La première partie de cette rétrospective se situe entre le 4 et le 12 août. Malgré la sécheresse et sans aucun arrosage, le jardin offre plusieurs jolies floraisons, encore beaucoup de vert et de belles promesses de roses mais il n’est pas pour autant épargné par les brûlures du soleil qui grille certains feuillages. Petit tour du jardin…
Les rosiers se portent à merveille!
Dans une suspension sans aucun arrosage, ce sedum rampant résiste très bien à la canicule.
Si les hydrangea macrophylla souffrent du manque d’eau, les hydrangea arborescens s’en sortent mieux. Mais les rayons ardents du soleil font tout de même brunir les grosses fleurs blanches de mon Annabelle…
Mes arbres, déjà plantés depuis plusieurs années, ont des racines bien installées en profondeur qui leur permettent de bien résister.
Ici, l’amélanchier offre une ombre légère et bénéfique aux autres végétaux qui composent les massifs.
Un peu plus loin, notre jeune figuier se porte comme un charme et porte plusieurs fruits.
Aucun soucis pour la glycine qui s’étale autant qu’elle peut et que je tempère à chacun de mes retours…
Certains rosiers que je menaçais d’arracher il y a quelques années car ils ne supportent pas le climat de la Belgique, sont à présent plus beaux d’année en année. Le changement climatique leur réussit à ceux-là! Par exemple les rosiers Blush Noisette et le rosier Charles Rennie Mackintosh.
Sans conteste le plus remontant de tous mes rosiers : Bossa Nova fleurit sans interruption! Aussi, je lui pardonne son absence de parfum!
Le perovskia se moque royalement de la sécheresse.
La persicaria amplexicaule Rosea n’a pas bronché au soleil et sans eau, tandis que sa cousine Pink Éléphant est complètement grillée, pourtant à mi-ombre.
Véritable coup de cœur pour ce nouveau rosier ‘Romain Rolland’ planté en automne 2020. Comme il est encore jeune, il a reçu un arrosoir de 10 litres par mois et ça lui a suffit pour donner ces généreux bouquets d’allure champêtre qui me plaisent tout particulièrement.
Un liane remontant qui se moque de la chaleur et de la sécheresse : Roville fleurit sans cesse sur la pergola.
Planté en pot et un peu négligé par mon absence, le rosier Alex Lutz reste bien sain et florifère. Pourtant, lui aussi n’a été arrosé qu’une fois par mois, lors de mes retours en Belgique.
Les butineurs sont toujours présents au jardin. J’espère qu’ils y trouvent de quoi se nourrir et boire en suffisance.
J’ai récolté des graines de pavot, de lunaria, de linaria et d’ancolies. Rien de très original mais ce sont ces fleurs toutes simples qui se sèment facilement à la volée dans les parterres et ne demandent aucun soin.
Le rosier Salet, une santé et une générosité sans faille!
Je l’ai même planté l’automne dernier dans le jardin autour de notre appartement à Strasbourg.
Le viburnum plicatum Mariesii (à gauche, à côté du banc) est tout grillé par la sécheresse… Mais le cornus alba a côté va plutôt bien.
Le pied de rhubarbe, en pot et à mi-ombre, sans aucun arrosage, a donné des bâtons à déguster jusque mi-août cette année. Les dernières feuilles sont infestées de pucerons… et de quelques coccinelles!
Les sédums sont des vivaces précieuses: elles supportent aussi bien le froid hivernal que les sécheresses et canicules estivales.
A planter dans nos jardins du futurs!
L’heptacodium prépare une floraison spectaculaire qui attirera les butineurs…
Je vais devoir l’alléger un peu du côté où il penche…
Mon bel érable à écorce cannelle (acer griseum) devient de plus en plus beau. On voit qu’il pompe l’humidité à son pied mais en échange il ombrage les massifs.
La pelouse reverdira bien vite.
C’est une belle année pour les pommiers qui donnent une abondante récolte!
Je ne taille plus les fleurs fanées sur les rosiers qui fructifient. Ces cynorhodons restent décoratifs tout l’automne et l’hiver au jardin!
J’ai recoupé les inflorescences fanées des phlox paniculata. Avec un peu de chance, ils refleuriront en fin d’été.
Le cotinus coggygria à feuillage pourpre ne souffre aucunement, tandis que le feuillage de son voisin, le cornus florida, est tout sec et grillé par la sécheresse et la chaleur.
La conclusion semble évidente : certains végétaux s’en sortent très bien, d’autres souffrent et seront condamnés à quitter le jardin, un jour…
Vais-je m’y résoudre déjà ou attendre que la situation empire?… Question difficile! C’est tellement triste de devoir se séparer d’arbustes que l’on aime, qui sont déjà âgés et qui ont donné tant de satisfaction pendant de nombreuses années!
Pourtant, une chose est sûre, il va falloir adapter nos jardins au changement de climat. Choisir des plantes résistantes à la sécheresse mais qui tiendront la route face au froid et à l’humidité hivernales…
J’avais écrit un article sur les plantes qui pourraient convenir, si vous cherchez des pistes supplémentaires (clic ici).
Ou une liste de « plantes chameaux » (clic ici).
Ainsi qu’un article avec des conseils et astuces pour le jardin.
Merci pour ce beau partage. J adore les variétés, les couleurs.
Même constat chez moi pour le viburnum et berberis qui ont souffert, malgré les seaux d eau donnés au viburnum récemment planté. Lydie
Bonjour,
Chez moi, même constat. Les viburnum souffrent aussi malgré les arrosages. Mais ce sont surtout les cornus qui font les frais de cette sécheresse. Les feuilles de cornus kousa Christine, Venus etc… pendent tristement. Et c’est la catastrophe pour cornus controversa variegata. Je vais le perdre. De nombreuses branches se dessèchent, et meurent. Il avait déjà souffert de cela il y a deux ans, mais cette année va l’achever. Je l’avais taillé pour enlever les parties mortes mais cela continue. Par contre, le liquidambar Gun Ball, le Ginkgo biloba Mariken etc… se portent à merveille.
Bonjour Malorie,
J’ai effectivement plusieurs Berberis différents dont 4 ont terriblement souffert de la sécheresse malgré quelques arrosages; seuls ‘Limoncello’ et ‘Admiration’ ont bien résisté, mais peut-être est-ce dû au fait qu’ils sont plantés depuis plusieurs années?
Les persicaires sont toutes brûlées et tout comme toi, je taille les phlox, mais je n’ai jamais de nouvelles fleurs, pourquoi?
Sur 11 semaines, nous avons eu une fois 2L et la nuit de samedi à dimanche, nous avons eu 4l d’eau. A chaque fois que la pluie était annoncée, nous espérions, mais malheureusement les nuages ne perçaient pas au-dessus de notre jardin. On s’en souviendra de cet été!
Bonne journée.
Merci Malorie pour ce reportage. Mon viburnum « Shasta » a bien résister il se trouve au fond du terrain près d’un bois qui lui donne de l’ombre. Heureusement cet année au printemps il était magnifique. Pouvez vous SVP me donner l’adresse ou vous avez acheté votre pavot vert. Il est très beau. Merci
marie
Bonjour,
Voici un article avec ces pavots en situation ainsi que d’autres réalisations de mon amie Anne Dujeux-Legrand.
https://lesjardinsdemalorie.be/deco-de-jardin-capsules-de-pavots-en-terre-emaillee/
Je vous invite à aller voir sa page Facebook et à prendre contact avec elle si vous le souhaitez 😉
Merci beaucoup Malorie, je m’empresse d’aller sur son site.
marie