Que j’aime les gaura!
Ils ont une grâce toute aérienne, on dirait des petits papillons blancs, légers.
La floraison est généreuse et sans cesse renouvelée de juin à octobre, en blanc ou en rose.
Du plus bel effet pour alléger un parterre, ils sont en plus mellifères!
Le gaura vivace, Gaura lindheimeri, offre de mai/juin à octobre de longues tiges souples portant des boutons roses d’où éclosent les fleurs à 4 pétales, blancs à roses.
Plantation
Caduque, rustique, le gaura mesure généralement de 60 à 100 cm, parfois plus.
Il aime le soleil et la chaleur ou l’ombre légère.
Il se satisfait d’une terre ordinaire, même pauvre, mais apprécie un sol riche et bien drainé.
Pour autant, ce n’est pas une plante de terrain sec! Le gaura a besoin d’eau pour bien se développer donc il faudra l’arroser le soir ou tôt le matin en cas de sécheresse prolongée, si on veut le voir fleurir généreusement tout l’été!
Un paillage permettra de maintenir une certaine fraîcheur du sol l’été.
Seule l’espèce type, blanche, est assez rustique pour se passer de protection hivernale sur sa souche.
Le gaura à fleurs roses devra être protégé par un paillis.
Pour créer tout un parterre de gaura, on peut espacer les pieds de 50 cm.
Il se cultive aussi sur terrasses et balcons, dans un grand pot (30 cm) rempli d’un mélange de terre de jardin avec du gravier pour le drainage et éventuellement un terreau pour plantes fleuries.
En pot, arrosez dès que la terre est sèche en surface.
Comme il ne vit pas plus de 4 ans, même dans de bonnes conditions de culture, il peut constituer une solution provisoire pour fleurir rapidement et à moindre coût un nouveau jardin pour lequel on doit encore peaufiner l’aménagement futur…
Entretien
Une fois bien installé, le gaura réclame assez peu d’entretien.
Supprimez les tiges fanées au fur et à mesure pour favoriser l’apparition de nouvelles fleurs.
(notez que le gaura a une durée de vie relativement brève (3-4 ans), mais avec un peu de chance, il se ressème spontanément si on laisse quelques tiges monter à graines. Comme je n’ai pas ce plaisir, j’en rachète un nouveau pied de temps en temps…)
Je ne les taille pas avant l’hiver car, comme pour beaucoup de vivaces, les tiges fanées protègent la souche du froid.
Une couche de paillage sera bénéfique, spécialement pour les gaura à fleurs roses qui sont plus fragiles.
En mars, avant la reprise de la végétation, coupez court toutes les tiges.
Arrosez en période de sécheresse estivale pour soutenir la floraison. Paillez le pied.
Le gaura n’est pas sensible aux maladies.
Le gaura aura une meilleure floraison si on lui apporte régulièrement de la nourriture… Chez moi, il reçoit simplement du compost au printemps…
Il apprécierait sûrement quelques apports supplémentaires de Lombricompost par exemple, histoire de soutenir sa longue floraison, mais je ne le fait jamais…
Belle compagnie…
Comme il est particulièrement mellifère, le gaura trouvera sa place au pied des fruitiers dont la pollinisation croisée est indispensable.
Il est également ravissant avec les rosiers, les pivoines, les graminées, les sedums ou en compagnie d’autres vivaces et annuelles…, dans les jardins contemporains, comme dans les jardins naturels…
Moi aussi j’aime beaucoup les gauras c’est pour ça que je les bouture tous les ans. Je fais des boutures avec les tailles de mars et de nouveau en septembre. Cette année, j’ai acheté un pied rose et blanc que je vais aussi bouturer. Chez moi, ils ne ressèment pas: toujours le même problème de terrain trop sec. J’avoue que je ne les traite pas aussi bien que toi: ni arrosage ni amendement. Je vais dorénavant les chouchouter. Je les aime bien avec des péroskia ou des verveine de Buenos aires, des rosiers roses et des stachys.
C’est vrai que la fleur est très belle, mais je n’en ai jamais mis au jardin car la plante pousse trop haut et ne tient pas droite.
J’ignorais qu’il en existait des vivaces !
Bonne semaine.
Il faut les pincer comme des asters si on veut qu’elles soient plus basses et ramifiées. Elles sont vivaces dans les régions aux hivers doux et dans des sols drainés.
je pensais qu’il ne fallait pas les nourrir, que ça aimait les terres arides et pauvres ; chez moi j’obtiens deux tiges immenses qui pendouillent, j’ai supposé que c’était l’humidité de notre hiver qui ne lui réussissait pas, en fait je n’en sais rien, je crois qu’il faut que j’abandonne cette plante ( hinhin je viens d’acheter la variété cherry brandy, disons que l’année prochaine j’arrête 😀 )
Bonjour,
Il se contente en effet de terrains pauvres et caillouteux, mais un peu de nourriture et d’eau l’aidera à soutenir une généreuse et longue floraison.
Comme l’écrit Capucine, on peut les pincer comme les asters pour avoir un gaura plus dense et moins haut! 😉
une plante ravissante qui se mêle bien à touts les fleurs mais quoique vivace , elle ne dure pas plus de 2 étés , elle se ressème mais sa formation en grosse touffe s’étale sur 2 ans
J’ai des pieds de gaura qui ont 10 ans. Il faut résister à la tentation de les tailler en automne . Ne le faire qu’en début de printemps.
J ai été très étonnée de revoir mes gauras roses je croyais avoir acheté des annuelles ils sont petits et le feuillage est panaché rouge sombre et vert….L hiver n a pas été très rude cette année je vais les pailler l année prochaine…Merci pour les idées d associations bonne après midi
Moi je récolte les graines (généralement en automne) et je les ressème en pot au printemps et ensuite je les réinstalle là où je le souhaite. J’adore leur légèreté.