Nous avons eu 3 journées de pluie légère en alternance avec le soleil et cette météo a fait du bien à la végétation, le jardin boit, il respire,…  Quelques petites bêtes observées en cette fin avril… Des pucerons, des fourmis, des coccinelles et leurs oeufs, des crachats de coucou, un charançon, une araignée et même des momies! La vie quoi!…

Ces trucs blancs ne sont pas des petits insectes mais seulement des exuvies de pucerons, c’est-à-dire la peau morte qu’ils abandonnent lors de la mue. Pas de quoi s’inquiéter donc…

Satanée bestiole! Elle est revenue!
Ce petit charançon de 3mm sectionne les boutons de rose dans lesquels il a pondu pour que la larve se développe tranquillement au sol…
Croyez-moi celui là je le chasse sans pitié!
Il m’embête bien plus que les pucerons!

Quand je repère un bouton avec un point noir à la base, j’enlève le bouton pour ne pas laisser la larve se développer tranquillement dans le bouton floral.

Ce petit amas baveux que l’on appelle « crachat de coucou »,  ou « écume printanière », ce sont les excréments, liquides et visqueux, de la larve de cicadelle écumeuse, une sorte de petite cigale.
Cette vulnérable petite larve se nourrit de la sève des végétaux et sécrète l’excédent par son anus en y pulsant de l’air pour former ce « crachat » qui la protège contre la déshydratation et contre les prédateurs.

La coccinelle à damier tient son nom de ses motifs carrés, noirs sur fond jaune. On l’appelle parfois « coccinelle à 14 points » mais les élytres montrent rarement 14 points séparés ; plusieurs points fusionnent en de larges marques.
La forme et la taille des « points » varient selon les individus mais la couleur reste dans des nuances allant du jaune crème à l’orange clair.
Elle se nourrit essentiellement de pucerons et la femelle peut pondre jusqu’à 400 oeufs.

Le « grain de riz blanc » à côté me semble être un oeuf de syrphe ceinturé, dont la larve mangera bientôt des centaines de pucerons!

Et après avoir profité de mon jardin pour filer leur parfait amour… les coccinelles déposent leurs petits oeufs jaunes au revers des feuilles. Les voyez-vous?

Les fourmis rendent de précieux services aux jardiniers et dans une certaine mesure, elles gardent nos rosiers en bonne santé! Si, si, je vous assure! Je vous explique tout ça ici (clic)

Sauf erreur de ma part, cette petite chenille verte serait une chenille de Operophtera brumata.
Non, je n’ai pas dit Apéro! Ni Opéra…  Concentrez-vous un peu!
O-pé-RO-phtera
Ce serait donc la chenille de la Phalène brumeuse, un papillon de nuit, pas très joli.
Elle mange d’abord des bourgeons en cours de débourrement, puis des fleurs ou des feuilles. Elle ne me gêne pas, je la laisse aux mésanges!

Une « araignée crabe » change de couleur, en quelques heures, selon les fleurs sur lesquelles elle se met à l’affût. Opération camouflage!

Une sorte de petite guêpe noire, de 4 mm à peine.  Les femelles pondent leurs oeufs sur les feuilles.
En réaction, la feuille s’enroule sur elle-même. (clic ici)

Deux inconnues qui semblaient se chamailler, tourneboulant dans tous les sens.
Dans la bagarre, elles ont roulé au bord de la feuille et sont tombées… Je ne les ai plus retrouvées!
Grâce à Elmo et au blog de Lucie, je pense qu’on peut valider ce nom: Empis nigritarsis, un genre de mouches de 4 mm, présentes partout chez nous.