Avec ses boutons blanc verdâtre et ses roses joufflues qui rechignent à s’ouvrir pleinement, laissant juste deviner les multiples pétales de couleur crème-rosé, ce rosier particulier ne passe pas inaperçu et ne fait d’ailleurs pas toujours l’unanimité!
L’arbuste est sain et il offre de nombreuses petites fleurs qui préfèrent le plein soleil pour s’épanouir au mieux. Non parfumé, ou si peu, mais il offre une deuxième floraison abondante, parfois même une troisième vague de fleurs en fin de saison.

On peut l’installer dans un coin du jardin destiné aux fleurs à couper, ce qui était la vocation première de ce rosier lors de sa sélection. Très chic dans les décorations de mariage…
Petit bémol toutefois, ses roses aux nombreux pétales très serrés pourrissent à la pluie…

Dans son massif, Joëlle l’a judicieusement planté avec des feuillages verts, bleutés, pourpres, acidulés : fougères, euphorbes, heuchères… L’ensemble, bien qu’encore jeune, est déjà très harmonieux dans ses associations de couleurs et de feuillages.

Je le verrais bien aussi avec un saule crevette (salix Hakuro Nishiki) qui présente les mêmes teintes en panaché vert-crème-rose carné ou un hydrangea arborescens Hayes Starbust et une plantureuse graminée verte ou panachée de crème, la fine floraison d’un tellima grandiflora, des alchemilles alpina en couvre-sol… Peut-être aussi l’echinacea Green Envy ou le rosier Puccini.
On pourrait planter en arrière-plan la persicaria polymorpha que je vous présentais ici.

Il convient aussi bien aux jardins romantiques qu’à l’élégance des jardins blancs…