Ce rosier m’a littéralement fait tomber à genoux, lorsque je l’ai admiré au Grand Jardin du Théâtre des Minuits. J’aurais même pu tomber plus bas et me retrouver les pieds dans l’eau, car ‘Souvenir d’Angélique’ est utilisé ici en couvre-sol, retombant sur les rives d’un bassin.
Pour une fois qu’un rosier liane ne me prenait pas de haut, je me suis jetée à ses pieds!
Ce qui m’a séduit au premier regard…
Il faut dire qu’il était particulièrement séduisant avec son tout petit feuillage brillant et une multitude de petits boutons rosés qui s’épanouissent en pompons blancs parfumés.
Son feuillage contribue pleinement à l’effet de finesse et de légèreté.
Une ribambelle de qualités
J’aurais pu simplement me contenter de la première impression ressentie, mais en apprenant à le connaître mieux, j’ai vu s’allonger la liste de ses qualités:
Sa floraison est assez tardive par rapport aux autres rosiers lianes, elle commence aux alentours de la mi-juin ou début juillet, et cette première vague dure vraiment longtemps. D’abord très généreuse puis plus discrète mais bien présente tout de même, il se peut parfois qu’elle se poursuive sans interruption jusqu’aux gelées selon les régions… C’est à noter, si on a de la chance, car les lianes remontants sont rares!
Le petit feuillage est pratiquement persistant, restant accroché tout l’hiver sur les branches. Il n’est jamais malade.
C’est un vrai costaud qui se plait au soleil comme à mi-ombre. A l’ombre chez ma copine Laurence, il fleurit peu et ne remonte quasiment pas.
Il fructifie légèrement, offrant quelques petits cynorhodons rouge vif.
Le parfum est tantôt décrit comme « puissant », tantôt comme « léger », mais tout le monde s’accorde à dire qu’il est délicieux. Il est vrai que la notion de parfum est très subjective et que la puissance des effluves dépend bien souvent du moment de la journée, de l’épanouissement de la fleur, de la météo…
Ses longs rameaux fins et souples, munis de petits aiguillons acérés, se laissent guider facilement. On peut aussi tailler sans problème ce qui dépasse… 😉
Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue que c’est un rosier liane exubérant et qu’il sera indispensable de maîtriser au fur et à mesure les tiges qui s’allongent à toute vitesse et qui ont tendance à retomber.
Je pense que l’idéal est de l’utiliser en rosier couvre-sol, par exemple sur un talus ou sous de grands arbres, d’autant plus que le feuillage est bien dense, qu’il se marcotte très très facilement et qu’il couvre sans soucis 4 à 5 m x 3 m en 4 ou 5 ans environ.
L’utilisation qui en est faite ici, au jardin du Théâtre, me semble profiter de tout son potentiel…
Sinon, il faudra lui offrir un support aux dimensions adaptées, assez grand et large (pergola, tonnelle, arbre…) dont il retombera souplement en longues guirlandes. Mais pour une simple arche, oubliez-le, il sera impossible à dompter!
La fanaison n’est pas trop vilaine m’a-t-il semblé. De nouvelles tiges florifères remplacent bien vite les anciennes.
Mais ma pote-fleurs Marie-Noëlle trouve qu’il ne fane pas très bien car ses fleurs restent brunes sans tomber. Alors elle froisse simplement les fleurs fanées avec la main pour le nettoyer un peu.
Pour la petite Histoire
Au départ, ce rosier serait un semis spontané, un enfant du hasard, né dans l’ancienne pépinière Jensen, en Allemagne. Le rosier s’est montré extrêmement sain avec une très longue floraison en pompons blancs et un joli petit feuillage.
La pépinière a offert ce semis inédit à un couple de jardiniers amateurs, Gloria et Yves Lebellegard, qui ont créé « Le Jardin d’Angélique », en Normandie, en 1989, en mémoire à leur fille aînée, Angélique, malheureusement partie très jeune.
Le rosier fut alors nommé ‘Souvenir d’Angélique’.
Il est arrivé que Gloria en offre quelques bâtons à bouturer, à des amis de passage, amateurs de rosiers…
Parallèlement, l’on raconte que dans les années 80, le pépiniériste Philippe Viton est tombé en admiration devant un rosier grimpant, au pied d’une volière, dans un autre jardin normand. La propriétaire du jardin ne se souvenant pas de l’avoir planté là, ce devait être un semis spontané?
Pour s’assurer que ce n’était pas une variété déjà connue, il l’a multiplié et a distribué quelques « Grimpant sur la volière » à de fins connaisseurs, afin qu’ils l’observent…
Puis les années ont passé et il fut décidé de le baptiser ‘Fifi sur la Volière’ (Fifi, pour Philippe), lors des Journées de la Rose à Chaalis, en 2012.
Mais finalement, il semblerait quand même que ces deux rosiers soient identiques… Aujourd’hui, ‘Souvenir d’Angélique’ est donc très souvent vendu sous le nom ‘Fifi sur la volière’.
rosier liane ‘Souvenir d’Angélique’ (syn. ‘Fifi sur la Volière’), Hybride de wichuraiana – vigoureux liane grimpant ou couvre-sol (400 à 500 x 300 cm), remontant (07 & 09), très résistant aux maladies, parfumé**, joli tout petit feuillage sain et persistant***. Très longue floraison à partir de juillet, il se pare d’une multitude de petites fleurs en pompons blanc rosé. Végétation généreuse et rameaux souples.
Encore un qui a toutes les qualités !
On l’a quand même affublé d’un nom ridicule, le pauvre !
Bonne soirée.
Si tu préfères, tu peux l’appeler ‘Souvenir d’Angélique’ 😉
Belle semaine
J’ai installé Fifi dans un grand bac sur la terrasse pour qu’il grimpe vers la rembarde. Là il pousse vigoureusement. Il a un peu fleuri cet été après son premier printemps. Il est tout souple avec un charmant petit feuillage très vert brillant. Il a l’air de craindre les gelées, ici a 600m d’altitude, et sera à protéger cet hiver. Belle soirée.
Marie a répondu dans son commentaire: son jardin est situé à plus ou moins 500 m d’altitude, aux portes de l’Ardenne belge et ‘Fifi’ passe l’hiver sans aucun soucis et sans perdre une feuille, pratiquement !
Et Claude nous dit que ce rosier garde ses feuilles même à –17° en montagne,
Bonne semaine!
Je l’ai planté sur jardin en automne 2019 et cette année la plus longue tige a pris plus de 3 mètres 50! Il grimpe sur notre kiosque, il a fait quelques jolies fleurs blanches, les tiges de multiplient et grimpent de tous côtés , j’adore son nom
un must sur j’ai vu dans plusieurs jardins dont celui de Camille (je pense )
Oui en effet, Camille l’a aussi! 😉
3,50m en une saison!? Ce n’est pas un paresseux hein!
J’espère que le kiosque est bien grand et toi armée d’un bon sécateur et de gants épais ! 😉
oui oui, le kiosque est grand, et de l’autre côté j’ai planté Roville (en même temps que Fifi), et je l’aime déjà d’amour, il a grimpé plus de 3 mètres et a fait de nombreuses fleurs, pour la première année, la dernière il y a quelques jours!! j’adore tous tes articles sur les rosiers, tu m’as conquise avec plusieurs..
Un fabuleux rosier acheté aussi pour son nom, j’ai toujours imaginé ce Fifi prêt à prendre son envol ou à rester heureux sur la volière, il garde ses feuilles même à – 17 degrés en montagne, il est en fleurs après les autres, il est auto-nettoyant, on peut tailler tout ce qui gêne rien ne le perturbe quand on trébuche dans une allée, quand on se pique dans un massif, c’est toujours une immense tige de Fifi qui s’est égarée, il est vraiment vivant ce Fifi . Je l’adore.
Voilà encore un témoignage intéressant! Il garde donc ses feuilles malgré les grands froids.
C’est amusant, Marie trouve qu’il ne fane pas joli et chez vous il est autonettoyant… Mais chez Marie il est dans un coin très protégé du jardin. Sans doute que le vent fait tomber les pétales fanés chez vous?
Un tout grand merci en tout cas! Belle semaine!
C’est vraiment un coup de coeur pour moi et tu le décris fort bien ! C’est une bonne idée, cette utilisation dans un talus. Je viens de mettre en commentaire sur FB ce que j’en pensais : que du bien ou presque.
Ses atouts sont qu’il fleurit plus tard que les autres. Et après une première floraison abondante, il continue de donner des fleurs, un peu moins nombreuses mais assez importantes tout de même. Il n’y a pas de véritable arrêt comme chez les autres rosiers. Il n’est pas rare d’avoir encore des fleurs en décembre. Deuxième atout : il est très très parfumé et délicieusement !
Troisièmement, il garde son beau feuillage vert franc, impeccable, tout l’hiver. Quasi un persistant! Ici, j’arrive à le contenir très facilement sur une canisse en noisetier de plus ou moins 2 mètres sur 3 mètres. En revanche, je n’ai pas remarqué qu’il donne beaucoup de fruits.
La seule chose qu’on peut lui reprocher, c’est de ne pas bien faner, ses fleurs restent brunes sans tomber. Alors, je froisse les fleurs fanées pour le nettoyer. Mais au moins, ses fleurs ne sont pas abîmées par la pluie, ce qui est souvent le cas des rosiers à fleurs blanches.
Et il est trèèèèès épineux !!! Il a une place spéciale dans mon coeur car c’est un cadeau de Laetitia
Bisous !!
Pour répondre aux craintes de Christine, mon jardin est situé à plus ou moins 500 m d’altitude, aux portes de l’Ardenne belge et il passe l’hiver sans aucun soucis et sans perdre une feuille, pratiquement !
Merci Marie pour ce commentaire sur le blog! Tu confirme donc la plupart des points à part la fanaison que tu ne trouve pas belle et que je croyais correcte.
C’est drôle comme son parfum est parfois décrit comme puissant et parfois comme « léger »…
J’admire la façon dont tu as guidé ce vigoureux Fifi sur ta palissade de noisetier!
J’espère que la rentrée se passe bien ou devrais-je dire « pas trop mal » malgré les masques… Pas facile j’imagine!
Gros bisous
Ce nom m ‘ a toujours intrigué…
J ai l explication.
Hélas beaucoup trop d envergurepour mon petit jardin .
Belle journée Malo !
Je fais un peu près le même constat que Marie-Noëlle.
Sur une de mes pergola il est assez exubérant et n’a qu’une envie c’est de courir sur le sol du massif qui est à son pied.
Il est en fleurs assez tard plutôt fin juin début juillet.
Son parfum est assez fluctuant : intense certains jours, il embaume les alentours. Et pratiquement inexistant d’autres fois.
Je trouve que son parfum est très proche de celui de ‘lac rose ´ qui lui aussi a tendance à vouloir ramper. Ils ont peut-être un lien de parenté.
Pour la remontée, je constate la même chose que Marie-Thérèse : des petites fleurs qui reviennent régulièrement jusqu’en novembre ou décembre. En fait, jusqu’aux premières gelées.
La première fois que j’ai croisé ce rosier c’était au mois de novembre dans les champs de culture des roses André Eve à Pithiviers le Vieil.
C’était un jour froid humide avec du brouillard et, pour ceux qui connaissent le Loiret, il y avait cette horrible odeur âcre de betterave sucrière provenant des usines à sucre qui flottait dans l’air.
Et en me promenant dans les champs de culture je sent un délicieux parfum qui prend le dessus par moment sur l’infecte odeur des betteraves.
Le nez au vent je remonte les travées et je me trouve face a un magnifique rosier couvert de magnifiques petites feuilles bien vertes, bien brillantes et qui portait quelques petites fleurs toutes mignonnes, dans lesquelles j’ai plongé mon nez, C’était bien lui qui sentait si bon.
Bien entendu, il a aussitôt fait partie de la liste de mes futurs achats et depuis j’en ai deux dans la roseraie Truffaut et un chez mes parents à Lyon.
Pierre Adrien Lagneau alors là, tu me donne encore plus envie de l’avoir au jardin! Je t’imagine nez en avant pour trouver l’origine du parfum et tomber en plein mois de novembre gris et morne, sur un rosier en feuilles et en fleurs…
Bonjour, acheté il y a deux ans, c’est un rosier que je déteste !!
Il ne pousse pas comme je voudrais.. il grimpe très haut mais sèche et surtout il est très « rampant » (il envahie l’espace et je ne peut rien mettre à côte).
Je vais le déplacer pour essayer de le discipliner !. Le pépiniériste chez qui nous l’avons acheté l’avait mis sur une arche, dans un pot.
Cela confirme ce que je pense: il est vraiment idéal en rosier couvre-sol sur de grandes surfaces comme un talus.
Sur une arche? Cela me semble ingérable vu sa vigueur… J’espère que le pépiniériste l’a déplacé depuis 😉
Je met mon grain de sel
Pour l’avoir vu en Corrèze au jardin de Sothys en fleurs en Septembre le long d’une immense pergola
Je pense qu’il a le tempérament d’un « rambler » donc espace et ensoleillement doivent être au rendez vous
Ca devait être superbe! Donc si il se plaît, il est en fleurs jusqu’en septembre, ça c’est quand même génial! J’admire le travail de taille et palissage pour le guider sur une immense pergola!
Merci Monik!
Je l’ai aussi , encore jeune et à mi ombre , belle floraison et j’adore son parfum !
Merci! J’espère qu’il évoluera bien. Sur quel support l’avez-vous installé?
Je l’ai aussi. il ne s’est jamais montré extraordinaire. Je l’ai acheté (pour son nom) à St Jean à l’automne 2017. Il y a donc presque 3 ans…
Il fleurit peu alors qu’il est installé en plein soleil et, effectivement, semble plus vouloir courir qu’il ne grimpe.
À déplacer…peut-être…
3 ans, c’est pourtant l’âge auquel on dit que les rosiers commencent a montrer leur potentiel… Le plein soleil doit lui plaire… La sécheresse de ces derniers étés n’a peut-être pas favorisé son enracinement… Espérons que d’ici un an ou deux il te comblera pleinement!
Il semble vraiment avoir l’âme d’un grand couvre-sol… 😉
Je l’ai aussi. En plein soleil, peu de fleurs cette année par rapport à l’année dernière. Et une remontée timide. Il a 2 ans, il est encore jeune mais je l’aime bien mon Fifi.
Bises
Je suis curieuse de connaître son évolution dans les années à venir et comment il s’accommode de nos étés très secs et chauds…
Merci pour ton commentaire 😉 Bises
je vois que les avis sont différents ! en tout cas sur un talus , ou sur une grande gloriette ce rosier est certainement charmant et puis quel nom adorable ! quelquefois j’ai envie d’acheter des rosiers uniquement à cause de leur nom !
ses petites feuilles brillantes et persistantes m’attirent tout autant que les fleurs comme m’a attiré le trachelospermum jasminoide.
tu ne dis pas comment ce rosier était sous la canicule ?
Moi aussi je suis sensible aux noms des rosiers, même si ça ne suffit pas pour que je l’achète 😉
Il semble bien supporter la canicule, une fois bien installé évidemment.
Mais canicule et sécheresse prolongées freinent probablement une éventuelle remontée florale…
Bonjour, j’aurais une question qui concerne son emplacement. Il ne va pas tarder à rejoindre mon jardin et si tout se passe bien devrait courir sur la pergola. J’habite Toulouse et il sera placé sud ouest. Les étés chez nous sont particulièrement chauds, pensez vous que l4endroit lui convienne?
Tout comme Anne son nom me fait chavirer, je me vois déjà assise sous la pergola…..
Je ne le connais pas sous votre climat mais il me semble que la situation devrait lui convenir.
Comme je le dis dans l’article, il vous faudra le contenir et attacher au fur et à mesure toutes ses longues tiges volubiles. Méfiez de ses aiguillons 😉
Il me semble mieux convenir en rampant qu’en grimpant car il a toujours envie de rejoindre le sol 🙂
Bonjour Malo. Je ne veux pas aller contre l’avis de Malo mais habitant le sud ouest de la France, les Landes exactement il me semble que le sud ouest est un peu trop cuisant pour les rosiers surtout les rosiers aux couleurs claires. Ici une rose en bouton le matin est fanée ou cramée le soir. Je pense déménager quelques rosiers cet automne et les planter plus à l’ombre: est ou sud- est.
Bonjour,
Tu fais bien de donner ton avis, c’est un climat tellement différent du mien que tu sais mieux que moi comment le rosier va se comporter là-bas 😉 Merci!
Merci pour ces conseils car j’essaye de le faire grimper dans une haie de laurier mais il ne veut pas. Il s’allonge sur le sol. Je vais donc le laisser faire et arrêter de vouloir le domestiquer.
Bon WE
Si tu as la place, c’est sans doute mieux de le laisser suivre son instinct… 😉
Même si le dompter reste possible…
Chez moi il marcotte beaucoup et petite remontaison en ce moment mais feuillage frais comme l’oeil malgré la chaleur extrême de cet été et la secheresse
ici il pousse vraiment très vite (argilo calcaire pH 7,5) très florifère, parfum puissant de muguet, remontée moyenne jusqu’en Octobre, bonne fructification. il marcotte très bien et je l’ai multiplié 4 fois. Feuillage persistant en situation abritée, sinon caduque
Acheté il y a 8 ans chez André Eve.
Le mien est exubérant garde presque tout son feuillage en hiver une explosion de bouquets de petites fleurs blanches pendant plus d’un mois mais ne remonte pas chez moi…
Alors mon Fifi à moi, ce fameux Fifi sur la Volière, venant tout droit de chez…Camille R…oui, toi, tu te reconnais? Donc mon Fifi à moi, attend sans doute une volière pour s’ exprimer d’ avantage! Faut dire que depuis qu’ il est ici, Dame Nature lui fait quelques misères, peu d’ eau et ça cuit sérieux! Mais c’ est un dur, sous son nom fait de douceur, il semble avoir du caractère!
Je le cultive sur plusieurs jardins depuis 35 ans.
Il est plutôt couvre-sol mais peut grimper à 8-10 mètres pourvu de le guider sur un support dont il retombe en longues guirlandes.
Première floraison impressionnante d’abondance….accompagnée d’un parfum de cyclamen sauvage ( validé par des parfumeurs ).
Remontée assez tardive et plutôt discrète.
Feuillage persistant ++++
Taille très piquante, surtout pour éliminer le bois mort au centre de la végétation.
Très généreux en marcottes,effectivement
Ne pas oublier que son vrai nom est Souvenir d’Angélique….Fifi sur la volière est une appropriation douteuse.
Ce rosier a été offert à la Maman d’Angélique par la pépinière allemande Jensen ( aujourd’hui disparue ) comme un semis inédit.
Cette personne l’a baptisé « Souvenir d’Angélique « , sa fille prématurément disparue.
Fifi sur la volière est bien le » Souvenir d’Angélique « , cette dernière dénomination étant antérieure.
Ce n’est pas une histoire de COV,de marque déposée etc….Juste une question de respect humain !
Pour autant on ne sait rien des origines de ce rosier…ce qui est le cas de beaucoup d’autres et pour autant on ne les re-baptise pas ! Sauf lorsqu’il s’agit d’actes de commerce comme Opaline et Coraline…ce qui n’est pas le cas de « Souvenir d’Angélique » qui a été donné avec l’information de l’intention de le nommer ainsi.