Cette bulbeuse sort de l’ordinaire avec ses pétales blanc-bleuté traversés d’un fin trait bleu ciel. Je la trouve élégante mais assez discrète avec ce teint pâlichon. Il faut lui trouver des faire-valoir et l’installer près d’un lieu de passage pour pouvoir la contempler de près…
Il me semble qu’elle serait idéale pour ponctuer une scène d’ombre claire, sous les arbres caducs, au milieu des feuillages dans toute une gamme de verts et de pourpres qui la mettront en valeur, et sous des hostas qui développeront leur feuillage plus tardivement…
Ou alors on peut exposer ces petits bijoux en compagnie d’autres floraisons précoces d’un bleu-violet plus soutenu, comme des jacinthes sauvages, des chionodoxa, des crocus, des anémones blanda, des muscaris ou des iris reticulata… qui fleuriront en même temps, à partir de février-mars. On pourra aussi l’associer à d’autres floraisons précoces telles que les narcisses botaniques, l’anémone nemorosa, l’ail des ours,…
Tout comme la jacinthe sauvage, le Puschkinia pousse dans les sous-bois frais où il se naturalise.
Originaire des zones humides et prairies alpines, le Puschkinia scilloides se plaît à mi-ombre, en sols profonds et riches, légèrement acides.
Puschkinia Libanotica ressemble à s’y méprendre à Scilla mischtschenkoana Tubergeniana, avec laquelle je l’avais d’ailleurs confondue! Merci aux lecteurs du blog qui m’ont permis de faire la correction et particulièrement à Dudu qui m’a donné les détails permettant de les différencier!
« Chez Puschkinia, les étamines à larges filets joints forment comme une sorte de tube ».
Scilla mischtschenkoana Tubergeniana est une candidate idéale pour s’adapter aux changements climatiques car, de par ses origines, elle résiste aux hivers très froids et aux étés très secs.
Elle se naturalise facilement au soleil ou à mi-ombre, dans tout sol ordinaire bien drainé, en lisière de sous-bois, au bord d’une allée ou dans une rocaille ensoleillée, même en terrain pauvre et caillouteux… Il suffit de lui éviter l’humidité qui ferait pourrir les bulbes.
Quelles beautés ! Elles sont romantiques à souhait dans leur jolie robe bleue ..
Reste à trouver des bulbes assez solides pour qu’elles se propagent , car c’est
en large groupe qu’elles illuminent le mieux un coin sombre du jardin .
Je l’aime beaucoup! On oublie son trait bleu, qui disparaît sur les vieux bulbes, et elle fait de jolis ilots de blancheur ça et là dans le jardin. C’est une fidèle en plus!
Bien jolies fleurettes qui ressemblent aux Scilles du Liban alias Puschkinia ‘libanotica’
ils sont beaucoup plus tardifs que les tubergianna. pour apprécier les minimes différences entre tous ces bulbes , cf Pacific Bulb Society très complet!
ah oui en effet, on dirait des jumelles, c’est à s’y méprendre !…
Très jolie!!! C’est vrai que cette couleur n’est pas fréquente
Puschkinia et Scilla mischtschenkoana sont tellement similaires que les photos illustrent … Puschkinia : on voit bien les étamines à larges filets joints formant comme une sorte de tube, typique de Puschkinia. On retrouve presque cette caractéristique chez certaines Scille du sous-genre Chionodoxa sauf que les filets n’y sont pas soudés..
Merci beaucoup pour ces infos pertinentes pour les différencier! La correction est faite dans l’article. Merci encore! 😉