Un rosier que l’on admire non pas pour sa floraison, assez brève, ni pour son parfum, inexistant, mais bien pour la beauté de ses épines. Vous n’y croyez pas?
C’est pourtant bien le cas de rosa Omeiensis ou Sericea Pteracantha. Ce rosier botanique est une véritable curiosité! Un arbuste remarquable par ses jeunes rameaux recouverts de larges aiguillons voilés, translucides, rouge sang, spectaculaires à contre-jour
Ses jeunes rameaux sont couverts de soies fines et armés d’aiguillons très larges, jusqu’à 2 cm à la base, en forme de crêtes ardentes. Les rayons de soleil qui les traversent révèlent leur éclat à contre-jour.
Ils deviennent opaques sur les tiges plus âgées.
Où l’installer?
Assurez-vous que le spectacle aie bien lieu en le plaçant là où vous pourrez admirer ses aiguillons à contre-jour!
Il appréciera une situation ensoleillée ou mi-ombragée, dans un sol ordinaire, léger, bien travaillé, neutre à acide (pas trop calcaire).
Mais les rosiers botaniques sont généralement extrêmement robustes et fiables, peu exigeants sur la nature du sol, ce qui permet de les installer même dans les sols ingrats ou sous les climats difficiles.
De fait, une fois bien établi, ce rosier tolère la sécheresse des sols pauvres et caillouteux, et l’humidité passagère.
Il ne redoute que les sols asphyxiants et l’excès de calcaire.
Très facile de culture, frugal et sans entretien, il convient dans un coin sauvage du jardin, en isolé dans une prairie, en lisière de sous-bois ou dans les haies champêtres ou défensives.
Jolis mariages
On peut le marier avec d’autres rosiers botaniques tels que Hugonis, Moyesii ou Glauca.
Ou avec des arbustes aux remarquables couleurs d’automne comme un euonymus alatus, un cotinus ou un cornus à bois rouge.
En été, les rosiers anciens remontants prendront le relais : Comte de Chambord, Jacques Cartier, Salet,…
Taille et entretien
Une taille sévère au printemps (mars-avril) favorisera la production de nouvelles jeunes pousses, garnies d’aiguillons spectaculaires!
Enlevez le bois mort si nécessaire.
Il est indemne de maladies et aucun traitement ne sera nécessaire.
Ah non ! là, non merci ! Je suis déjà assez souvent griffé comme ça !
Je te le laisse !
euh……non merci….
j’aime les grosses roses bien pleines, sans épines ce serait mieux!
Crucifié sur son rosier….possible avec celui là….?
Les rosiers botaniques n’ont pas finis de nous étonner et ces belles photos en sont la preuve
A ce propos as tu déjà visiter le jardin labellisé CCCV de mon ami Patrick Masure auteur entre autre de la dernière nomenclature sérieuse sur ces dits botaniques
Guide des rosiers sauvages chez Delachaux et Nieslé
Bonne année 2021
Monique Calvel-Guilbert
Oui, je l’avais visité en octobre, en 2014 je crois. André Eve nous y avait emmenées, Béné et moi. J’avais fait un article sur le blog. Evidemment, à cette saison là, il y avait beaucoup de cynorrhodons mais peu de fleurs! J’aimerais y retourner en mai-juin!
J’avais d’ailleurs repris contact avec Patrick Masure pour l’identification de certains rosiers dans le jardin personnel d’André Eve. Il m’avait bien aidée! Un monsieur charmant et un vrai connaisseur!
Bonne année! 😉
J’en ai vu dans un jardin, en tige avec les branches arquées et formant un sphère…
Effet spectaculaire…
C’était dans un jardin carré avec des buis dans la cour d’un château. Il y en avait un à chaque angle… Grosse maîtrise car arquer 4 branches neuves tout les ans…
j’ai du mal à imaginer! Ca ne doit en effet pas passer inaperçu !
J’en ai un chez moi et je vais donc bien le tailler !
Je confirme la fleur assez discrète.
Je l’ai enlevé. Trop épineux et mon mari doit faire attention. Et beau qd le soleil donne par derrière, donc pas suffisamment pour les risques encourus. Tu ne l as pas? Si non j aurais pu t’envoyer des branches pour le bouturer
je ne l’ai pas mais je n’ai plus la moindre place au jardin
C’est très gentil