Coup de coeur pour cette vivace à grandes fleurs jaune citron, oui, jaunes!
Je trouve qu’elle égaie les massifs de la fin de l’été à l’automne et se marie joliment avec les sedums, les persicaires, les asters et les graminées qui fleurissent en même temps.
En plus, elle est mellifère!

Ses grandes marguerites de 10 cm de large, jaune vif à cœur noir, fleurissent d’août à octobre.
Elle se plaît au soleil ou à l’ombre légère, dans tout sol ordinaire, pourvu qu’il soit bien drainé.
Il semblerait qu’elle s’adapte parfaitement à la sécheresse et à la chaleur ardente, comme au froid sévère.

Nouvelle au jardin, elle devrait bien s’installer à l’avenir, et même drageonner vigoureusement peut-être?
Dans une prairie, un massif ou sur un talus, on peut en planter 4 à 5 au m² car elle a un joli port compact (60 x 50 cm).

C’est une plante facile à vivre, résistant au froid et jamais malade.  Elle se satisfait d’un sol ordinaire, même sec et caillouteux, même lourd à tendance calcaire, pourvu qu’il soit drainé et au soleil.
Il suffit simplement de couper les tiges sèches à ras, en fin d’hiver (ou en novembre si les fleurs fanées vous gênent).

Début août, j’ai photographié cette toute petite punaise allongée (6 à 8 mm).
Grâce au groupe facebook « Quel est cet insecte? », on a rapidement pu identifier un Hétéroptère de la famille des nabidae.

Ces prédateurs d’insectes ou arthropodes sont de précieux auxiliaires puisqu’ils consomment de grandes quantités de parasites (notamment les pucerons).
Ils régulent leur propre population par cannibalisme quand les proies leur manquent.