‘Pincer’, c’est couper les extrémités tendres des tiges, en les pinçant entre le pouce et l’index (mais l’effet sera le même si vous coupez au sécateur ou à la cisaille). Les anglais appellent cette technique le « Chelsea Chop ».
En supprimant le bourgeon terminal de chaque tige, on permet aux bourgeons latéraux de produire de nouvelles pousses.
Ainsi, grâce à ce simple geste, la plante fait des pousses moins longues et se ramifie. On obtient donc une plante plus compacte, plus fournie et plus florifère, qui aura moins tendance à s’avachir.
La floraison sera juste un peu retardée (plus la taille est proche de la période de floraison, plus le retard est important).
Je pince 1 à 2 fois, selon le développement de la plante, d’abord vers la mi-mai (autour de la fête des mères) et parfois à nouveau la première quinzaine de juin (aux environs de la fête des pères). Le repère de ces deux fêtes sont juste un moyen mnémotechnique pour retenir à quel moment ou peut intervenir, mais vu que le développement des plantes dépend aussi de la région et du climat, on n’est pas à 1 ou 2 semaines près (voire 3) pour choisir le moment de pincer nos vivaces.
Il n’est donc pas trop tard en ce début du mois de juin pour pincer vos grandes vivaces qui fleurissent en été (juillet) ou en automne, si vous ne l’avez pas fait en mai.
On peut par exemple pincer les grands asters, les phlox paniculata, les camomilles, les gaura, les sedum spectabile, la persicaria microcephala ‘Red Dragon’, les dendranthema (ou chrysanthemes vivaces), salvia microphylla, kalimeris…
Faites de même avec vos fuchsias, coréopsis, anthémis, helenium, penstemon, rudbeckia, echinacea purpurea, solidago (verge d’or), cinéraires, dahlias, verbena bonariensis, aconits, etc.
C’est le même résultat quand on récolte ses aromatiques pour cuisiner : on pince le basilic, la menthe, le romarin, la verveine citronnelle… et cela augmente la production.
On peut éventuellement ne pincer que la moitié des tiges pour échelonner leur floraison: les tiges non pincées fleuriront rapidement et celles taillées prendront le relais ensuite.
Pour certaines de ces vivaces, on peut même aller jusqu’à rabattre les plantes d’1/3 de leur hauteur, avec une cisaille, pour obtenir des plantes compactes. Le tuteurage s’avère alors superflu.
C’est également intéressant avant les départs en vacances, pour ne pas louper les floraisons!
Bonjour Malorie, j’applique ce »Chelsea Chop » ( fin mai) tous les ans pour le Sedum – l’Aster »Alma Potschke » – le Chrysanthème vivace » cottage Apricot » – le Perovskia – le Phlox Paniculata – l’Helenium.
Je coupe de moitié de hauteur les jeunes pousses de chaque plante situées en avant et je laisse celles de l’arrière intactes, pour une plante isolée la je raccourcis tout de moitié de hauteur.
Pat
J’ai déjà coupé 2 fois les chrysanthèmes, les gauras , je vais repasser pour certains; par contre sur les phlox , mauvais résultats , je ne fais plus ; de plus ils tiennent très bien debout! et les sedums aussi, ça ne me semble pas utile……
merci
Bonjour Malorie ,
Roooh , j’ai encore oublié comme chaque année alors demain je vais le faire !
Je le fais d’ordinaire juste sur les asters mais pas sur toute la plante .
Je vais essayer sur mes phlox pour voir le résultat …
Merci pour vos précieux conseils 🙂