D’emblée, c’est ainsi qu’elle s’est présentée lors de notre première rencontre: « Je suis une impatiente! », m’a-t-elle dit!
Aussi, quand à la fin du coaching, Soumaya m’a dit qu’elle allait tout de suite s’atteler à la création du premier parterre, le long du mur, mais qu’elle attendrait l’automne pour planter le second, plus petit, au fond du jardin, afin de pouvoir tester la technique de la lasagne sur cette partie… J’avoue, j’ai mis sa parole en doute!
Pourtant, aussitôt dit, aussitôt fait, toute impatiente qu’elle était, elle a tenu bon: les plantes que j’avais suggérées ont été commandées l’après-midi même chez son pépiniériste pour la première étape mais le second massif attendra bel et bien la fin de l’été… La lasagne est en place en moins de temps qu’il ne faut pour le dire…
Son mari et son fils profitent du délais de livraison des végétaux pour déjà préparer le sol à l’emplacement du nouveau massif que nous avions tracé au sol : ils commencent par arroser la terre, très dure à cause de la sécheresse, puis ameublissent toute la surface avec un apport de terreau de qualité et d’amendement organique.
Quand j’y reviens 2 semaines plus tard pour aider à planter les vivaces livrées, on peut se mettre au travail immédiatement car notre impatiente a gagné du temps en disposant les pots dans le parterre, tel que je l’avais dessiné sur un rapide croquis lors du premier rendez-vous.
Je n’ai qu’à corriger les espacements et faire quelques ajustements pour introduire ses coups de cœurs de dernière minute. Trouvant certaines plantes trop chétives, et craignant de devoir attendre trop longtemps pour avoir un résultat satisfaisant, Soumaya a racheté en jardinerie certaines vivaces en double exemplaire.
Les impatients sont incorrigibles! 😉
Les plantations sont rapides tant la terre est souple et agréable à travailler! Monsieur a fait du bon boulot! A 4 mains, on avance vite!
Un bon arrosage, paillage, arrosage… J’ai semé à la volée quelques graines d’annuelles pour apporter une touche de naturel… Et le tour est joué! Il n’y a plus qu’à profiter cet été… et arroser généreusement, chaque semaine, sans faute!
Certains arbustes en place mais mal exposés devront être déplacés à l’automne. Ce sera un bien meilleur moment pour garantir leur reprise!
Et au vu de l’évolution de la lasagne, on y transplante déjà des plants de courgettes et potirons qui étaient trop serrés dans le potager en carré. Là, ils vont pouvoir se développer à leur aise, couvrir les cartons de la lasagne et profiter de tous les nutriments à leur pied…
Je ne pars pas sans donner quelques conseils pour chouchouter l’érable en pot qui trône à mi-ombre, au fond du jardin…
Vous aurez deviné? Il n’a fallu que quelques jours pour que je reçoive cette photo de l’érable rempoté dans un pot plus grand avec le substrat adéquat. Il va être bien là!
Il reste à mon impatiente un chèque cadeau d’1 heure de coaching-jardin à utiliser quand elle en aura besoin… On se revoit donc cet automne pour planter le massif de la lasagne ou alors en fin d’hiver pour un cours de taille et palissage du beau rosier blanc qui orne un mur du jardin…
En attendant, on a enlevé quelques feuilles tachées de marsonia et on a observé quelques insectes « amis du jardinier » qui viennent dévorer des pucerons…
C’est décidé, on arrête les pulvérisations de savon noir qui nuiraient à ces insectes auxiliaires!
C’est chouette de voir autant d’enthousiasme! Le confinement a donné le temps aux jardiniers de concrétiser leurs projets plus vite que prévu!
Voilà un jardin très prometteurs. Ah l’impatience je connais ça ! Ca nous fait soulever des montagnes. Bisous
Ah! La création des massifs, c’est ce qu’il y a de plus enthousiasmant! J’aime bien cette impatiente qui suit pourtant tous tes conseils… Bonne journée!
J’adore !
L’impatience …tu m’étonnes, on a beau être au courant …mais parfois nous trépignons…
Tu as fait une jolie scène en devenir…Qui elle, saura attendre septembre pour la suite !
Serait Salsa, cet hydrangea, je l’ai ici, il lui ressemble fort !
Belle journée
une aventure bien sympathique et un jardin plein de promesses! Bravo!
Une impatiente que tu as su « dompter » voilà qui est bien. Il faut effectivement saisir le bon moment pour planter et écouter la nature.
Belle journée et à bientôt pour un autre article qui m’intéresse toujours.
Bravo ! Dommage d’avoir choisi Iceberg, ses roses sont superbes, certes, mais son feuillage n’évite jamais d’être malade..
Celui-ci doit être là depuis quelques années déjà…
Eh oui, je le rencontre régulièrement dans les jardins de mes clients! Il est encore un de ceux qui est chaudement recommandé par les vendeurs dans les jardineries « lambda »… comme ‘New Dawn’, toujours malade aussi, ou encore comme les hydrangea ‘Annabelle’ pourtant surpassés depuis longtemps…
Cette impatiente a l’air bien sympathique ! En tout cas, déjà de très beaux résultats !
Bravo ! Ca promet ! J’aurais bien cette même impatience … mais chez elle toute la famille s’y met !
super article, bien intéressant, j’en prends de la graine (youpie le jeu de mots !!!)
Bonjour,j’avais testé la technique de la lasagne,comme vous l’aviez indiqué dans un de vos volet sur le sujet et je l’avais commencée en automne,avec piles de carton non imprimés,épluchures de légumes,feuilles mortes,terre du jardin,déchets végétaux,en différentes couches et profitant des pluies de l’automne jusqu’au printemps en le retournant de temps en temps et cela a très bien fonctionné,mon composte était bien rempli de vers. Et je pense,pour ma part que l’automne/hiver est le meilleur moment pour le faire. Bonne journée à tous.
Bonjour, je rejoins l’avis de Françoise de Marilles concernant le rosier Iceberg ! J’ai plutôt planté City of York, grimpant lui aussi mais jamais malade au fond du jardin pour cacher un mur moche. Son feuillage est superbe vert foncé vernissé, ses roses blanches elles aussi embaument tout le quartier. Une merveille ce rosier ! J’en avais deux dans mon précédent jardin qui ont enchanté les 25 ans que j’y ai passés, je ne pouvais pas m’en passer en arrivant dans mon nouveau jardin.