On ne peut pas le nier, ses fleurs en ombelles semi-doubles, discrètement parfumées, sont richement nuancées.
Les boutons presque rouges s’ouvrent d’abord rose soutenu lavé de mauve, avec des étamines dorées, puis les pétales pâlissent rose lilacé et virent au lavande à l’épanouissement. Adorable!
Il faut le reconnaître, le rosier se couvre d’une multitude de petites roses de juin aux premières gelées sans discontinuer, si on prend soin de couper les fleurs fanées..

Néanmoins, son feuillage vert clair semi-persistant est un peu trop sensible aux maladies à mon goût!  C’est pour cette raison qu’il a quitté le jardin au bout de quelques années. Il est parti voir si la vie était meilleure chez les autres!
Oh, sa santé n’était pas vraiment catastrophique, je ne dirais pas cela!  Sans doute aurait-il aimé être planté plutôt en plein soleil qu’à mi-ombre…
Il est d’ailleurs très satisfaisant dans d’autres jardins et je ne dis pas que je ne le retenterais pas à un autre endroit si mon jardin était plus grand.

Quoiqu’il en soit, il était trop malade chez moi.  J’attendais qu’il forme un beau buisson, au feuillage vert clair semi-persistant et sain. Sur ce dernier point, il m’a déçue. Par contre, ce rosier arbustif à port étalé bas (60 à 90 cm de hauteur x 50 cm à 60 cm) est vigoureux et bien rustique (au moins jusqu’à -20°).

Entretien

Il faut le rabattre sévèrement tous les 2 ou 3 ans.

Mariage heureux

En association avec de la lavande, le mariage est réussi, d’autant que les deux apprécient le plein soleil et un sol ordinaire, sec à modérément humide.
Je lui ai planté au pied des géraniums sanguineum et géranium ‘Nimbus’.
Avec le rosier ‘Blue Eden’ et le rosier ‘Young Lycidas’, qui m’ont un peu déçue aux aussi mais dont les formes et couleurs s’associaient à merveille avec les petites fleurs de ‘Lavender Dream’!

Chez Grany, il est accompagné d’un céanothe Gloire de Versailles.