La Nivéole est une petite bulbeuse botanique toute simple, qui offre de gracieuses fleurs blanches en clochettes pendantes. Elle ressemble aux perce-neige mais elle fleurit plus tard, sur une tige plus haute, et à bien y regarder, les fleurs sont un peu différentes…
Le Leucojum ⬆️ ressemble aux Galanthus (perce-neige) ⬇️ mais si on les compare, on voit que les Leucojum ont 6 tépales de la même longueur, généralement avec une petite tache verte à la pointe, tandis que les perce-neige ont 3 longs tépales externes et 3 plus petits internes, souvent échancrés, présentant une ou deux macules vertes.
La hampe florale aplatie s’élève au-dessus du feuillage et porte 3 à 7 clochettes de 2 cm, pendues sur un fin et long pédoncule.
Où l’installer?
Elle se plaît à l’ombre claire, dans les milieux frais à humide, les zones un peu sauvages, les prairies naturelles, au bord des cours d’eau ou sous les arbres caducs dans un sous-bois clair, en sol riche, même lourd, où elle se naturalise facilement sans demander aucun entretien (si ce n’est diviser les touffes devenues trop importantes après quelques années).
Plantation en automne (de septembre à décembre, hors gel, profondeur: 8-10 cm), à l’abris des arbres caducs ou sous des vivaces de large développement qui leur feront de l’ombre l’été pour garder le bulbe au frais.
(À l’achat, n’achetez pas des bulbes qui ont séché des semaines dans un sachet…).
On cultive au jardin:
– Leucojum vernum, la nivéole de printemps (floraison en février-mars, H 20 cm)
– Leucojum aestivum, la « nivéole d’été » dont le nom prête à confusion puisqu’elle fleurit aussi au printemps (floraison toute blanche en avril, H 50 cm).
Jolis mariages
Dans le pré devant chez moi, elles viennent tout juste de terminer leur floraison, en mélange avec des tulipes, narcisses et muscaris… Les jacinthes des bois prennent maintenant le relais, puis tout sera tondu…
Elles me plairaient particulièrement dans une ambiance de sous-bois frais, entourées de fritillaires, anémones blanda, violettes, cyclamens, avec les feuillages des fougères, des arums sauvages, des héllébores et des hosta, ou des narcisses, jacinthes des bois, primevères, Brunnera macrophylla, un dicentra (cœurs de Marie), des myosotis…
Multiplication
Ils se multiplient spontanément par semis et par bulbilles.
On peut facilement diviser les grosses touffes « en vert », c’est à dire après la floraison, alors que le feuillage est encore vert, comme on le fait avec les touffes de perce-neige (voir ici). Ainsi, les plantes restent florifères.
Replantez les bulbes directement en place pour ne surtout pas les laisser déssècher.
J’adore cette petite fleur que j’ai repiqué au jardin il y a quelques semaines. Je croise les doigts pour qu’elle revienne en beauté l’an prochain. Merci pour ce bel article. Bisous
Une petite fleur blanche ravissante que je vais tenter dans ma terre argileuse. Elle est délicate et tout en finesse. Merci pour ton article. Béné
Je l’ai au jardin et je l’adore. Par contre bien marquer son emplacement, sinon on a vite donné un coup de bêche là où il ne fallait pas. Bises
Merci beaucoup pour ces précisions. Une voisine m’en a donné il y a quelques années… et je croyais que c’étaient des nivéoles de printemps. Je les adore, elles se multiplient facilement même dans mon sol argileux.
J’ai rencontré cette plante en Angleterre et j’en ai ramené. Ça se propage doucement mais sûrement. J’aime beaucoup