Je me suis amusée ces derniers mois à photographier et identifier certaines fleurs sauvages rencontrées au gré de mes balades… J’ai déjà consacré des articles à certaines de ces « Belles sauvageonnes », mais il y en a tant ! Alors j’ai décidé simplement de les inventorier ici…
J’avais déjà fait un inventaire des sauvageonnes du petit pré qui se trouve devant chez moi, mais cette liste-ci est bien plus longue et s’enrichira sans doute encore au fil du temps et de mes pérégrinations…
N’étant pas spécialiste en botanique, je ne suis pas à l’abri d’une erreur d’identification. Aussi, n’hésitez pas à me le signaler si vous en trouvez une!
A
Achillea millefolium, Achillée Millefeuille
Une jolie sauvageonne mellifère, qui fleurit de juin à octobre. Inflorescence en capitules de fleurs blanches ou rose pâle, feuillage caduc finement divisé, un peu comme une petite fougère.
Elle est une plante indicatrice d’un sol plutôt sec, neutre à un peu calcaire.
Dans la pelouse, elle résiste bien au piétinement et à la tonte.
Installez-la à proximité d’un potager, elle repousse certains insectes nuisibles et attire les pollinisateurs. C’est aussi un bon activateur de compost !
C’est une plante médicinale et comestible au goût amer. Ciselez-en un peu dans une omelette aux fines herbes par exemple, ou comme condiment dans une salade ou un potage.
Ses fleurs ont une odeur légèrement camphrée qui parfume les crèmes ou les flans.
Les infusions d’inflorescences et de feuilles sont sources d’antioxydants.
un article sur l’Achillea millefolium
Aegopodium podagraria, Égopode Podagraire
Aussi appelé herbe aux goutteux.
Elle apprécie les lieux frais et ombragés, comme les sous-bois. Envahissante mais comestible, on peut donc la consommer plutôt que tenter en vain de l’éradiquer. 😉
Les feuilles du haut sont disposées par 3, chacune divisée en trois folioles (feuilles triséquées).
Floraison en ombelle de petites fleurs blanches (de mai-juin à juillet-août).
L’odeur des feuilles froissées évoque le céleri, la carotte ou le persil. On consomme les jeunes pousses crues, en salade, ou cuite comme des épinards.
La feuille et la fleur sont consommables, ainsi que les jeunes tiges.
Quiche à l’aegopode :
150 g de jeunes feuilles d’aegopode hachées, cuites à la vapeur.
Foncer un moule avec une pâte brisée.
Mélanger 200 g de crème fraîche, 2 yaourts, 5 œufs, l’aegopode cuit, sel et poivre, puis verser dans le moule. Cuire 50’ au four à 180°.
Pistou d’aegopode:
Mixez 1/3 de feuilles d’aegopode crues, 1/3 de fruits secs (par ex. Noisettes ou pignons de pin), 1/3 d’huile d’olive, et pour 250 g de ce mélange, une pincée de sel, 1 gousse d’ail et le jus d’un citron.
Ajuga reptans, Bugle rampante
Alliaria petiolata, Alliaire Officinale, Herbe à Ail
Allium ursinum, Ail des Ours, Ail Sauvage
Recette de pesto à l’ail des ours (clic)
Allium vineale, Ail des Vignes, Ciboulette sauvage
Se rencontre dans les prairies, les vergers et dans les vignes comme son nom l’indique. Il forme de nombreuses bulbilles à forte odeur d’ail, les fleurs étant souvent complètement absentes.
Ses feuilles sont très étroites, creuses, glauques et s’utilisent comme condiment, avec les mêmes vertus que l’ail cultivé.
Anagallis arvensis, Mouron Rouge, Mouron des Champs
Anemone nemorosa, Anémone Sylvie, Anémone des Bois
Arctium, Bardane
Floraison de juillet à septembre.
A Lappa (Bardane commune) ou A. tomentosum (Bardane tomenteuse, Bardane poilue) ou A. Nemorosum (Bardane des Bois) ?
La bardane tomenteuse (50 à 150 cm). Petits capitules (15-20 mm) aranéeux (couverts de poils comme une toile d’araignée).
La Bardane des bois (100 à 200 cm). Capitules + gros (25-40 mm), dotés de bractées crochues, souvent rougeâtres. Pédoncules floraux de plus petite taille que A. lappa.
Feuilles radicales très larges, portées par des pétioles creux.
Cette plante se rencontre dans les bois frais et humides et sur le bord des chemins forestiers.
Arctium Lappa, Bardane commune, (100 à 250 cm). Gros capitules (30-45 mm) avec des bractées crochues, vertes. Inflorescences terminales assez larges (en corymbe) avec de longs pédoncules d’au moins 4 cm.
Feuilles basales très grandes à pétioles pleins.
Plante des friches et lisières sur sols riches.
A ne pas confondre avec A. nemorosum.
Ce sont des plantes bisannuelles.
Arenaria serpyllifolia, Sabline à Feuilles de Serpolet
Une petite plante (3 à 20 cm de haut) qui forme une touffe ramifiée, un peu tapissante.
Très petites feuilles opposées, sessiles (sauf les inférieures). Elle fleurit en mai à août. Les fleurs, blanches, font à pleine 5 mm et les sépales dépassent les pétales.
Elle pousse souvent dans les sols sableux, dans les interstices des vieux murs et des pavés.
Arum maculatum, Arum Tacheté, Arum sauvage, Gouet Tacheté
B
Sauf erreur, Barbarea vulgaris, Barbarée Commune
Bellis perennis, Pâquerette
Elle fleurit toute l’année mais moins l’hiver. La fleur se ferme la nuit (phénomène de nyctinastie) et aussi un tout petit peu avant la pluie, ce qui permet de prévoir les averses 😉
On la trouve sur des sols un peu humides et compacts, dans des végétations très rases, riches, souvent piétinées, notamment dans les pâturages, les pelouses, sur le bord des chemins,…
Les feuilles sont comestibles crues (léger goût de noisette, un peu acre) ou comme condiment dans une sauce pour accompagner le riz ou le poisson.
Les boutons floraux peuvent être utilisés crus dans des sandwichs, des soupes ou des ragoûts, se conserver au vinaigre comme les câpres.
Les fleurs semi-ouvertes ont un léger goût de noisette (elles deviennent +amères en s’ouvrant).
La pâquerette est aussi utilisée en phytothérapie.
Bryonia dioica, Bryone Dioïque
C
Capsella bursa-pastoris, Bourse à Pasteur
Cardamine flexuosa, Cardamine Flexueuse, Cardamine des Bois
Cardamine hirsuta, cardamine hérissée
Une sauvage comestible en salade, riche en vitamine A et C, au goût piquant comme le cresson.
Une touffe de feuilles composées et arrondies, surmontée de minuscules fleurs blanches, fines et légères. Elle se ressème abondamment
Cardamine pratensis, Cardamine des Prés, Cresson des Prés
Une ravissante plante sauvage offrant, en avril-mai, une grappe légère de fleurs à 4 pétales rose-lilacé. Les jeunes feuilles, avant la floraison, sont comestibles et ajoutent à nos salades composées, sandwiches et fromages frais un fort goût de cresson épicé, avec plus ou mois d’amertume… On utilise aussi les feuilles en tisanes.
Mais n’en cueillez pas trop car la Cardamine des Prés est aussi la plante hôte des chenilles de certains papillons (l’Aurore, la piéride du navet et la piéride du chou)
Un article sur la cardamine pratensis (clic)
Carduus, chardon
Centaurea (sauf erreur Centaurea jacea, Centaurée Jacée)
Chelidonium majus, Grande Chélidoine
Chenopodium album, Chénopode Blanc, Ansérine Blanche
Cichorium intybus, Chicorée Sauvage, Chicorée Amère
Extrêmement commune dans les prés ou au bord des chemins, elle est cultivée dans certains pays. La racine torréfiée de la chicorée sauvage est utilisée comme succédané du café.
On peut consommer les jeunes feuilles en salade, dès le mois de février, mais elles ont de l’amertume. Elles contiennent des vitamines (B, C, C2, K) et des sels minéraux (phosphore, sodium, magnésium, manganèse, fer, cuivre, calcium, potassium…).
La plante a de nombreuses propriétés médicinales.
Ses tiges sont longues et fines, jusqu’à 1 m de haut, avec de fins rameaux rigides formant un angle obtus. Les feuilles basales en rosette ressemblent aux feuilles de pissenlit.
Elle fleurit de juin à septembre. Les fleurs de 3-4 cm, bleues, ou parfois roses ou blanches, s’épanouissent à l’aube, orientées vers l’est, et se referment définitivement avec le soleil, (phénomène de photonastie). Ainsi, il y a peu de fleurs à la fois.
Si on veut la cultiver au jardin, on peut récolter les graines en fin d’été, vers septembre, et les semer directement en place, dans les zones un peu sauvages ou sèches (en tenant compte de sa racine qui est pivotante).
Clinopodium vulgare, Clinopode Commun, Sariette Commune, Grand Basilic
Convallaria majalis, Muguet
Convolvulus arvensis, Liseron des champs
Ses jolies fleurs en trompettes blanc et rose s’épanouissent le jour, offrant leur nectar aux abeilles et aux syrphes, et se referment le soir (nyctinastie).
C’est une vivace rampante ou grimpante, pouvant atteindre 2m, qui pousse aussi bien en terrains cultivés que dans les terrains vagues, au bord des chemins ou dans les gazons tondus à ras. Elle se propage rapidement via la dissémination des graines par les oiseaux. La graine peut rester en dormance dans le sol, mais la dormance est levée si le sol est compacté et riche en azote.
Ses feuilles infusées ont des propriétés laxatives.
Convolvulus sepium, Liseron des Haies, Grand Liseron
Cymbalaria muralis, Ruine de Rome, Linaire cymbalaire, cymbalaire des murailles
D
Daucus carota, Carotte sauvage
La carotte sauvage est une ombellifère qui se reconnaît à la présence d’une seule minuscule fleur sombre au centre de l’ombelle. Feuilles tri-pennées, Tiges vertes poilues (sans coloration violette ou rougeâtre). Feuilles froissées et racine ont une odeur caractéristique de carotte.
On la rencontre dans les prés, les chemins et les coteaux secs, en sols riches, chauds, ensoleillés, où elle fleurit de juin à septembre.
Elle s’adapte à son environnement : basse dans le petit pré régulièrement tondu, elle peut faire presque 1m en sol riche non fauché.
Riches en nectar et en pollen, les fleurs offrent le gite et le couvert aux abeilles solitaires, syrphes, guêpes, coléoptères (leptures, œdémères, téléphores), punaises arlequin, araignées, sauterelles, papillon (Machaon), chenilles de Machaon…
Les oiseaux apprécient les graines. Un vrai trésor pour la petite faune!
La racine est comestible et les graines en infusion ont des vertus médicinales mais attention de ne pas confondre avec la ciguë (Conium maculatum) qui est mortelle !
Dianthus carthusianorum, Oeillet des chartreux
Une touffe de feuilles de 10 cm et de longues tiges fines et raides portant au sommet des bouquets aplatis de fleurs simples, rose vif. Floraison en juin-juillet.
Il pousse en sol drainé, pas ou peu acide, au soleil ou à mi-ombre.
Dipsacus fullonum, Cardère sauvage, Cabaret des oiseaux
E
Elymus elymoides, une espèce de seigle sauvage appelée queue d’écureuil.
Epilobium, Epilobe
Equisetum arvense, Prêle des Champs
Eranthis, également appelé Aconit d’Hiver, Helloborine jaune
Petite plante bulbeuse qui fleurit très tôt en fin d’hiver, en même temps que les perce-neige! Les fleurs solitaires aussi jaunes que des boutons d’or, portées par de courtes tiges, s’épanouissent presque au ras du sol, comme posées sur une collerette de feuilles vertes.
Elles ne s’ouvrent complètement qu’en plein soleil et se referment la nuit ou les jours gris.
Elles se naturalisent facilement dans les sous-bois clairs, en sols frais et forment progressivement de larges tapis fleuris.
Erigeron canadensis, Érigéron du Canada, Vergerette du Canada
Erodium cicutarium, communément appelée Bec-de-grue à feuilles de ciguë, Érodium commun
Les amérindiens la consommaient crue ou cuite.
Eupatorium cannabinum, Eupatoire à Feuilles de Chanvre
Euphorbia cyparissias, Euphorbe Petit-Cyprès, Euphorbe Faux Cyprès
Euphorbia lathyris, Épurge, Euphorbe Épurge
F
Ficaria verna, Ficaria ranunculoides ou Ranunculus ficaria, ficaire fausse-renoncule
Les feuilles en cœur apparaissent en hiver et forment des tapis denses (H 5 à 20 cm). Floraison de mars à mai, avec des petites fleurs jaune vif.
Elle colonise les sous-bois frais, les bords de rivières, les fossés, les prés ou le pied des haies, empêchant toute concurrence (effet allélopathique, inhibant envers les autres plantes).
Elle indique souvent un sol neutre, riche mais mal drainé.
Comme c’est l’une des premières fleurs après l’hiver, elle est intéressante pour les butineurs.
A la fin du mois de mai, la plante fane et disparaît jusque l’année suivante.
La toxicité de la ficaire est relative et dépend du stade de développement de la plante.
Elle contient de la proto-anémonine, une substance qui est irritante pour les muqueuses et dont la teneur augmente pendant et après la floraison.
Mais on peut consommer le jeune feuillage avant la floraison car à ce stade sa teneur est encore assez faible dans les feuilles. Goûtez donc seulement les jeunes feuilles, dans une salade mixte ou ciselées dans du fromage blanc, pesto et vinaigrettes…
Clic pour voir mon article sur la ficaria verna
Fumaria officinalis, Fumeterre Officinale
G
Galium aparine, Gaillet Grateron
Plante médicinale et comestible.
En promenade, on s’amuse souvent à plaquer les feuilles ou les akènes munies de crochets du gaillet grateron sur les vêtements de nos compagnons!
Mais on sait moins que les jeunes tiges et feuilles se dégustent crues ou cuites, en pesto ou en potage par exemple. Elles ont un goût de pousses de petit pois. Mais crues, leur texture est désagréable en bouche à cause des petits crochets (d’ailleurs, on l’appelle aussi Gratte-langue).
Galium mollugo, Gaillet mou, Caille-lait blanc
Galium odoratum, aspérule odorante
Galium verum
Des corymbes de petites fleurs jaunes. Tige fine portant des feuilles fines et linéaires, ressemblant aux aiguilles de l’if.
Geranium pratense, Géranium des prés
Geranium robertianum, Herbe à Robert aussi appelé Herbe rouge, Bec de grue
Geranium rotundifolium, Géranium à feuilles rondes
Le géranium molle et le géranium rotundifolium fréquentent les mêmes milieux. Ils aiment la chaleur et colonisent les cultures, les prairies, les bords des routes et les terrains vagues. Plante indicatrice de sols très azotés.
Tous deux ont des feuilles assez rondes et palmatifides (souvent alternes chez G. molle tandis qu’elles sont opposées chez G. rotundifolium).
Le Géranium mou (Geranium molle). Tige poilue. Petites fleurs à 5 pétales échancrés. Feuilles douces, rondes, souvent alternes, palmatifides, en cinq à sept lobes, chaque lobe étant lui même divisé en trois à son extrémité.
Geranium rotundifolium (Géranium à feuilles rondes). Feuilles palmatifides, plutôt rondes, opposées. Fleurs dont les pétales ne sont pas (ou très peu) échancrés, avec un bord presque droit.
Geum urbanum, benoîte commune
Sa racine est comestible et médicinale. Elle a un goût de clou de girofle. On peut la consommer fraîche ou sèche, notamment en infusion ou pour aromatiser un vin chaud…
Glechoma hederacea, Lierre terrestre
(clic) une vivace rampante qui se plait à l’ombre. En tisane, ses feuilles soulagent les affections pulmonaires (toux, asthme, bronchite..).
H
Heracleum sphondylium, Berce Sphondyle, Berce Commune, Grande Berce
Hieracium murorum, Épervière des murs
Hypochaeris radicata, la porcelle enracinée, plante herbacée vivace à fleurs jaunes, de la même famille que le pissenlit. Les tiges florales mesurent généralement entre 30 et 70 cm de haut. Les rosettes de feuilles velues sont plaquée au sol passent sous les lames de la tondeuses et résistent bien au piétinement.
Grâce à son système racinaire pivotant bien développé, elle s’adapte très bien à la sécheresse et au soleil. Elle pousse dans les champs, prairies, chemins, talus, dans le sable ou entre les pavés des trottoirs…
Toxique pour les chevaux.
Hypochaeris radicata, la porcelle enracinée, plante herbacée vivace à fleurs jaunes, rosette de feuilles velues plaquées au sol
L
Lactuca serriola, laitue scariole, laitue sauvage
Lagurus ovatus L., Lagure oriental
Lamium album, ortie blanche
Pistou d’orties : Avec des gants, récoltez et lavez les sommités des tiges d’orties.
Proportions : 1/3 d’herbes, 1/3 de fruits secs (pignons de pin, noisettes, amandes ou noix), 1/3 d’huile d’olive, et pour 250 g de ce mélange, une pincée de sel, 1 gousse d’ail et le jus d’un citron. Mixez le tout. Dégustez sur des toasts ou sur des pâtes… On peut utiliser la même recette avec des feuilles d’aegopode crues ou avec de jeunes feuilles de plantain (préalablement blanchies, avec un petit goût de champignon).
Lamium purpureum, lamier pourpre
Annuelle comestible, médicinale. Hauteur 10 à 20 cm, Tige carrée. Floraison pourpre de mars à novembre-décembre
Les feuilles aromatiques dégagent une odeur poivrée quand on les froisse. Elles sont entières dentelées, et velues, vertes en bas de la tige, elles prennent une couleur pourpre dans la partie supérieure de la plante.
Il est une source importante de pollen et de nectar pour les abeilles et autres insectes, qui ont moins de nourriture à disposition en mars-avril.
Le lamier pourpre est comestible. Il contient beaucoup de fer et autres sels minéraux.
Les feuilles et les sommités fleuries peuvent être ajoutées aux salades ou hachées, pour agrémenter les sauces (léger goût de champignon). On peut aussi le manger cuit, sauté à la poêle (beignets, omelettes, soupes).
Les fleurs sont également utilisées pour préparer des tisanes contre la bronchite.
Les feuilles lavées et broyées sont un excellent désinfectant et cicatrisant, en cataplasme sur les plaies.
Leucanthemum vulgare Lam., Marguerite commune
Linaria vulgaris, linaire commune
Elle fleurit de la fin de l’été à l’automne. Hauteur jusqu’à 60 cm. Elle se propage par semis ou via de courts stolons. On la trouve au bord des chemins, dans les prairies sèches, sur les talus, remblais… Elle se plaît au soleil et tolère bien la sécheresse grâce à ses racines qui s’enfoncent profondément dans le sol.
Lotus corniculatus, Lotier Corniculé
Lychnis flos-cuculi, Lychnis fleur de coucou, Silene flos-cuculi
M
Malva alcea, mauve alcée
Matricaria chamomilla, Camomille Sauvage, Matricaire Camomille, Petite Camomille
Medicago arabica, La luzerne d’Arabie ou luzerne tachetée
Medicago lupulina, Luzerne Lupuline, Minette Dorée, Petit Trèfle Jaune
Une plante dont le feuillage ressemble à s’y méprendre à celui du trèfle, c’est une toute petite luzerne aux minuscules fleurs jaunes de 3 mm à tout casser.
Myosotis
O
Oenothera biennis, onagre
Une plante appréciée pour ses graines qui servent à l’élaboration de l’huile d’onagre, riche en oméga 6 et acides gras essentiels, d’où son grand intérêt thérapeutique.
L’onagre est une plante bisannuelle (la première année, elle ne produit que des rosettes de feuilles. Les fleurs n’apparaissent qu’à partir de la deuxième année).
Reconnaissable par ses fleurs jaune vif, l’onagre est de plus en plus cultivée comme plante ornementale ou plante médicinale.
Onobrychis viciifolia, sainfoin cultivé
Origanum vulgare, origan, marjolaine sauvage
Comestible, on l’utilise comme condiment.
Plante à la tige carrée (famille des labiacées). Les feuilles froissées dégagent une odeur agréable. Feuilles entières, d’abord allongées puis devenant plus rondes lorsqu’elles grandissent. Tiges et rameaux rougeâtres et poilus. Bords des feuilles poilus si on regarde à la loupe.
Facile à identifier quand elle est en fleurs (juillet-septembre): Corolles à deux lèvres, fleurs bicolores (rose pâle à calice pourpre) disposées en groupes arrondis, aux extrémités des tiges.
Oxalis stricta, oseille
P
Papaver dubium, pavot douteux, Petit coquelicot
C’est un cousin du Pavot somnifère, proche du Coquelicot mais beaucoup plus petit (hauteur 30-60 cm avec des corolles de 2 à5 cm de diamètre), de couleur plus claire et ses 4 pétales ne se chevauchent pas. Ses capsules de graines sont bien plus longs que larges.
Il pousse dans les terres meubles et les anciennes friches. La floraison a lieu de mai à juillet.
Papaver rhoeas, Coquelicot
Plantago lanceolata, Plantain Lancéolé
Plantago major, Grand plantain
Polygonatum multiflorum, Sceau de Salomon multiflore
Potentilla indica (anciennement Duchesna indica), fraisier des Indes
Fleurs jaunes, faux-fruits dressés au goût insipide, consommation déconseillée! (Clic)
A ne pas confondre avec les fraises des bois !
Primula veris, Primevère officinale
primula vulgaris, primevère commune
Prunelle, brunelle
R
Ranunculus acris, Renoncule âcre, bouton d’or
Reseda lutea, Réséda Jaune
Rumex, Oseille sauvage, Patience
Il existe plusieurs espèces de Rumex. Ils poussent sur les sols tassés, mal drainés où ils peuvent vite devenir envahissants.
Le Rumex obtusifolius (à feuilles obtuses) est comestible et est riche en fer.
Comme pour la rhubarbe, ce sont les pétioles qui se consomment (càd la base des feuilles qui les relient à la tige).
Rumex obtusifolius se reconnaît aux lobes bien marqués de la feuille.
On pourrait confondre avec les feuilles de la grande bardane (Arctium lappa) mais le revers de celles-ci est doux, avec de petits poils blancs, tandis que l’envers de la feuille de rumex comestible est plus lisse et brillant. (Pas d’inquiétude, les deux se mangent).
S
Salvia pratensis, sauge Commune, Sauge des Prés
Sanguisorba minor, Petite pimprenelle
Aromatique sauvage méconnue. Les feuilles ont un goût qui rappelle celui du concombre, s’utilise pour agrémenter les salades.
Scabiosa
Senecio vulgaris, Séneçon Commun, Séneçon Vulgaire
Silene dioica, silène dioïque, compagnon rouge
Silene latifolia, Compagnon blanc, appelé aussi Lychnis à grosses graines et Silène à larges feuilles,
Silène vulgaris, Silène enflé, Silène commun
Stellaria holostea, Stellaire Holostée
Stellaria media, Stellaire intermédiaire, Mouron blanc
Symphytum officinale, Consoude Officinale, Grande Consoude
T
Tanacetum vulgare, tanaisie commune
Taraxacum officinale, pissenlit
Goûtez une salade de jeunes feuilles de pissenlits, avec 1 échalotte hachée, quelques lardons fumés et un oeuf, sel, poivre, huile d’olive et vinaigre de cidre… Un régal!
Clic pour lire la Recette de la cramaillotte, une confiture de fleurs de pissenlits
Thymus, thym
Trifolium campestre, Trèfle Couché, Trèfle Champêtre
Trifolium pratense, Trèfle des Prés, Trèfle Violet
Une véritable bénédiction pour les sols car il structure et enrichit le sol. Il reste vert toute l’année et nourrit les butineurs…
Trifolium repens, Trèfle blanc
V
Verbena officinalis, verveine officinale
Veronica chamaedrys, Véronique Petit-Chêne, Fausse Germandrée
Vicia hirsuta, Vesce hérissée
Vicia sativa, Vesce Commune, Vesce Cultivée, Vesce Fourragère
Vicia villosa, Vesce Velue, Vesce de Cerdagne, Vesce de Russie
Viola arvensis, pensée des champs, Fleurs sauvages
Viola odorata, violettes des bois, violette odorante
Viola reichenbachiana., violettes des bois
Note : soyez prudents et respectueux : la cueillette sauvage comporte des risques, pour la santé et pour l’environnement. Il est capital de se former à l’identification des plantes et aux règles de cueillette!
Sources :
– Le chemin de la Nature
– Ecoflora.be
– Planteset.com
– Florealpes.co
– notesdeterrain
Fameux inventaire!! J’en reconnais pas mal dans mon environnement dont j’ignorais le nom, merci Malorie!
Quel travail, bravo une vrai encyclopédie. A mettre de coté comme tous vos documentaires. Un grand Merci.
marie
Vos articles sont bien intéressants à lire pour qui aime la nature
Attention à l’ail des ours dont les feuilles ressemblent à celles du muguet en l’absence de fleurs
Il faut s’assurer que toutes les parties de la plante sentent bien l’ail avant de le cuisiner
Sinon il s’agit d’une petite plante bien agréable qui se ressème facilement en sous-bois
Bonsoir Maryse
un doc super intéressant; j’essayerai de le sauver en pdf, car je peine parfoir à identifier les plantes sauvages ici dans le Parc Nature Commémoratif de Goesnes.
qui sait un jour vous trouverez peut-être le temps de venr visiter nos 3 Musées, ma roseraie experimentale, le sentier Couleurs/Senteurs/Saveurs ou encore le Parc de Goesnes.
Merci encore
Dany
Bien lebonjour.
Dany
Très intéressant, cela a dû prendre énormément de temps je suis très impressionnée .
une sorte d’herbier en photos et commentaires.
Eh ! Quel travail pour réaliser un pareil répertoire ! C’est presque une encyclopédie !
J’ai fait quelques découvertes !
Merci pour cette liste sur laquelle il faudra revenir…
Magnifique « exposé « ! Les photos sont parfaites ; les descriptifs faciles à lire : que du plaisir à parcourir autant de beautés sauvageonnes , même si parfois elles nous envahissent ..
que des petites merveilles…..quel travail !
Bravo et merci pour ce bel herbier.
Bernadette.
Bonjour Malorie
Merci pour ce post fort intéressant
j ai croisé lors d un stage Véronique MURE botaniste méditerranéenne et laisse en réf son dernier livre que j ai chroniqué sur Babelio à sa sortie.
Sa conférence est agréable à suivre ,agrémentée de son accent ensoleillé.
suivez son parcours qui nous ouvre vers un avenir chaud et sec comme elle le note …
https://www.uzessentiel.com/blog/nature/rencontre-avec-veronique-mure-restauratrice-et-creatrice-de-jardins.html
http://architecturesenligne.org/video/veronique-mure-version-longue/
Quel beau travail ! Merci !
Pourquoi pour l’ortie ne doit on prendre que les sommités ?
Parce qu’elles sont plus tendres je suppose… On conseille généralement de consommer les jeunes pousses ou les sommités des plantes déjà grandes.
On les rencontre souvent…
On essaie de retenir tous leurs noms mais la mémoire flanche parfois…
Grace à cette belle liste on pourra « réviser ».
Un grand merci pour cette somme de travail remarquable.