Sa silhouette élégante et son aspect naturel me séduisent totalement!
J’aime le galbe de ses grandes tiges arquées, avec un beau feuillage vert tendre.
J’aime ses élégantes petites fleurs printanières, pendantes, légères et discrètes.
Les fleurs
Ces jolies petites clochettes blanches sont bordées d’une touche de vert. C’est très élégant!
La floraison, légère et graphique, souligne joliment la courbe des tiges.
Accrochées par un fin pédoncule, les fleurs peuvent être solitaires ou rassemblées en grappes retombantes de 2 à 6 fleurs.
Les fleurs forment un tube allongé de 1 à 3 cm de long, difficile à butiner pour la plupart des insectes. Seuls ceux qui possèdent une longue trompe peuvent consommer le nectar et transporter le pollen d’une fleur à une autre.
Doucement mais sûrement…
Planté en 2016, il s’étend doucement… mais il finira par former une belle touffe de tiges dressées.
Cette plante rhizomateuse de sous-bois est de croissance lente mais vit longtemps sans nécessiter aucun entretien. Si on lui trouve un emplacement qui lui convient, elle a tendance à s’étendre pour former de belles masses, sans devenir envahissante pour autant.
Avec qui l’associer?
Dans mon jardin, il est marié à des euphorbes, des hellébores, une fougère, un hydrangea, des petites anémones des bois, des narcisses…
Il serait aussi en parfaitement en harmonie avec des scilles des bois, des tiarella, des hosta, géranium nodosum, épimedium, hakonechloa, brunnera, heuchères, alchémilles,…
Comme il supporte bien la concurrence des racines, je l’ai installé devant la haie champêtre.
Sous les feuillages caducs, il bénéficie d’une bonne luminosité en hiver et est protégé de la chaleur en été ! Associez-le par exemple à des viburnum, cornus, deutzia, lilas, spirée, seringat.
Sa silhouette très élégante et graphique s’intègre bien aussi dans un jardin contemporain aux lignes épurées, avec carex, hosta et ophiopogon…
Fructification
Vers le milieu de l’été, de beaux fruits sphériques noir bleuté succéderont à la floraison. Les baies sont toxiques pour l’homme, mais appréciées par les oiseaux !
Attention, toutes les parties de la plante sont légèrement toxiques en cas d’ingestion.
Plantation
Véritable plante de sous-bois, elle se plait à l’ombre ou à mi-ombre, dans les terrains frais et humifères mais qui sont en même temps assez drainants, car le rhizome n’aime pas l’excès d’humidité.
Le sceau de Salomon préfère un sol acide, drainé et riche en humus, fertile et frais, argileux (lourd) ou argilo-limoneux (riche et léger). Il appréciera donc des apports de compost, au moins lors de la plantation.
Il s’adapte aussi très bien aux situations d’ombre sèche!
Il est parfait pour habiller le pied des arbres et arbustes, ou devant une haie.
Un massif légèrement ensoleillé peut lui convenir du moment que le sol reste frais. Installez alors un paillage organique (feuilles mortes, BRF…) et arrosez l’été si nécessaire.
A la plantation, ajoutez 1/3 de sable et 1/3 de terreau à votre terre si celle-ci est pauvre ou très lourde.
Entretien
Le Sceau-de-Salomon est bien adapté à notre climat et a une excellente rusticité.
Il ne nécessite pas vraiment d’entretien. On peut l’installer dans une zone du jardin assez naturelle, où l’on intervient peu. Lorsqu’il s’y plait, le Sceau-de-Salomon s’étend au jardin, pour parfois former de belles colonies…
Vous pouvez éventuellement apporter un peu de compost ou de corne broyée au pied de la plante au début du printemps afin d’enrichir le sol.
J’ai lu que les gastéropodes sont friands des jeunes pousses, mais je n’ai vraiment aucun souci avec ces baveux, le feuillage n’est pas pas troué!
N’hésitez pas à arroser si besoin, surtout si la plante est installée au soleil car le Sceau-de-Salomon craint les étés chauds et secs. Paillez le pied pour que le sol reste frais.
Division des rhizomes
Le nom Polygonatum vient du grec ancien « poly » et « gonu » qui signifie « Nombreux genoux », par allusion aux nombreux renflements du rhizome.
Le Sceau-de-Salomon a naturellement tendance à s’étendre grâce à ses rhizomes charnus. Quand la plante a quelques années et qu’elle s’est bien développée, on peut facilement la multiplier en prélevant des fragments de rhizomes. Procédez au début du printemps, en prenant garde de ne pas abîmer les jeunes pousses qui sont très fragiles.
Avec un couteau bien aiguisé, coupez le rhizome en plusieurs sections, en vous assurant que chacune porte au moins un bourgeon. Placez immédiatement les fragments en terre et arrosez généreusement.
Veillez à maintenir à substrat frais le temps que les nouveaux plants se développent.
Différentes espèces
On confond souvent ces deux là, qui sont les plus communs:
- P. odoratum (40 cm) a une tige anguleuse et des fleurs solitaires ou par 2, légèrement parfumées.
- P. multiflorum (70 cm à 1 m de haut x 30 cm d’étalement) a une tige de section circulaire et ses fleurs, plus petites, sont rassemblées en grappes de 2 à 6 fleurs.
On trouve aussi :
- Polygonatum falcatum ‘Variegatum’ au feuillage bordé de blanc et aux tiges rougeâtres.
- Polygonatum multiflorum ‘Striatum’ : feuillage légèrement ondulé, rayé de blanc, 100 x25 cm.
- Polygonatum odoratum ‘Flore Pleno’, variété à fleurs doubles.
- Polygonatum verticillatum, bien reconnaissable à ses feuilles verticillées (plusieurs feuilles attachées au même niveau sur les tiges).
- Polygonatum humile – variété naine (15 cm), très compacte.
- Polygonatum commutatum (90 cm), grande et vigoureuse, portant de grosses clochettes.
Bonjour Malo,
C’est une plante pour mon jardin. Je sais déjà où je le planterais si je le trouvais mais je n’en ai jamais vu en vente ni dans les jardins des copines. Dommage!
bonjour Malo ,les premiers je les ai déterré du bois voisin , ils se ressèment un peu partout chez moi et je les trouve très élégants et tiennent très bien en bouquets , bonne journée
Je n’en vois pas par chez moi mais j’en voyais souvent des sauvages quand j’allais me balader dans les Vosges. C’est ce qui m’a donné envie d’en planter au jardin! 😉
J ai le sceau-de-salomon Salomon margine de blanc,je ne savais pas qu il y avais une variété naine …merci
J’ai un panaché blanc qui s’étoffe gentiment ! En compagnie d’hostas l’ensemble me plait bien !Bises Malorie
Si j’en déniche un panaché, je crois que je lui mettrai la main dessus pour le ramener au jardin! 😉
Existe-t-il une espèce sauvage? J’en ai eu un qui a poussé naturellement au jardin. Je pense qu’il a disparu.
Bonne journée et bon 1er mai.
Tout à fait, c’est une véritable plante de sous-bois. 😉