (région wallonne).

Lors du choix et de la plantation des rosiers

  • Lors de l’achat d’un nouveau rosier, soyez attentif à choisir un rosier rustique (résistant au froid) et sain (peu ou pas sensible aux maladies). Cela évitera d’avoir à les traiter et facilitera l’entretien au jardin…
    Pour cela, renseignez-vous auprès de connaisseurs…
  • Choisissez bien l’emplacement : au soleil (idéalement au moins 6h de soleil/jour, minimum 4 heures/jour pour ceux qui tolèrent la mi-ombre..) et en situation bien aérée. Écartez les rosiers grimpants des murs afin que l’air puisse circuler.
  • Idéalement, plantez les rosiers à racines nues, de novembre à décembre (mais on peut aussi les planter jusque mars). On peu éventuellement praliner les racines en les faisant tremper dans un seau rempli de boue ou, à défaut, les réhydrater en les trempant entièrement dans une bassine d’eau pendant quelques minutes ou quelques heures…
    Les rosiers achetés en pot peuvent être plantés toute l’année mais une plantation en fin de printemps ou en été demandera une attention encore plus soutenue au niveau arrosages.
  • Faites un trou d’au moins 40×40 cm (ou 1 fois et demi la taille du pot en largeur comme en profondeur), pour bien ameublir la terre qui entourera les racines.
  • Lors de la plantation, j’enterre le point de greffe à au moins 5 cm. (pensez déjà au fait que la terre va se tasser dans les jours qui suivent la plantation).
  • Une terre enrichie en compost bien mûr ou en terreau de feuilles leur sera bénéfique.
  • 1 à 2 poignées de corne broyée au fond du trou de plantation stimulera l’installation des racines et favorisera une belle floraison. Recouvrez avec un peu de terre de jardin, puis installez la plante et rebouchez le trou. Tassez à la main et arrosez abondamment (10 litres) pour que la terre adhère bien aux racines en profondeur.
    clic ici pour lire mes conseils de plantation des rosiers

Comment arroser?

La première année, voire la deuxième aussi, arrosez les jeunes rosiers 1 x par semaine en été (ou 2 x en cas de sécheresse et canicule).
1 arrosoir de 10L/rosier, en une seule fois, vaut mieux qu’un peu d’eau tous les jours, pour inciter les racines à aller chercher l’eau en profondeur. Ainsi, mieux enracinés, ils supporteront mieux le gel en hiver et la sécheresse estivale.
Les rosiers bien installés ne devraient plus avoir besoin d’arrosage, sauf ponctuellement, ou en cas de sécheresse et canicule prolongées.
Arrosez de préférence assez tôt le matin, tant qu’il fait frais, pour qu’il y ait moins d’évaporation. Un arrosage le soir est aussi possible mais l’atmosphère restera plus longtemps humide ce qui peut augmenter les risques de maladies.

En automne: paillage et amendement

L’apport d’un amendement organique + une couverture du sol avec un paillage va favoriser le travail des vers de terre et de la microfaune, ce qui améliorera la structure du sol et offrira naturellement aux rosiers les nutriments nécessaires pour bien fleurir et être en bonne santé.
Une fertilisation est bénéfique (un apport d’azote, d’acide phosphorique, de potasse pour la croissance, de magnésie pour la résistance des rosiers).

  • Toute l’année, on couvre le sol avec un paillage organique : l’automne est le moment idéal pour ajouter des feuilles mortes (clic ici), du broyat de feuillus (BRF), du carton brut, du paillis de chanvre, de lin, de miscanthus ou avec la paille du clapier des lapins… En se décomposant, ces éléments vont naturellement enrichir le sol et apporter des éléments nutritifs aux rosiers.
    NB: on recommande généralement de placer le BRF frais en automne ou en hiver (avant janvier) pour éviter l’inconvénient de la faim d’azote mais en réalité, ce phénomène ne serait réel que sur à peine 2 cm de profondeur et sur une durée de quelques semaines. Pas de vrai problème donc pour les rosiers et autres arbustes aux racines plus profondes. On peut néanmoins faire un petit apport de matières azotées pour compenser si on le place au printemps (herbes de tonte ou sang séché par exemple).
    Évitez l’excès de paillis acides (notamment aiguilles ou écorces de pin).
  • NB: Une peau de banane au pied des rosiers leur apporte magnésium, fer et azote qui leur sont certes bénéfiques, mais les doses sont infimes. Cela dit ça ne coûte rien! On peut donc doper ses rosiers aux épluchures de banane, toute l’année!
paillage de feuilles mortes
  • Déposez à la surface du sol un amendement organique pour améliorer la structure du sol (cela peut se faire entre novembre et février) : idéalement, une bonne couche de compost maison ou de fumier de cheval bien décomposé. Évitez toutefois de le mettre contre les branches des rosiers, un compost trop jeune pourrait les brûler.
    Si vous n’avez pas de compost maison… incorporez à la place du fumier de cheval en granulés ou du Lombricompost  ou du terreau de feuilles.
    On trouve dans le commerce différents engrais organiques «spécial rosiers» constitués d’un mélange équilibré de fumier, fientes, corne, sang, poudre d’os, etc. que les jardiniers amateurs peuvent les utiliser sans craindre de se tromper.
    (Idéalement NPK se rapprochant de 10-5-20, c’est-à-dire pas trop d’azote et de phosphore, mais une bonne dose de potasse, + complément en fer, magnésium…).
    Ou encore 1kg de « Secret Vert » ou d’Or Brun « spécial rosiers humus » par pied. (l’Or Brun qu’il faut employer avec parcimonie car si on dépasse les doses prescrites, il peut « brûler » les plantes et racines).
  • Personnellement, et bien qu’il soit efficace, je n’utilise pas le patentkali car cet engrais naturel d’origine minérale est une ressource non renouvelable donc à utiliser de manière réfléchie! On peut le remplacer, si on a un poêle à bois, par une poignée de cendres de bois à chaque rosier pour un apport de potasse et de magnésie.

Du fumier de cheval? Et de la cendre de bois…

  • On peut aussi épandre tous les 3 ans du fumier de cheval, idéalement avant l’hiver afin qu’il libère ses éléments nutritifs au printemps. En effet, le fumier met du temps à libérer ses matières nutritives. Mettez-le simplement en surface, vous l’intégrerez au sol par griffage au printemps. Le fumier apporte de l’azote qui stimule la pousse. (attention le fumier trop frais est trop fort en azote = risque de surdosage).
  • Pour la santé du feuillage, il faut équilibrer en apportant aussi de la potasse et de la magnésie. Pour cela, on peut utiliser de la cendre de bois (pas plus de 1 poignée/m² de culture/an, parce qu’elle a un impact sur le pH du sol) ou 1 càc de patentkali si vous n’avez pas de poêle à bois (à utiliser en conscience car c’est une ressource naturelle non renouvelable!).
    Grace à la potasse, le feuillage sera plus épais ce qui limitera en été les attaques de pucerons et autres insectes suceurs.

Taille d’automne?

  • Je ne taille pas les rosiers en automne! Si le sécateur vous démange, contentez vous de supprimer le bois mort, les fleurs fanées (sauf si le rosier offre une fructification intéressante) et, éventuellement d’effectuer une taille longue d’équilibrage. La vraie taille s’effectue en fin d’hiver/début du printemps (vers le mois de mars, selon le climat)…
  • Si un rosier a été malade, je ramasse toutes les feuilles du rosier qui sont tombées sur le sol et je les évacue au parc de recyclage avec les déchets de taille (bois mort…), au cas où ils véhiculeraient une maladie.
    Si des feuilles malades passent l’hiver sous le pied des rosiers, les champignons pathogènes pourraient se développer dès le prochain printemps!
    C’est aussi pour cette raison qu’il ne faut surtout pas les intégrer au compost!
déchets verts, feuilles malades, bois mort…

En hiver: cendre de bois et début de la taille

  • Entre l’automne et l’hiver, je donne une bonne poignée de cendres de bois à chaque rosier. Cet apport de potasse permet aux branches de durcir plus rapidement et ainsi, de mieux résister aux fortes gelées.
    Par ailleurs, avec cet apport de potasse, le feuillage sera plus « coriace » donc il plaira moins aux pucerons et autres insectes suceurs.
    (il faut savoir qu’un excès d’Azote favorise la pousse mais le jeune feuillage sera plus tendre et les insectes suceurs s’y attaqueront plus facilement…)
    6 bonnes raisons de récupérer la cendre de bois pour le jardin (clic ici)
    Si vous n’avez pas de poêle à bois, certains recommandent à la place 1 cuillère à café de Patenkali (mais à utiliser en conscience car c’est une ressource naturelle non renouvelable!).
  • En janvier, je taille les rosiers lianes palissés car ceux-là débourrent très tôt et un palissage tardif abimerait les bourgeons. (les lianes qui escaladent librement un arbre n’ont pas besoin de taille).
  • A partir de la mi-février, j’attaque la taille des rosiers grimpants remontants (càd ceux qui refleurissent au moins une seconde fois pendant la saison) (clic pour voir comment tailler les grimpants remontants)
  • Vers le mois de mars, quand les forsythia sont en fleurs, je taille les autres rosiers remontants (arbustifs, buissons et couvre-sols). (voir ici 10 trucs pour bien tailler les rosiers)
  • En mars, on ne taille pas les rosiers NON remontant (càd ceux qui ne fleurissent qu’une fois par an), car ils fleurissent principalement sur le bois de 1 an.
    Néanmoins, si nécessaire, on effectue quand même une coupe pour la santé du rosier (supprimer le bois mort ou abîmé, les fleurs fanées et les fruits, et éclaircir le centre de l’arbuste). Si vous devez rééquilibrer un rosier non remontant avant sa floraison, intervenez de façon légère, sans supprimer tout le rameau de l’année sinon vous n’aurez pas de fleurs.
  • Si vous ne l’avez pas fait en automne, incorporez un amendement de fond pour améliorer la structure du sol : du compost maison ou, si vous n’avez pas assez de compost, du fumier de cheval en granulés, ou du terreau de feuilles, ou du Lombricompost ou 1kg de terreau enrichi type Algo Forestier ou ’Or Brun « spécial rosiers humus » par pied (cela peut se faire entre novembre et février).
  • Comme je choisis dès le départ des rosiers rustiques (= résistants au froid), je n’utilise pas de voile d’hivernage et je ne butte pas les pieds avec une couche de terre supplémentaire. Seul le paillage joue son rôle d’isolant…

Au printemps

Je nourris les rosiers avec un amendement organique (compost mûr ou fumier en granulés ou fertilisant organique pour rosiers ou Osmocote rosiers (de Fertiligène) ou terreau enrichi type Or Brun « Spécial rosiers » ou Algo Forestier ou Lombricompost…
Le patenkali est bien aussi mais je ne l’utilise jamais car c’est une ressource naturelle non renouvelable).

– Pour les rosiers non remontants (càd qui ne fleurissent qu’une fois): une seule application, en mars/avril (respecter les dosages indiqués sur l’emballage)

– Pour les rosiers remontants (càd qui refleurissent au cours de l’été): une application en mars (ou avril ou même début mai si je n’ai pas le temps avant…) 😉
Et une seconde application en juin/juillet si j’y pense… pour soutenir la floraison.
Certains préconisent jusqu’à 3 apports d’amendement organique : le deuxième fin mai/début juin et le troisième fin juin/début juillet, surtout pour les rosiers anglais, réputés pour leur gourmandise!

En cas de gelées tardives

Il arrive que les nouvelles pousses grillent et se dessèchent si il y a des gelées sévères en mars /avril.
Il suffit de couper juste en-dessous de la partie gelée. Cela n’aura d’autre incidence que de retarder la floraison de quelques semaines.
Bien souvent, même si on ne taille pas ces extrémités abîmées par le froid, le rosier s’en remet tout seul et produit de nouvelles pousses sous la partie gelée.

En été

  • Tailler les rosiers NON remontants après la floraison (vers juillet) sauf si ils offrent une fructification automnale intéressante.
  • Sur les rosiers remontants à floraison presque ininterrompue, je coupe les fleurs fanées au fur et à mesure pour encourager la formation de nouveaux boutons floraux.
  • Sur les rosiers remontants qui fleurissent en 2 ou 3 vagues successives, je taille après la première grosse vague de floraison (fin juin à juillet) afin de stimuler une généreuse seconde floraison, et ainsi de suite!
  • Néanmoins, je cesse de supprimer les fleurs fanées vers fin août pour laisser fructifier les rosiers qui offrent de beaux cynorrhodons (observez vos rosiers pendant une année pour identifier ceux qui offrent une fructification intéressante).
  • On peut refaire un deuxième apport d’amendement organique, fin juin/début juillet, pour les rosiers remontants, surtout pour les rosiers anglais, réputés pour leur gourmandise! (Compost ou fumier en granulés, fertilisant organique  pour rosiers ou Osmocote rosiers (de Fertiligène) ou terreau enrichi type Or Brun « Spécial rosiers » ou Algo Forestier ou fumier en granulés ou Lombricompost…).
    Je n’utilise pas de patenkali car c’est une ressource naturelle non renouvelable.
  • Ne pas oublier d’arroser abondamment, une fois par semaine, les rosiers dont c’est le premier été au jardin! (10 litres d’un coup!), même si il pleut, afin de favoriser un bon enracinement en profondeur!

Comment débarrasser ses rosiers des insectes nuisibles?

Premièrement, qu’on se le dise, les pucerons, ce n’est pas grave du tout!!!
Ces petites bêtes sont si fragiles qu’un simple jet d’eau suffit souvent à les déloger.
Si vous bannissez tous les produits chimiques, insecticides et autres, même bio, cela favorisera le retour des coccinelles, des chrysopes, perce-oreilles, syrphes et autres auxiliaires du jardinier!
Des insectes « amis » pour manger les insectes nuisibles et préserver la biodiversité!

Quelques fourmis ne posent aucun problème. Au contraire, elles sont utiles pour « nettoyer » les feuilles du miellat excrété par les pucerons. Ainsi, elles évitent la formation d’un champignon appelé fumagine!
Il ne faut donc intervenir qu’en cas de grosse infestation de fourmis et/ou si une fourmilière se forme au pied même du rosier car les fourmis élèvent les pucerons pour se nourrir du miellat (clic ici pour plus d’informations).

Et le savon noir me direz-vous?! Si, si, je le sais, vous alliez le dire! Tout le monde le dit alors…
Eh bien dites vous bien qu’il n’est pas sélectif et par conséquent il tue tous les insectes, les nuisibles comme les bons petits auxiliaires qui voulaient tant vous aider!  Après, vous pouvez toujours recommencer les traitements régulièrement, jamais l’équilibre ne pourra s’installer durablement si on ne laisse pas faire Dame Nature!

Vérifiez la composition de votre engrais: un excès d’Azote favorise la pousse du feuillage mais le jeune feuillage sera si tendre que les insectes suceurs s’y attaqueront plus facilement… (n’abusez pas par exemple du purin d’orties, de la corne broyée ou du sang séché, excellents mais très azotés).
Pour avoir un feuillage en bonne santé et plus « coriace », qui plaira donc moins aux pucerons et autres, il faut équilibrer en apportant aussi de la potasse et de la magnésie. Utilisez par exemple vos épluchures de banane et de la cendre de bois (sans excès!) ou à défaut, du patentkali si vous n’avez pas de poêle à bois (sans dépasser les dosages indiqués sur l’emballage).

Intercalez des plantes compagnes entre les rosiers (vivaces et/ou arbustes à fleurs…). Les plantes à feuillage aromatique seraient efficaces contre la plupart des maladies et des parasites (lavande, sauge, népéta, géranium odorant, camomille, menthe, fenouil, rue officinale, achillée…), oeillets d’Inde…

rosier 'Graham Thomas' et une camomille comme plante compagne
rosier ‘Graham Thomas’ et une camomille comme plante compagne

Comment prévenir les maladies des rosiers ?

  • Lors de l’achat d’un nouveau rosier, choisissez un rosier naturellement sain. (voir par exemple les Label ADR mais pas que…).
  • Un bon paillage (pH neutre) et 1 arrosage par semaine (10 litres d’un coup) limiteront le risque de maladies. Privilégiez un arrosage au sol car mouiller le feuillage créerait un terrain favorable à la propagation de champignons.
    Le marsonia (taches noires) est favorisé par l’humidité. En revanche, l’oïdium (feutre blanc) est favorisé par un temps sec et chaud…
    Un excès d’arrosage est souvent l’origine de bien des maladies, d’où l’importance d’arroser de façon raisonnée, tôt le matin de préférence.
  • Une bonne fertilisation est importante car une plante bien nourrie sera en meilleure santé!
  • Enlevez les feuilles malades sur les rosiers et éliminez les feuilles mortes et les déchets de taille sous les rosiers qui favorisent la propagation des maladies d’une année sur l’autre.
  • Un traitement préventif est toujours plus efficace qu’un traitement curatif.
    On peut pulvériser à la fin de l’hiver du purin d’ortie ou une décoction de prêle qui renforce la résistance naturelle des plantes. N’oubliez pas le revers des feuilles! Répétez l’opération après 3 semaines.
  • Un apport de potasse améliore la résistance aux maladies: je mets donc 1 poignée de cendre de bois à chaque rosier, en automne/hiver.
  • Plus d’infos? J’ai écris un article sur les insectes et maladies des rosiers (clic)

Voilà quelques pistes pour prendre soin de nos belles et favoriser leur prochaine floraison.
A vous de jouer!

32 commentaires sur “Soins aux rosiers : Pour des rosiers en bonne santé et une plus belle floraison

  1. Chez moi aussi de grosses poignées d’or brun , avec engrais spécial rosiers , et je recouvre ensuite la terre avec ALGO-FORESTIER (site internet facile à trouver) qui se décompose et enrichit la terre les saisons suivantes.
    Je taille ensuite les rosiers selon leur espèce ( court ou long..)
    tout ceci fin février, début mars ( plus de gelées à ce moment là en Bretagne sud)
    et rien en automne… juste enlever les fleurs qui ne font pas un gros fruit (si jolis en hiver)
    bonne journée

  2. Coucou Malo,
    Moi: or brun spécial rosier humus en décembre ou janvier: au moins 1kg par pied. Puis or brun spécial rosier engrais organique en mai, juin, juillet pour les remontants ( une poignée à chaque fois). J’en trouve à La graineterie de la Chise à Pietrebais près de chez moi ou chez Fil roses.Pour les non-remontant: une seule application d’engrais organique en mai. Ne pas oublier d’enlever du sol les feuilles de rosiers en novembre au cas où elle contiendrait des maladies indésirables et de les évacuer.

  3. Bonjour malorie,
    D’ici peu, je vais butter mes rosiers afin de les protéger du froid.
    Butte que je n’oterai pas avant mars.
    A cette période, lorsque les risques de gelées auront été écartés, je les bichonnerai en leur apportant de l’or brun.
    Puis je dépose une poignée d’engrais special rosiers fin avril, fin mai et fin juin pour booster la floraison..
    C’est ma façon de faire, il y en a certainement d’autres..

  4. Apparemment les fondues de roses ont adopté « Or brun ». Bon, je le note ! Je me contentais juste d’enterrer des peaux de banane au pied des rosiers, mais bon… pas d’effets spécialement sur la qualité de la floraison.

  5. Moi je mets Or Brun ou Secret vert (c’est la même chose) en novembre 1 kg par pied et je forme une butte pour enterrer le point de greffe. Puis engrais spécial rosier en mai, juin et juillet.

  6. Mais alors…..quand pulvérisez-vous avec la fameuse bouillie bordelaise ?? j’en ai acheté !!

    J’ai butté et recouvert de feuilles mortes broyées, quand les boutons cesseront de fleurir, je nettoierai les rosiers ( branches mortes, fragiles ou solitaires trop hautes ), après l’hivers les mêmes soins or brun que vous toutes.

  7. Bonjour Grany Schmith, si je ne me trompe pas Philippe de Fil roses recommande d’appliquer la bouillie bordelaise lorsque les premières feuilles des rosiers apparaissent càd en avril.
    Pour Cécile, je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée le fumier en mai juin car il met du temps à libérer ses matières nutritives: il n’en libère pas assez en juin, juillet quand il faudrait vraiment et il en libère encore en septembre quand il ne faut plus. Tandis que les engrais organiques spécial rosiers libèrent beaucoup plus rapidement les nutriments.
    Pour Carzan, j’ai eu l’occasion d’acheter un sac de secret vert et j’ai été déçue car il sentait l’ammoniac. Maintenant, c’était peut-être un seul mauvais exemplaire dans le stock et je suis tombée dessus.
    Je ne bute pas mes rosiers car ils sont déjà enterrés (le point de greffe) 5 cm sous le sol. Par contre, j’ai un rosier sensible au froid et je lui mettrai de la paille sur 10 cms de hauteur.
    Voilà ma petite expérience de jardinière. Bon week-end !

    1. Merci Bénédicte pour ce conseil à propos de la bouillie .
      Au sujet du fumier , j’ai également lu à plusieurs reprises qu’il devait être épandu avant l’hiver pour la raison que tu invoques.
      J’ai également enterré le point de greffe , mais chez moi, il s’opère un tassement de la terre au fil des arrosages, ce qui m’oblige à butter.

  8. heu…quand j’y pense du crottin de cheval (il y a ce qu’il faut dans le pré) en général vers février mars. mais il y a des années où j’oublie et cela ne semble pas les déranger plus que ça!!

    1. Comme l’explique justement Béné ci-dessus, il est préférable d’épandre le fumier avant l’hiver car il met du temps à libérer ses matières nutritives… je n’ai pas ce qu’il faut dans le pré voisin mais j’irai en chercher au manège!

  9. Bonjour
    je découpe la peau de banane en petit morceau pcq je n ‘ ai pas toujours le temps de recouvrir de terre ( je fais cela avec les déchets de légumes et les déposes aux pieds des fleurs ) et mon mari va déposer les restes de café(marc) Il fait une tournante entre les rosiers
    résultats:feuillage bien brillant et pas de pucerons sur les fleurs et de superbes belles fleurs bien formées .

  10. Bonjour,
    J’ai des rosiers dont les feuilles se couvrent de tâches blac-grisâtre avant de percer.
    De quoi s’agit-il et que dois je faire pour els soigner ?
    Merci de votre aide

    1. C’est probablement l’oïdium?
      Enlevez les feuilles malades sur les rosiers et celles qui sont tombées sur le sol.
      Un traitement préventif est toujours plus efficace qu’un traitement curatif.
      On peut pulvériser à la fin de l’hiver du purin d’ortie ou une décoction de prêle qui renforce la résistance naturelle des plantes.
      La décoction de prêle, le lait (pour l’oïdium) et/ou l’Homéocult sont plutôt recommandés en préventif pour renforcer les tissus et les défenses naturelles des rosiers. Toutefois, lorsque les parties contaminées ont étés supprimées, ils peuvent encore être utilisés pour empêcher les contaminations ultérieures.
      Pour plus d’infos, j’ai écris un article sur les insectes et maladies des rosiers : https://lesjardinsdemalorie.be/des-rosiers-en-bonne-sante-prevenir-les-maladies-et-reconnaitre-les-insectes-des-rosiers/(clic)

  11. Bravo et merci pour vos bons conseils, il est rare de trouver une aide
    aussi pro. Nous sommes trop souvent induits en erreur par des commentaires farfelus et peu réalistes.

  12. Bonjour ,je vis dans le sud ouest et mes rosiers ont déjà des bourgeons et beaucoup de feuilles ,me conseillez-vous de les tailler quand même?

  13. Bonjour §
    Puis-je laisser entre les rosiers des soucis qui poussent et se plaisent bien ? Je n’ai pas vu dans la liste…de fleurs compagnes et utiles.
    Merci et bon jardinage !
    G.

    1. Bien sûr! Les soucis vont attirer les insectes pollinisateurs et il paraît même qu’ils éloignent les pucerons! Si leur couleur se marie bien avec celle de vos rosiers, c’est tout bon! 😉

    1. Bonjour,
      Je ne suis pas spécialiste mais à priori, la consistance des granules de bois compressés est liée soit à la lignine contenue dans le bois de résineux, soit à un ajout d’amidon (produit naturel) qui assure la rigidité du granulé composé de sciure de feuillus. Il n’y a donc pas de composant chimique dans ces pellets et je pense qu’on peut les utiliser avec parcimonie au jardin.
      Cela dit, comme les poêles à pellets ne produisent que très peu de cendres, elles sont très concentrées et pourraient, dit-on, contenir plus de métaux lourds, naturellement présents dans le bois?

      1. Bonjour,

        Un grand merci pour cet article parfait !
        À la fois très complet, clair, pédagogique et synthétique !
        Le débutant y trouve les réponses à toutes ses questions et le jardiner plus expérimenté pourra puiser dans ces techniques pour enrichir sa façon de faire.
        Tous vos articles sont intéressants bien sûr mais celui-ci est un guide des plus précieux.

    1. Bonjour,
      Je ne sais pas comment être plus claire que dans mon article où j’ai précisé : «entre l’automne et l’hiver, je donne une bonne poignée de cendres de bois à chaque rosier ».

    1. Je ne le conseille pas, même si les rosiers semblent déjà démarrer. Comme indiqué dans l’article, il est préférable d’attendre le mois de mars pour la taille de tous les rosiers remontants (Pour les rosiers non-remontants, on attendra la fin de la floraison).
      A la limite parfois, si le climat est propice, il m’arrive de tailler les rosiers grimpants remontants en février…
      Dans tous les cas, on adapte la période de taille à sa région et au climat.
      En général, la pleine floraison des forsythia dans les environs de chez soi est un bon signe pour indiquer quand on peut commencer la taille (pleine floraison donc pas seulement quelques fleurs discrètes et pas seulement sur un arbuste en situation très protégée mais sur différents sujets).
      Encore un peu de patience donc… 😉

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