En me baladant, je les vois s’épanouir déjà, en ce mois de décembre. J’ai l’impression que ces joyeuses petites fleurs jaune vif m’annoncent le printemps, avant les trompettes des narcisses, alors que l’hiver ne semble pas encore avoir vraiment commencé!
Une grimpante à floraison hivernale, c’est assez rare pour qu’on la remarque!
Mais quel dommage que ces nombreuses petites corolles ne soient pas parfumées, contrairement à celles du jasmin d’été à fleurs blanches! Cela embaumerait nos hivers!
Selon l’exposition, les premières fleurs peuvent apparaître dès décembre et jusqu’à mars.
Une clématite à grandes fleurs pourrait prolonger sa floraison durant l’été sans que sa végétation n’étouffe le jasmin d’hiver.
On connaît environ 200 espèces de jasmins. Les rameaux sont reconnaissables à leur section carrée. Les feuilles à trois folioles de 1 à 3 cm de long, ovales, lancéolées.
Où le planter?
Il convient bien pour garnir une façade, une pergola, une petite clôture… mais il sera parfait aussi pour dégringoler d’un muret ou d’un talus d’où il retombera gracieusement en une jolie cascade fleurie. Il y a alors beaucoup de chances que les tiges en contact avec la terre du talus se marcottent d’elles-mêmes.
Il peut aussi être planté dans un grand pot sur une terrasse ou un balcon pour habiller un treillage ou une balustrade (dans un bon terreau pour plantes fleuries ou un mélange de tourbe et de sable).
Rustique, il se plaît presque partout
Il donne le meilleur de lui-même dans une terre ordinaire enrichie en matière organique mais il s’accommode de tous les types de sols, même pauvre, caillouteux ou calcaire .
Il fleurit plus généreusement au soleil, mais réussit sans problème à mi-ombre.
Épargnez-lui néanmoins le soleil brûlant qui ferait griller les jeunes pousses.
J’en ai même déjà vu qui se plaisaient au pied d’un mur exposé plein nord, car il est bien rustique, mais cela impacte un peu sur sa floraison et sa croissance.
Quels soins lui apporter?
Le jasmin d’hiver atteint 2 à 4 m de hauteur et d’étalement en 10 ans. De croissance assez lente, il est facile à maîtriser. Pour le faire grimper sur son support, il faut palisser souplement les rameaux en éventail.
Ses branches rigides ne s’enroulent pas d’elles-mêmes sur un support et, trop souples, ne supportent pas leur propre poids.
Fertilisez d’avril à juin, puis en septembre (par exemple avec du compost maison ou un engrais pour rosiers) pour favoriser une floraison plus généreuse.
Arrosez chaque semaine si l’été est très sec. Durant les étés très chauds, il est possible que les plus jeunes rameaux sèchent. Il suffit de les couper à la base pour que de nouvelles poussent repartent.
Au printemps, faites une taille d’entretien pour l’équilibre général de la plante et pour supprimer le bois mort ainsi que les pousses les plus âgées qui fleurissent moins.
On conseille aussi de réduire de 10 à 25 cm tous les rameaux ayant fleuri (coupez 1 cm au-dessus d’une paire de feuilles). Cela permet d’obtenir chaque année un maximum de jeunes tiges, plus florifères.
Ensuite, jusqu’à l’automne, pincez régulièrement les nouvelles pousses (càd couper la pointe en pinçant entre les ongles du pouce et de l’index, environ 1x/mois) afin de favoriser de nouvelles ramifications et ainsi, avoir une floraison plus dense.
Il est possible de rajeunir un sujet dégarni ou chétif en le rabattant sévèrement après la floraison. Le bois reperce très bien après une taille sévère qui ne doit toutefois pas être effectuée plus d’une fois tous les 3 ans.
Si vous voulez une plante plus buissonnante, taillez-la régulièrement.
Quel joli blog Malorie…
J’adore ces petites fleurs jaunes en plein coeur de l’hiver.
Par contre, la plante, je ne la trouve pas top !
Oui, elle se marcotte facilement (trop) et a tendance à s’étendre dans tous les sens !
Bonne fin de semaine.
le mien commence à peine de fleurir
j’aime cette floraison d’hiver
J’en ai depuis le début du jardin, il y a 30 ans… Le pied mère est parti au bord de l’océan et a grandi si bien qu’il habille un énorme mur – avec élégance! Mais chez moi, les nombreuses marcottes ont bien de la peine à fleurir… J’espérais apprendre ce que je faisais de faux dans ma culture, mais non, je pense faire tout comme toi. Bref, elle fleurit, elle gèle, elle refleurit – mais c’est toujours discret, malgré que je l’ai eue en palissé, en buisson taillé, ou en cascade…. Pourtant, c’est une fleur qui met beaucoup de lumière!
Tu es une mine d’or Malorie, merci pour tous ces bons conseils !
Gros bisou et belle journée, bien fraiche …….
Régine