Depuis quelques années déjà, les chenilles de la pyrale, un papillon venue d’Asie, attaquent les buis dans de nombreuses régions. Elles dévorent le feuillage et sont capables de défolier tout un buis en seulement quelques jours. J’étais effarée de voir les buis en Ardèche pendant nos dernières vacances.
Parallèlement, deux maladies cryptogamiques s’en mêlent! Vraiment pas drôle!
Un traitement au Bacillus thuringiensis en pulvérisation tuerait tous les insectes, y compris les coccinelles et les abeilles,…
Les pièges à phéromones marchent bien aussi mais cela demande de l’attention et de la persévérance…
Alors si la pyrale arrivait chez moi, j’arracherais mes buis sans le moindre scrupule! Mais vous n’êtes peut-être pas prêt à de tels extrêmes?
Dans ce cas, j’ai juste 2 conseils: évitez d’installer des lampes de jardin à proximité des buis car la lumière attire les papillons! Et plantez des aromatiques à côté, leur odeur brouillerait les pistes…
Mes buis ne sont pas touchés (ou pas encore?) mais j’évite dorénavant d’en planter. Inutile de tenter le diable!
D’autant plus que d’autres arbustes au feuillage persistant et à port dense, supportent très bien la taille et affichent une bonne résistance aux ravageurs et maladies.
Sur différents sites, le houx crénelé (ilex crenata) est présenté comme LA solution pour remplacer les buis… Mais avec le recul, il s’avère, d’après de nombreux témoignages de jardiniers, que ces jolis petits houx ne s’en sortent pas vraiment de manière honorable, et même qu’ils trépassent, dans bien des situations, malgré les soins qui leur sont apportés par des jardiniers avertis! Alors, que planter d’autre comme arbuste persistant?
1. Un chèvrefeuille arbustif (lonicera nitida)
J’ai dans mon jardin un chèvrefeuille arbustif taillé en « boule ». Je le trouve lumineux avec son joli petit feuillage ovale bordé de jaune tendre. Je ne connais plus son nom car je l’ai planté il y a longtemps, mais il ressemble assez à ‘Lemon Beauty’.
Lonicera nitida ‘Elegant’ avec son feuillage vert foncé ressemble davantage au buis, de même que Lonicera pileata au port plus étalé (excellent couvre-sol) tandis que lonicera nitida ‘Baggesen’s gold’ a un feuillage doré.
Il est très joli avec une lavande, une petite spirée d’été ou un petit rosier de bordure comme le classique ‘The Fairy’.
Lonicera nitida est très résistant à la sécheresse et au gel.
Il s’adapte à tous les types de sols pas trop calcaires, pourvu qu’ils soient bien drainés.
Il aime le soleil mais s’adapte à toutes expositions.
Pour former une haie basse, espacez-les de 50 cm.
Note : lonicera nitida ‘Tidy Tips’ a été primé à Saint Jean de Beauregard pour sa santé et la densité de son feuillage.
Vigoureux, le chèvrefeuille arbustif (lonicera nitida et pileata) doit être taillé 3 à 4 x/an les premières années pour qu’il se densifie suffisamment. Par après, cela dépend de ce que l’on souhaite: on peut continuer à le tailler 3 à 4 x si on veut lui garder une allure soignée, mais personnellement je ne le taille que 2 fois par an (en avril et en août/septembre) parce que j’aime aussi son côté un peu échevelé.
D’ailleurs, laissé libre, il forme naturellement un buisson arrondi, un peu hirsute, d’environ 1m.
Il convient donc parfaitement en bordure ou en haie basse ou moyenne, ou encore sur un talus, et même en pot.
2. Le fusain (Euonymus) joue admirablement les topiaires
Dans Park Allée, c’est le fusain (Euonymus) qui joue admirablement les topiaires. Son joli feuillage panaché de crème éclaire cette allée exposée au nord. Je ne suis pas tout à fait sûre de son p’tit nom à celui là non plus, il ressemble à ‘Emerald Gaiety’. En tout cas, taillé 2 fois par an, il forme un arbuste rond et touffu qui a toute sa place en bordure.
Celui-ci est issu d’une bouture d’un autre fusain du jardin qui, lui, non taillé et adossé à un muret, se comporte en grimpant. Il se prend pour un lierre mais sans les crampons! Les utilisations sont donc multiples.
Le fusain (euonymus fortunei’) est une belle alternative au buis puisqu’il convient aussi bien en haie basse (environ 1m), que sur un talus, dans une rocaille ou même en pot pour les variétés les plus compactes.
On trouve de nombreuses espèces et variétés de fusains aux dimensions variées et au feuillage tantôt vert, tantôt panaché de crème, de jaune ou même de rose.
Rustique, il se plaît au soleil ou à mi-ombre, en tout sol pourvu qu’il soit frais et bien drainé, pas trop sec.
Note : Euonymus japonicus est plus haut mais un peu moins rustique et préférera une terre pas trop calcaire, au soleil.
Pour former une haie basse, espacez les pieds de 60 cm environ.
3. Les houx japonais (ilex crenata) sont aussi appelés « houx à feuilles de buis »
On pourrait facilement les confondre avec des buis tellement ils y ressemblent. Il faut dire qu’ils ont beaucoup de choses en commun: des petites feuilles persistantes vert lustré, une croissance lente, une silhouette compacte et une bonne rusticité. Ils supportent très bien les tailles répétées (1 à 2 fois par an suffisent) et ils poussent aussi bien au soleil qu’à l’ombre.
Mais ils réclament un sol acide et humifère et ils ne tolèrent ni le soleil trop cuisant, ni la sécheresse, ni le calcaire.
Plusieurs connaissances qui les ont testés n’en sont pas du tout satisfaits, certains les ont même perdus!
Les variétés ‘Convexa’ (houx crénelé), ‘Green Hedge’ et ‘Maximo’ (pousse plus rapide, jusqu’à 2,50m selon la taille effectuée) conviennent pour la taille en topiaires ou pour former de petites haies.
Les nouvelles variétés ‘Luxus’ sont assez séduisantes: Ilex ‘Luxus Globe’ a un port naturellement arrondi et bas tandis que Ilex ‘Luxus Spire’ a un port naturellement conique (jusqu’à 1.70m x 50 cm), idéal donc en topiaire pyramidale.
Il existe également des variétés au feuillage doré, très lumineux (ilex crenata ‘Blondie’ ou ‘Golden Gem’)
4. Osmanthus x burkwoodii
Si je devais remplacer un de mes buis, j’opterais pour cet arbuste, à port compact, dont le petit feuillage persistant ressemble à celui du houx. Cerise sur le gâteau, il offre en avril une jolie floraison blanche et odorante qui fait le bonheur des insectes pollinisateurs.
Rusticité moyenne.
Il aime un sol humifère et bien drainé, même calcaire, au soleil ou à mi-ombre.
Il peut être utilisé en topiaire, en pot ou en haie (dans ce cas, espacez les pieds de 80 cm).
Il est conseillé de ne pas tailler les premières années pour ne pas gêner la croissance. Plus tard, taillez après la floraison pour profiter de son parfum!
Cet arbuste à port dressé peut atteindre 1.5 à 2m de hauteur.
Note : osmanthus delavayi est moins rustique (-10°C).
5. En situation abritée, ma véronique arbustive est magnifique (hebe pinguifolia)
Malgré sa plus faible rusticité, je ne pourrais plus me passer de ce gros coussin au feuillage gris-bleu. Pas si fragile que ça finalement puisque, à l’abri des vents froids, au soleil et dans un sol bien drainé, il s’étale largement et passe nos hivers sans broncher!
Je l’ai quand même perdu lors de la vague de froid de l’hiver 2012, mais je l’ai replanté sans aucune hésitation!
Facile, il ne demande aucun entretien! A vrai dire, il commence à être un peu trop large pour ce parterre et j’envisage de le tailler pour la première fois en 6 ans (tailler en mars/avril).
Il est idéal en bordure de massif ou en pot.
Je le présentais déjà ici clic!
6. J’ai planté il y a tout juste un an ce berberis buxifolia ‘Nana’ (épine vinette)
Il a pris place en bordure, dans mon massif jaune. Adulte, il formera un buisson de 50 cm, peu épineux et assez compact, à petites feuilles persistantes, semblables à celles du buis.
Il est couvert de fleurs jaune orangé en mai-juin.
Rustique jusqu’à -15°C, il pousse en tout sol frais, bien drainé, même calcaire, pauvre ou caillouteux, en situation ensoleillée à mi-ombre légère.
De par sa taille réduite, il est idéal en rocaille, talus, bordure de massif voire en bac sur une terrasse.
7. Un sarcococca est installé depuis ce printemps!
En janvier 2018, dans le jardin d’André Eve, un parfum suave m’a cueillie au coin d’une allée sombre et j’ai craqué pour cet arbuste tout rond, au feuillage persistant vert foncé, couvert de petites fleurs blanches qui embaument durant les mois d’hiver. J’en ai donc planté un!
Faciles de culture, les sarcococca n’aiment que l’ombre ou la mi-ombre, se contentant d’un sol ordinaire, frais mais bien drainé, neutre ou acide et à l’abri du vent.
J’ai donc judicieusement mis le mien sous les arbres, près de l’appentis à bois, pour profiter de son parfum à chaque fois que j’irai chercher des bûches pour nos flambées hivernales.
Si on ne taille pas après la floraison, des baies rouges, bleues ou pourpres, prolongent leur attrait.
Ils tolèrent parfaitement la pollution et s’accommodent du manque de soins.
Ils sont parfaits en bordure d’allée comme en haie basse.
8. L’if, taxus bacata, dont sont faits les topiaires de Versailles
Conifère d’un beau vert foncé, qui forme rapidement un cône de bel aspect.
L’if a la particularité de repercer sur le vieux bois, il supporte donc sans broncher des tailles sévères.
Il faut attendre qu’il ait atteint la taille désirée pour le tailler en hauteur car couper la flèche a pour conséquence de ralentir sa croissance. Après, on le taille les mois en A (avril et août).
Il se laisse parfaitement discipliner que ce soit en haie basse, en formes géométriques ou en immenses vagues.
Peu exigeant, il s’adapte à toutes les expositions, dans un sol frais, légèrement acide à légèrement calcaire.
Rustique, il supporte les courants d’air et les climats rigoureux. Toute la plante est toxique!
9. Le laurier tin (Viburnum tinus)
Assez rustique et résistant à la sécheresse. Sa floraison parfumée s’étale de novembre à avril.
Il se plaît au soleil, en sol ordinaire, neutre à légèrement acide, de préférence drainé et plutôt frais.
En pot, préférez une variétés naine, au port compact (par ex Gwellian).
On peut tailler après la floraison pour garder un port compact mais dans ce cas, on se prive de la fructification très appréciées des oiseaux. Ou alors, on taille après la fructification… Sachez toutefois que les fruits sont toxiques en cas d’ingestion.
10. Le laurier du Portugal (prunus lusitanica angustifolia)
Cet arbuste a une forme naturellement conique et ne nécessite donc presque aucune taille de formation et c’est tant mieux car une taille en topiaire nous priverait de sa floraison printanière, blanc pur, mellifère et parfumée….
Son feuillage brillant est plus étroit que celui de l’espèce type.
Sa croissance est lente mais il peut atteindre 4m à 5m de haut avec le temps.
Il se plaît au soleil et en sol ordinaire, même calcaire, mais bien drainé.
11. Daphne Eternal Fragrance ou D. Pink Fragrance
Je lui ai consacré un article ici : Daphne x transatlantica Eternal Fragrance
Arbuste très résistant au froid, persistant, au port compact (80 cm). Très longue floraison blanc-rosé (au moins 5 mois/an), très parfumée. Croissance lente, taille inutile.
Pour sol non calcaire, frais mais drainé, au soleil ou à mi-ombre.
Peut se cultiver en pot sur une terrasse, arrosé avec de l’eau de pluie (donc non calcaire).
12. Cotoneaster procumbens Queen of Carpets
Un joli arbuste couvre-sol non persistant mais ses rameaux nus sont couverts de petits fruits rouges décoratifs durant tout l’hiver.
Il forme un large coussin compact, de 50 cm de hauteur sur 1 mètre d’étalement.
Il est très rustique (-24°), facile de culture, en tout sol bien drainé, même calcaire. Au soleil ou à mi-ombre.
Ses toutes petites feuilles sont vert foncé avec le revers gris. Les petites fleurs simples, blanches, en mai-juin, est suivie de fruits rouges, qui persistent tout l’hiver et qui sont appréciés des oiseaux. Idéal pour former des haies basses ou couvrir un talus.
Tailler en mars Pour équilibrer la silhouette.
13. Choisya (Oranger du Mexique)
Un article sur cet arbuste persistant dont les fleurs blanches sentent la fleur d’oranger. (Clic)
Il existe des variétés naines au fin feuillage comme par exemple White Dazzler.
Mais encore…
En situation bien protégée ou dans les régions dont les hivers ne sont pas trop rudes, on peut également envisager les myrtes ou le troène delavayanum…
La myrte aux fleurs blanches délicatement parfumées en juillet-septembre, avant la fructification.
La myrte tarentine (Myrtus communis ‘tarentina’) est l’espèce qui supporte le mieux le froid (jusqu’à -12°C).
Peu exigeant, il pousse lentement dans tout type de sol bien drainé, même sec, acide à légèrement calcaire, aussi bien au soleil qu’à mi-ombre. Convient pour une haie basse en région méditerranéenne ou en situation protégée.
Le troène topiaire (Ligustrum delavayanum ionandrum – troène du Yunnan) : un arbuste à petites feuilles vertes brillantes qui supporte parfaitement des tailles répétées afin de le former en topiaire.
Peu exigeant quant à la nature du sol, mais préfère tout de même une terre fraîche et bien drainée. Au soleil ou à mi-ombre, abrité des courants d’air. De rusticité moyenne (-10° ou -15°C selon les sources).
Taillez en avril et en septembre afin de conserver une forme bien nette. Il peut atteindre 1 à 2m.
Sa floraison mellifère est suivie de baies noires qui font le régal des oiseaux en hiver.
Et vous, quelles alternatives avez-vous testé?
Les mêmes que toi ! Pas l’Hébe qui ne résisterait pas chez moi bien sûr. Et je le regrette bien. Elle est somptueuse ! Je ne me suis pas encore tournée vers certains conifères très « nana ». Pas encore tout à fait séduite …. Merci pour cet article intéressant et gros bisous !
J’en ai essayé plusieurs – même si j’ai encore réussi à sauver mes buis. J’y tiens, car j’en avais prélevé les boutures dans le jardin de ma soeur et ils ont maintenant une jolie taille bien ronde qui convient à mon petit jardin. Ilex crenata (3 exemplaires) n’a pas résisté à l’hiver et a séché lamentablement… Les fusains sont régulièrement noircis par le gel… Par contre Lonicera caprifolia se resème partout dans le jardin. Je vais tenter de les déplacer et de les regrouper …
Joli choix que tu nous as préparé. Merci!
Un super article qui nous donne beaucoup d’idées. Mais finalement peu conviennent à mon jardin avec sa terre hyper calcaire et où les températures descendent très bas. J’amende la terre et il faut que j’aille plus dans ce sens là. Je mets des euonymus partout et j’ai fait des boutures de lonicera nitida panaché mais elles sont encore petites. Je vais essayer l’if qui devrait convenir. Une plante qui marche assez bien c’est la santoline grise que je taille avant la floraison mais elle ne vieillit pas très bien alors il faut faire des boutures (sauf que j’oublie souvent!). Merci pour cet article très utile et bisous
Très bel article…je vois encore de nombreux concepteurs de jardins, planter des buis! Peut être une exigence des clients mais c’est stupide. La grosse jardinerie tout près en propose encore et encore, même sur tige cette année. Le oh green, grand enseigne proposé du ilex crenata.
De mon côté , j’adore les boules de persistants. J’ai introduit depuis longtemps les lonicera nitida, en saison je taille assez bien, même au ciseau mais tu as raison, une fois formé ça pousse moins. Je tente aussi une boule avec un if. J’ai introduit un euonymus japonica, en pot il a bien résisté à -9,5. Le viburnum tinus, je vais le garder en boule, il est abrité d’un muret et bénéficie de sa chaleur. De part et d’autre de ma terrasse , j’ai installé des prunus lusitanica angustifolia (si je ne me trompe pas) pour en faire deux grands cônes. Qu’ai je encore? Un petit thuya occidentales reinhgold qui garde un port en boule. Et je tente aussi avec un houx de nos régions. Didier Willery dit que plus on taille et moins il pousse. Bonne journée
Mon jeune jardin manque d’arbustes à feuillage persistant et j’ai dû me débarrasser de mon dernier buis. Ton article tombe à pic ! Merci Malorie pour ce que tu nous transmets 🙂
Eliminés ceux qui ne supportent pas la sécheresse, ceux qui sont un peu frileux, ceux auxquels mon sol ne convient pas, reste lonicera et euonymus qui poussent déjà chez moi et donc je suis donc sûre. Si les fusains à toutes petites feuilles étaient meilleur marché je les utiliserai probablement, idem avec les ligustrum jonandrum. Mes buis sont toujours là mais j’ai été obligée de commencer la chasse à la pyrale hier et occire le premier criocère toruvé dans les lys. Quand je vois les belles pousses tendres que font mes buis en ce moment, je comprendrais presque les chenilles, mais je ne laisserai pas faire pour autant ! A bientôt. Bises
Merci pour toutes ces idées alternatives aux buis … Nous avons fait le choix d’essayer de sauver les nôtres puisqu’ils sont déjà en place et nous en avons fait un article . Si tout le monde s’y met, nous gardons espoir !!! cependant nous renverrons nos lecteurs vers ce joli article pour ceux qui souhaitent se tourner vers d’autres arbustes .
Merci .belle journée
Bonjour,
Depuis une semaine je réfléchis à structurer mon nouveau jardin (dont une grande étendue de pelouse peu à peu convertie en massifs) avec des topiaires. Recherches faites, j’ai dressé exactement la même liste que dans cet article découvert trop tard… Effectivement, difficile de remplacer le buis par quelque chose qui lui ressemble (et au fond, ce n’est peut-être pas la bonne approche, c’est comme vouloir remplacer la viande par des steaks végétaux !)… Dans mon cas, terrain calcaire pas très ensoleillé au nord de la Loire, le choix est restreint. J’avais déjà planté, il y a un an, des berbéris buxifolia ‘nana’ et des ilex vomitoria ‘nana’. Les deux ressemblent beaucoup au buis et se comportent très bien. Ils ont l’air d’une solidité à toute épreuve. Le berbéris me paraît parfait pour des boules jusqu’à 50 cm – croissance lente mais pas trop, port naturellement arrondi, jolies petites clochettes jaune-orange, baies comestibles. Pour l’ilex vomitoria, qui est très intéressant car ses feuilles infusées (yaupon) fournissent une agréable boisson caféinée, il a l’inconvénient de pousser très LENTEMENT. Donc il faut le réserver à de toutes petites boules, acheter des plants déjà très grands ou être très patient ! Et moi qui ai acheté des plants de 15 cm de haut X-D ! Pour des boules de plus de 50 cm, par conséquent, je pense tenter le myrte tarentin là où j’ai du soleil et là oùu j’en ai peu moins l’osmanthe Burkwoodi qui me paraît n’avoir que des qualités – sauf sa croissance très lente, raison pour laquelle, comme pour l’ilex vomitoria, je sais maintenant qu’il faut acheter des plantes de bonne taille, quitte à y mettre le prix…
Mon osmantus burkwoodii 7mètres+(troncs multiples 4)se meure vu age avancé (35 ans+)
Cherche à le remplacer, même arbuste ou autres mais quoi? Se trouve près d’une piscine donc feuillage persistant et doit donner un peu d’ombre( emplacement plein soleil )
Merci d’avance pour votre avis
Que puis-je vous suggérer d’autre que ce que j’ai déjà noté dans l’article? Il ne vous reste qu’à choisir ce qui convient le mieux à votre jardin et à vos goûts…
Merci pour cet article très étoffé et intéressant.
En ce qui nous concerne, nous commençons aujourd’hui à « virer » (j’aime bien ton expression)une partie de nos buis et allons les remplacer par du lugustrum japonica qui garde ses feuilles en hiver.
Bon, le rendu ne sera pas le même, mais nous gagnons en tranquillité.
Nous avons encore du pain sur la planche pour tous les enlever mais après relax et plus de produits nocifs, même s’ils sont catalogués bio.