10 conseils pour bien tailler vos rosiers

Tailler les rosiers est important pour avoir des rosiers en bonne santé, pour favoriser une généreuse floraison et pour maintenir une silhouette harmonieuse du rosier.
Il n’y a pas qu’une seule façon de tailler les rosiers!
Cependant, pour tous, il y a des principes de base à respecter.

1. Utilisez de bons outils!

Un sécateur bien affûté, qui fait des coupes bien nettes parce qu’une coupe franche cicatrise mieux.
La coupe est plus nette si vous tenez votre sécateur de façon à ce que la lame se trouve du côté du bois qui reste, alors que la contre-lame écrase le rameau qui tombe.

Un ébrancheur de qualité ou une petite scie, pour les grosses branches sur de vieux rosiers.

Personnellement je suis convaincue par la qualité des sécateurs Bahco (fabrication française), Felco ou Okatsune (je ne quitte plus mon japonais aiguisé comme une lame de rasoir).
Mon nouvel ébrancheur Wolf (français aussi) me satisfait pleinement, et j’ai une petite scie egoïne Gardena, très pratique parce qu’elle est pliable.

Il est conseillé de désinfecter la lame entre chaque rosier pour éviter la propagation d’éventuelles maladies (avec de l’alcool à brûler ou de l’alcool à 90° vendu en pharmacie puis frotter avec un chiffon doux).
Je me promène au jardin avec un petit flacon spray dans la poche quand j’entame la taille de mes rosiers 😉

Prenez la peine d’affûter les lames de vos outils de coupe régulièrement à l’aide d’une pierre d’affûtage ou d’un affûteur avec poignée.

taille des rosiers avec un bon sécateur!  Tenez si possible le sécateur de façon à ce que la lame soit du côté du bois qui reste, la coupe sera plus nette! (crédit photo Marguerite du Jardin des Sens – Belgium Slow Flowers)

2. Taillez au bon moment!

Au jardin, je commence à tailler les rosiers en fin d’hiver.

  • Je ne taille pas avant mars les rosiers arbustifs et buissons remontants
  • Souvent un peu plus tôt (fin février) pour les rosiers grimpants remontants.
  • Je taille après la floraison les rosiers non-remontants bien qu’un nettoyage soit encore possible en fin d’hiver si on préserve les nouvelles pousses.
  • Petite exception pour les rosiers lianes que je taille en décembre/janvier, car je les laisse fructifier en automne, et comme ils débourrent tôt en saison, un palissage tardif abîmerait les bourgeons. Comme les lianes sont souvent des non-remontants, il s’agit de ne pas raccourcir les nouveaux rameaux vigoureux qui seront les plus florifères!
    Mais à priori, rares sont les jardiniers novices qui osent installer ces rosiers géants chez eux…

La période de taille sera bien sûr à adapter aussi en fonction du climat de votre région et certains tailleront dès février tandis que d’autres attendront fin mars, voire avril (on ne taille pas en période de gel!).
Une taille tardive induira simplement une floraison décalée de quelques semaines.

 

               Quand tailler les rosiers remontants?
(càd ceux qui refleurissent au moins une 2ème fois)

Les rosiers dits « remontants » ne sont pas des rosiers grimpants comme on le pense souvent, mais ce sont ceux qui refleurissent au moins une seconde fois pendant la saison, voire qui fleurissent tout l’été, jusqu’aux premières gelées.  Ils peuvent donc aussi bien être buissons, arbustes ou grimpants. Ils fleurissent sur les jeunes rameaux de l’année.

On les taille en février/mars ou même avril, selon la région et la météo, mais toujours hors gel!
Chez moi je commence fin février les rosiers grimpants remontants, puis en mars les arbustifs.
Si vous êtes hésitant pour choisir la période adéquate chez vous, vous pouvez prendre comme point de repère la floraison des forsythia dans votre quartier.

Note : il n’est généralement pas nécessaire de raccourcir les rosiers remontants avant leur 2eme année qui suit la plantation. On peut très bien se contenter d’un simple « nettoyage » (voir points 5 et 6).

 

Une taille plus précoce est-elle possible?

Les avis sont partagés et je dirais surtout que cela dépend du rosier et du climat.
En ce qui me concerne, au centre de la Belgique, je ne me hâte pas davantage car je pense qu’une taille trop précoce peut être préjudiciable:
D’abord parce qu’on discerne moins facilement les « yeux » prometteurs qu’il nous faudra favoriser.
Mais surtout parce que la taille stimule la pousse donc un rosier taillé trop tôt va forcément « débourrer » plus tôt, au premier redoux. Or, les bourgeons qui démarrent risquent de griller si il y a encore des gelées. En réaction, plusieurs rameaux grêles percent sur le rosier au lieu d’une seule belle pousse vigoureuse.
Donc, même si on est tenté de tailler plus tôt en voyant les rosiers qui font déjà des pousses, je conseille généralement d’attendre début mars.

Une taille tardive est-elle possible?

Si vous n’avez pas eu le temps de tailler vos rosiers remontants en mars, vous pouvez encore le faire en avril, même si ils ont déjà bien démarré. Le rosier aura toutefois déjà mis beaucoup d’énergie dans la formation des nouvelles pousses. Cette taille devra donc être bien moins sévère que celle du début du printemps, pour ne pas épuiser le rosier inutilement!
Et il faut savoir qu‘une taille tardive induira une floraison décalée de quelques semaines.


L’été, raccourcissez les tiges ayant fleuri
et elles refleuriront sur de nouvelles pousses environ 8 semaines plus tard! Si l’automne est doux, on peut ainsi obtenir jusqu’à trois belles vagues de floraison.
En effet, comme le rosier veut fructifier pour assurer sa descendance, il réagit après la taille effectuée, pour fleurir à nouveau!
Cela dit, si le rosier offre de jolis cynorrhodons, je ne taille plus les fleurs fanées après le mois d’août, afin de profiter de cette belle décoration hivernale!

 

           Quand tailler les rosiers non remontants?
(càd qui ne fleurissent qu’une fois)

Les rosiers non remontants ne seront taillés qu’après la floraison, bien qu’un petit nettoyage succinct puisse être effectué en fin d’hiver.

En effet, ces rosiers qui ne fleurissent qu’une seule fois, durant quelques semaines par an, fleurissent sur les tiges de l’année précédente donc si on les raccourci trop en février/mars, on n’a pas de fleurs!
On les taille donc de préférence aussitôt après la floraison pour qu’ils aient le temps de faire de nouveaux rameaux avant l’hiver ; ce sont ces rameaux qui fleuriront le mieux l’année suivante.

En été, quand le rosier a fini de fleurir, je raccourci les tiges qui ont fleuri et je supprime les plus vieux rameaux. Aérer le coeur de l’arbuste, équilibrer sa silhouette…
En fin d’hiver, je supprime au besoin le bois mort ou abîmé et les rameaux qui encombrent le centre du rosier. Si ça n’a pas été fait avant l’hiver, on peut encore raccourcir les tiges qui ont fleuri (et fructifié?), rajeunir la charpente en supprimant les plus vieilles branches. Pas beaucoup plus, au risque de compromettre la floraison!
Surtout, on laisse bien les belles longues pousses de l’année précédente, ce sont celles qui vont fleurir en mai-juin! D’ailleurs, si on veut raccourcir ces jeunes pousses de 1 an pour équilibrer un arbuste, il faut surtout conserver quelques yeux (=bourgeons) sur la pousse de l’année, pour les voir fleurir généreusement!
Pour certains rosiers comme des botaniques, les mousseux ou les rugueux, la taille est facultative (un nettoyage tous les 3 à 5 ans peut très bien suffire pour ôter le bois mort et les plus vieilles branches afin de rajeunir les arbustes).

 

Seule exception : je taille les rosiers lianes, généralement non-remontants, entre décembre et février car je souhaite les laisser fructifier en automne/hiver.
Néanmoins, je n’attends pas le mois de mars car ces rosiers géants débourrent très tôt en saison et un palissage tardif abîmerait les bourgeons. Je supprime donc en hiver tout ce qui a fleuri l’année précédente et j’attache soigneusement toutes les vigoureuses nouvelles pousses de l’année.

Taille des rosiers lianes en janvier, et palissage sur la pergola

3. Osez tailler! Plus on taille court, plus les rosiers poussent!

Plus on taille un rosier, plus il pousse! Alors, n’hésitez plus à les tailler sévèrement puisque c’est pour le bien du rosier…
D’ailleurs, André Eve conseillait de tailler plus court les rosiers chétifs afin de les stimuler.
Néanmoins, attention aux rosiers déjà bien vigoureux, taillez-les un peu plus long pour éviter qu’ils ne fassent de grandes pousses qui ne fleuriront qu’en hauteur.

On peut adapter la longueur de coupe en fonction des rosiers et des dimensions que l’on veut garder aux buissons/arbustes.
Par exemple, taillez plus légèrement les moschata pour leur conserver un port souple, mais n’hésitez pas à raccourcir de moitié les anglais.
Sur les rosiers arbustifs (ceux qui forment naturellement de grands arbustes solides), laissez le centre plus long que les branches périphériques afin d’obtenir des fleurs sur toute la hauteur…
Le plus souvent, on raccourci les tiges des rosiers buissons et arbustifs d’environ 1/3 ou de moitié selon la hauteur souhaitée.

Notez que sur les rosiers grimpants, ce sont les pousses secondaires que l’on raccourci, mais on ne raccourci pas les tiges principales qui font la charpente du rosier.
Pour les rosiers grimpants remontants, voir le point 11.

le rosier ‘Bossa Nova’ sérieusement rajeuni cette année par une taille sévère

4. On coupe ½ cm au-dessus d’un bourgeon orienté vers l’extérieur de l’arbuste

Coupez au-dessus d’un bourgeon orienté vers l’extérieur pour favoriser une pousse dans ce sens.
Ne coupez pas contre le bourgeon car la cicatrisation de la plaie gênerait le bon développement de la nouvelle pousse.
A contrario, si on coupe trop long au-dessus du bourgeon, ce bout de tige se nécrose et meurt. (rien de grave cependant, vous couperez ce chicot dès que vous le repèrerez).
On conseille souvent de couper en biais de manière à ce que l’eau de pluie ne coule pas sur le bourgeon mais il ne faut pas se prendre la tête sur ce détail…

couper en biais, 1 cm au-dessus d’un bourgeon, de manière à ce que l’eau de pluie ne coule pas sur le bourgeon.

5. La règle des 4 M : Commencez par enlever ce qui n’est pas beau

Autrement dit supprimez le bois mort que l’on reconnaît à sa couleur brun/noir, les tiges abîmées ou malades qui présentent des blessures, des taches, des cassures…, les petits chicots sans bourgeon qui ne donneront plus rien et feront du bois mort, les momies de fleurs qui n’auraient pas été coupées avant l’hiver, les tiges qui se croisent (sinon elles se blessent mutuellement par frottement), les départs multiples (plusieurs tiges qui partent du même point), ainsi que les rameaux grêles, très fins, malingres et sans intérêt.  Cela aura le mérite d’améliorer l’état phytosanitaire du rosier.

Retenez cette règle des 4 M :  Mort, Moche, Malade et Malingre.

à droite et à gauche, du bois mort à supprimer et juste derrière, de très fins rameaux sans intérêt
A supprimer absolument: un trou dans le bois, porte d’entrée pour les maladies et parasites, et du bois malade tout autour!
taille des rosiers: supprimez les tiges malingres qui ne donneront rien comme celle qu’on devine ici, au centre
exit le bois mort, toutes les petites tiges malingres, les départs multiples (plusieurs tiges qui partent du même point)… Ces départs multiples sont souvent dû à une taille trop précoce.

6. Le rosier doit res-pi-rer !

Ensuite, on recule de quelques pas et on prend le temps d’observer le rosier dans son ensemble. En fin d’hiver, il faut raccourcir le rosier mais en veillant à équilibrer la ramure. Aérez le centre des rosiers buissons et des rosiers arbustifs: on ne veut pas d’un arbuste informe, ni trop touffu, avec des tiges enchevêtrées dans tous les sens,… L’air doit pouvoir circuler!

On évite des tiges qui se croisent car le frottement peut les blesser et ce serait une porte ouverte aux maladies et aux parasites.
On supprime les branches qui partent vers l’intérieur de l’arbuste.

Il est d’ailleurs recommandé de couper au-dessus d’un bourgeon tourné vers l’extérieur de l’arbuste pour favoriser une pousse dans ce sens et ainsi avoir un arbuste bien évasé, dans lequel la lumière peut entrer.

sous mon amélanchier, taille de rajeunissement du rosier ‘Harlow Carr’ qui penche du côté où il va chercher la lumière (avant/après)

7. On renouvelle la charpente quand c’est nécessaire

En fin d’hiver, on supprime complètement l’une ou l’autre vieille branche, toute brune, pour laisser place à de jeunes tiges bien vigoureuses qui renouvelleront le rosier.

J’applique cela notamment sur les vieux rosiers grimpants. Je coupe donc à la base le vieux bois qui a presque l’aspect d’un sarment de vigne, afin de favoriser la pousse de nouvelles tiges (qu’on palissera de préférence vers l’horizontale ou en spirale, sans l’épointer c’est-à-dire sans couper le bout, la pointe).

Erreur fréquente : ne confondez donc pas une belle nouvelle branche charpentière, lisse et vigoureuse, avec un rejet à supprimer!
Si votre tige démarre plus haut que le point de greffe (c’est à dire au-dessus du gros renflement qui se situe à la base du rosier), ce n’est PAS un gourmand!
Beaucoup de jardiniers font l’erreur de raccourcir, voire supprimer ces longues tiges qui poussent vigoureusement en juillet, soit parce qu’ils pensent que c’est un gourmand, soit parce qu’elles sont gênantes. Ce sont pourtant elles qui rajeuniront le rosier et fleuriront abondamment! Contentez-vous donc de les attacher provisoirement en attendant de les palisser correctement après l’hiver.

Notez aussi que certains rosiers ont naturellement des feuilles composées de 7 folioles. Tout ce qui porte des feuilles à 7 folioles n’est donc pas forcément un gourmand!
On rencontre aussi parfois sur le même rosier, voire sur la même tige, certaines feuilles composées de 5 et d’autres de 7 folioles. Aucun problème à cela! Le nombre de feuilles n’est pas un critère significatif pour déterminer s’il faut ou non garder la branche.

cette vieille tige brune et abîmée laissera sa place à de jeunes tiges vertes et saines
une nouvelle tige remplace une vieille tige lignifiée

8. Ramassez les déchets de taille

Ramassez tous les rameaux taillés et les feuilles mortes des rosiers pour éviter la propagation d’éventuelles maladies. Pour cette même raison, je ne mets pas ces déchets au compost mais je les évacue plutôt au parc de recyclage.
Vous pouvez néanmoins étaler un paillis de rosiers broyés au pied d’une haie qui ne comporte pas de rosiers par exemple, ou dans un sous-bois…

de grands sacs remplis de déchets à évacuer

9. La taille d’automne est légère… et facultative!

On me parle souvent de la taille d’automne… Avant l’hiver, la taille ne sert qu’à nettoyer un peu le rosier si c’est nécessaire: enlever les branches cassées, le bois mort, les roses fanées qui pourraient pourrir et constituer une porte d’entrée aux maladies, les tiges qui gênent un passage…
Mais ne taillez pas les fleurs fanées avant l’hiver si le rosier offre une belle fructification automnale! Les cynorrhodons, en plus d’être décoratifs, vont nourrir les oiseaux tout l’hiver!  Offrez-leur le gîte et le couvert pour que les oiseaux viennent manger vos pucerons l’été venu!
La « vraie » taille, c’est pour la fin de l’hiver, quand les risques de fortes gelées semblent écartés.

Note : ne laissez pas fructifier un rosier sa première année, afin d’éviter qu’il y consacre toute son énergie au dépens de la croissance de son système racinaire.

viorne ‘Mariesii’ et cynorrhodons de rosa ‘Kathleen’

10. Couper les fleurs fanées au fur et à mesure

En saison, si on coupe régulièrement les fleurs fanées des rosiers remontants (càd ceux qui refleurissent), cela stimule la floraison et le rosier est encore plus généreux.
Pour ce faire, n’hésitez pas à supprimez les (bouquets de) fleurs avec une longueur de tige, comme pour les mettre en vase.

Si le rosier offre une fructification intéressante, alors on arrête de couper les fleurs fanées à partir de fin août environ, pour qu’ils aient le temps de former leurs fruits avant l’hiver.

rosier ‘Cornélia’ (fanaison)

 11. Comment tailler les rosiers grimpants?

On commence toujours par appliquer ma règle des 4 M (voit point 5) et ensuite, il y a des conseils particuliers aux rosiers grimpants :
Choisissez d’abord environ 3 à 6 belles tiges charpentières, saines et vigoureuses, bien réparties sur le support. Supprimez les autres charpentières. Pensez à renouveler la ramure en supprimant les plus vieilles tiges (plus foncées, striées) et en gardant des jeunes tiges bien lisses, souvent vertes mais parfois rouge-acajou.
Ensuite, raccourcissez les pousses secondaires en coupant plus ou moins 1/2 cm au-dessus d’un beau bourgeon, bien orienté. Ainsi, vous pouvez laisser environ 3 à 15 cm à chaque fois. Que vous coupiez à 1, 2, 3 ou 4 yeux (= bourgeons), peu importe, ne vous tracassez pas avec ça!
J’appelle cette façon de faire « une taille en arêtes de poisson » 😉

Erreur fréquente : ne confondez pas une belle nouvelle branche charpentière, lisse et vigoureuse, avec un rejet à supprimer!
Si votre tige démarre plus haut que le point de greffe (c’est à dire au-dessus du gros renflement qui se situe à la base du rosier), ce n’est PAS un gourmand!
Beaucoup de jardiniers font l’erreur de raccourcir, voire supprimer ces longues tiges qui poussent vigoureusement en juillet, soit parce qu’ils pensent que c’est un gourmand, soit parce qu’elles sont gênantes. Or, ce sont celles à conserver de préférence car elles fleuriront abondamment! Contentez-vous donc de les attacher provisoirement en attendant de les palisser correctement après l’hiver.

on aperçoit ici la taille « en arêtes de poisson » du rosier ‘Guirlande d’Amour’

Palissez ensuite les branches principales de votre rosier grimpant sur son support. Plus vous les arquerez vers l’horizontale ou en arc-de-cercle (sans casser les tiges!), plus vous stimulerez une belle floraison.
Si le support de votre rosier ne permet pas un palissage à l’horizontale (simple poteau d’une pergola par exemple), vous pouvez faire tourner les jeunes tiges encore souples autour du support, en spirale… Cela aura le même effet de ralentir la montée de sève et ainsi de favoriser une floraison plus abondante.

Plus d’images dans mon article dédié spécifiquement à la taille des rosiers grimpants (clic).

rosier ‘Roville, après la taille

 

Les bénéfices de la taille seront bien sûr complétés par un bon amendement. Après la taille, n’oubliez donc pas de nourrir vos rosiers pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes! 
Pour lire l’article sur mes soins aux rosiers, clic ici…

56 commentaires sur “10 conseils pour bien tailler vos rosiers

  1. Bonjour Malorie,
    Si je comprends bien, il ne faut donc pas tailler les jeunes rosiers plantés l’an dernier : Ballerina au printemps et Astronomia et Perennial Blue en automne ?

    1. Bonjour,
      Ah, de beaux rosiers que vous avez plantés là! 😉
      Juste une petite taille d’entretien pour ces petits nouveaux c’est-à-dire supprimer le bois mort, blessé, malade, les chicots, les momies de vieilles fleurs… qui sont des entrées pour les maladies. Et sur ‘Ballerina’ et ‘Astronomia’, supprimez quand même les rameaux qui sont mal dirigés (qui poussent vers le centre du buisson au lieu de pousser vers l’extérieur).
      Mais toute autre taille est facultative, inutile de les raccourcir quand ils sont si jeunes.
      Une belle journée pour tailler! Bon travail! 😉

  2. Très complet cet article, merci. je me demandais que faire avec les petites tiges qui partent d’une même zone au centre comme sur ta photo (départ multiples). Super et merci

  3. Bonjour Malorie ! Top article… Très intéressant, ludique, pratique et photographique. Yapluka …
    Le tout est de savoir repérer les remontants des autres… Hum, hum.

    1. Dans le doute, faites une simple taille de nettoyage et ne raccourcissez pas trop les rameaux…
      A la fin de l’été, vous serez fixés sur tous les remontants ou non… N’oubliez pas de prendre des notes! 😉

    1. Bonjour Malorie,
      Et merci infiniment pour ton blog que je dévore depuis un an et notre arrivée dans notre petite maison.
      Je suis embêtée avec un rosier, n’en ayant jamais eu, je crains de faire une bêtise. Il s’agit d’un rosier de Damas, non remontant, mais qui monte trop haut, 2m50, sur trois tiges bien anciennes, lisses, sans départ ou yeux, et brunes/grises, et qui ensuite se séparent en branches très chétives. Il est totalement dégarni en bas, mais fleurit en hauteur malgré ses tiges malingres. Pas de départ de nouvelles branches au pied… Je le suppose issu de bouture, car j’ai trouvé deux boutures de ce rosier ailleurs au jardin.
      Dois-je le raccourcir drastiquement après floraison pour le pousser à ramifier de nouveau ?
      Merci de tes précieux conseils !
      Estelle

      1. Bonjour,
        Merci beaucoup pour ce message 😉
        Difficile de conseiller sans voir le rosier mais d’après la description, je pense que tu pourras rabattre assez court une de ces vieilles branches en espérant que cela incitera le rosier à refaire une nouvelle pousse vigoureuse pour regarnir la base. Il faut essayer de couper au-dessus d’un œil. Sur ces vieilles branches grises, les yeux sont difficiles à repérer. Cela se présente comme une sorte de petite ligne horizontale, un léger renflement parfois…
        Il me semble plus prudent de pratiquer cette taille de rajeunissement sur une branche à la fois donc en l’espace de 3 années.
        Sur le reste de l’arbuste, toutes les branches dites chétives pourront être bien raccourcies au-dessus d’un œil aussi.
        Le tout après la floraison bien entendu.
        Et puis on croise les doigts pour la suite

        1. Merci pour ces précieux conseils ! Je n’aurais même pas pensé faire une branche après l’autre, cela semble pourtant plein de prudence. Et en espérant ensuite que cette beauté fasse une belle branche, croisons les doigts.
          Merci également pour ta rapidité de réponse.
          Au plaisir de lire tes précieux articles,
          Estelle

  4. Merci Malo .Que c’est bien fait cet article et il vient bien à point car justement devant les tiges malingres j’ai bien compris …et tout le reste aussi .Un cours magistral merci Malo

  5. Très intéressant! J’ai mon rosier Pierre Arditi dont les branches ont des tâches brunes, je l’ai taillé à +- 30-40 cm. Il a des bourgeons mais si je dois éliminer les branches tachées il n’en aura plus, alors que faire? J’ai lu que nettoyer au pied du rosier pouvais être bénéfique?

  6. Bonjour Malo, Voilà une taille que j’apprécie! je ne comprends pas que certains puissent laisser une branche avec des départs multiples… et pourtant si!
    les sécateurs Bahco sont les meilleurs pour moi! car au moins chez eux tu trouves des ‘spécial gaucher’ , il faut dire que nous autres les gauchers sommes trés souvent oubliés… en plus ils sont de qualité.

  7. Bonjour ,
    Je découvre votre blog et c’est une vrai mine de conseils pour moi qui n’y connaît pas grand chose meme si je m’améliore hihihi
    J’habite en région centre ( Loiret proche Yonne ) et je me demande si je dois tailler deux jeunes rosiers grimpants qui sont  » grand huit et Parfum Royal ) et qui entament leur 3 eme année au jardin …
    Ils sont déjà très haut , plus de 2 metres …. je sais que je ne taille pas assez court et pas assez de branches supprimées 🙁
    Les photos de taille de votre grimpant m’aide énormément …
    Belle soirée et merci de vos partages .

    1. Bonjour,
      Dans le Loiret!? Près de chez André Eve alors!? Savez-vous que j’y vais souvent avec l’Association des Amis d’André Eve pour jardiner et tailler les rosiers justement!? On y retourne d’ailleurs les 8 et 9 mars avec les bénévoles! 😉
      Vous pouvez tailler vos deux grimpants dès maintenant ou d’ici la mi-mars, il ne sera pas trop tard, mais prenez garde à ne pas abîmer les bourgeons qui ont déjà démarré.
      Gardez bien vos plus belles tiges principales jusqu’en haut et raccourcissez les secondaires « en arêtes de poisson ». Si vous le pouvez, palissez-les vers l’horizontale, ils seront encore plus florifères.

      1. Laissez-le fleurir et contentez-vous de supprimer au fur et à mesure les fleurs fanées (avec une tige à chaque fois, comme si vous deviez les mettre en vase).
        Sauf si c’est un rosier qui offre une belle fructification pendant l’hiver, auquel cas on peut le laisser fructifier (à condition que ce soit un rosier planté depuis au moins 2 ans pour que son système racinaire soit bien installé).
        Vous ferez la bonne taille en fin d’hiver.

  8. Coucou Malo, toujours aussi passionnant et agréable à te lire !
    Même si on sait on ne sait jamais assez ou on oublie … Cette année, j’aurai révisé ma taille sur les rosiers lianes chez André Eve, c’est super !! Bisous

  9. Bonjour,

    J’ai manifestement laissé passer le bon moment pour tailler mes rosiers grimpants. Là, ils font plein de nouvelles pousses mais comme chaque année, après avoir été magnifiques en juin, ils ont été malades à partir de fin juillet, et le bas des tiges ne fait aucune nouvelle pousse. Puis-je encore couper, ou vaut-il mieux ne plus y toucher?
    Merci beaucoup pour ta réponse,

    1. Oui, coupez-les maintenant mais sans plus tarder! N’hésitez pas à couper ce qui doit l’être suivant les conseils que j’ai donnés dans l’article, même si il faut pour cela supprimer de belles pousses vertes et prometteuses! Cela retardera peut-être de quelques jours la floraison sans aucune autre conséquence. Attention sur des grimpants on ne coupe pas les tiges principales qui font la charpente, on raccourci seulement les secondaires (en arêtes de poisson). Bon travail! 😉

  10. Bonjour Malorie,
    je consulte votre blog avec toujours autant de plaisir et j’ai accueilli de nombreux rosiers et vivaces suite à la lecture de vos articles. J’ai une question un peu technique en matière de taille des rosiers : vous écrivez que l’on peut jouer sur la hauteur d’un rosier par la taille pratiquée. Je reprend un ou deux exemples : Vous dites, pour Sibelius, qu’il atteint 100 à 120 cm en tous sens, et même 150 selon la taille. Pour Astronomia : il fait de 70 cm à 150 cm selon la taille pratiquée. Pouvez-vous m’apporter quelques précisions sur la façon de tailler un rosier pour qu’il atteigne sa plus belle ampleur ?
    Merci d’avance pour votre réponse !

    1. Bonjour,
      Sibelius ou Astronomia sont justement deux bons exemples de rosiers buissonnants de taille moyenne et naturellement bien proportionnés. Si je leur fait une taille douce (juste les tiges défleuries et bois mort + aérer un peu le centre), ils sont plus volumineux, ils ont un port ample, souple, généreux… Comme mon jardin est petit, l’année dernière ces rosiers ont fini la saison en débordant sur mes allées de pelouse. J’aime cette opulence, mais je ne peux pas toujours leur permettre de faire ce qu’ils veulent ;).
      A inverse, ce printemps je leur ai tous les deux fait une taille plus sévère (j’ai presque taillé de moitié) et ils ne devraient donc pas dépasser 1m en fin de saison… J’ai fait pareil avec plusieurs autres rosiers cette année d’ailleurs: ‘Bossa Nova’, ‘Opalia’, ‘Petticoat’…
      Il faut donc adapter la taille de ces rosiers à la place dont ils peuvent disposer dans le jardin… mais aussi au rosier en particulier.
      Autre exemple, si vous avez un rosier grand buisson qui pousse de manière plus anarchique et fait de longues tiges très vigoureuses, ce serait une erreur de le tailler trop fort en se disant « lui je dois le réduire de beaucoup » puisque la taille va le « booster », il va pousser avec encore plus de force, hors on aimerait qu’il calme un peu ses ardeurs! Donc celui-là, on lui fera une taille douce, légère, on envisagera de arquer ses tiges si la situation s’y prête… A l’inverse, pour certains rosiers un peu chétifs, peu poussants, une taille sévère va aussi leur faire du bien, leur redonner vigueur et là, c’est l’effet recherché.
      On a parfois peur de tailler « ce pauvre petit rosier qui a déjà tant de mal à pousser »… Hors, une bonne taille, c’est justement ce qui va lui donner des forces…
      Je pense que la taille, c’est aussi, et même surtout, une question d’observation du rosier dans son environnement… Et on apprend, on corrige, on adapte d’une année sur l’autre en fonction de son jardin. L’important c’est de connaître « les règles de base » pour éviter les grosses erreurs telles que supprimer une nouvelle pousse bien vigoureuse que l’on prend pour un gourmand alors qu’elle aurait pu renouveler la charpente, ou laisser du bois mort/malade par négligence, blesser un rosier avec un sécateur mal aiguisé, ou raccourcir les tiges principales d’un jeune rosier grimpant…
      La taille des rosiers est trop souvent source de stress chez les jardiniers novices et c’est dommage car la plupart du temps, le rosier nous pardonnera bien volontiers nos erreurs de débutant… On tire des leçons de nos expériences et on ajustera l’année suivante si nécessaire 😉

  11. Merci pour cette bonne piqure de rappel, toujours très utile. Moi, je rencontre souvent le même problème sur les grimpants remontants : des tiges secondaires se ramifient juste après leur départ depuis la charpentière. Dans ce cas, comment procéder? Je coupe tout (pas d’oeil entre la charpentière et la ramification) ou je taille en ne gardant qu’une seule tige ou je garde tout?
    Merci pour tes conseils.

    1. Bonjour,
      Je crois qu’il faut faire au cas par cas. En théorie, on dirait de n’en garder que une, la plus vigoureuse ou la mieux dirigée… Mais en pratique, on peut faire parfois l’une ou l’autre concession si tu as 2 vraies belles pousses que tu arrive à bien palisser en les répartissant sur le support.
      En revanche, si tu as des départs multiples nombreux, par exemple 4, 5, 6… fines tiges qui partent du même point, (comme sur une des photos dans l’article), ça tu supprime complètement…

  12. Bonjour, un tout grand merci pour cette mine d’infos ! Ça va me permettre de me lancer. Étant totalement novice et nouvelle propriétaire, serait il possible d’avoir une fois une article pour faire la différence entre les types de rosiers ?

    1. Bonsoir,
      J’avais fait un article sur l »Histoire des roses », mais je ne sais pas si ça correspond à ce que vous cherchez… https://lesjardinsdemalorie.be/lhistoire-des-roses/
      Sinon, il est difficile de différencier un rosier remontant d’un rosier non remontant, rien qu’en le regardant en ce moment. Il faudra les observer au cours de l’été pour voir si ils refleurissent ou pas…
      Belle soirée

    1. Sur celles qui ont été coupées, si elles se divisent en plusieurs rameaux au niveau de la coupe, choisissez le plus beau rameau et supprimez les autres à leur base.
      Si il y a beaucoup de charpentières qui partent au niveau du sol, supprimez-en 2 ou 3 à la base, pour inciter le rosier à faire émerger de nouvelles charpentières… qu’il ne faudra surtout plus raccourcir!

  13. Bonjour, j’ai lu avec grand intérêt cet article. J’ai une petite question: est-ce que je peux commencer à tailler mes rosiers malgré une météo avec des gelées matinales à -2 toute la semaine mais des températures journalières autour de 10 degrés? Merci d’avance!

    1. Je pense que vous pouvez oui, si c’est maintenant que vous avez du temps à y consacrer. Ce ne sont pas des gelées trop importantes. Mais il n’y a aucun problème à attendre encore 1 semaine ou 2 si cela peut se caler avec votre agenda 😉
      La Nature est notre meilleur indicateur, elle sait mieux que nous quand c’est le bon moment… alors je me fie généralement à la pleine floraison des forsythia pour savoir si je peux commencer la taille des rosiers arbustifs et buissons.

  14. Bonjour Malorie et merci encore pour tous vos précieux conseils.
    J’ai planté à l’automne 8 nouveaux rosiers (Purple skyliner, Desdemona, Claire Austin, Plaisanterie, Lavender Dream, Royal Jubilee, Astronomia, Puccini). Ils démarrent tous superbement avec ce printemps généreux en pluie. J’ai toutefois besoin d’un conseil : faut-il vraiment tailler les bourgeons des rosiers la première année de leur plantation, afin de favoriser le développement de leur sytème racinaire ? C’est un peu frustrant…

    1. C’est même carrément frustrant oui! 😀
      En effet, c’est recommandé afin que les rosiers puissent concentrer toute leur énergie à leur bon enracinement plutôt qu’à la floraison…
      Personnellement, je n’ai jamais pu m’y résoudre, sauf pour un rosier qui serait mal en point à la plantation ou une plantation trop tardive au printemps… car alors le rosier n’est pas assez enraciné donc pas en mesure de résister à la sécheresse estivale et il est important de l’aider à s’installer…
      Les vôtres plantés à l’automne doivent déjà avoir un peu développé leur système racinaire. Alors je dirais, faites comme vous le sentez! (Je crois deviner comment vous envisagerez les choses 😉
      En revanche, arrosez-les abondamment (10L) une fois par semaine tout cet été pour continuer à favoriser un enracinement en profondeur (passez à 2x en cas de sécheresse et canicule prolongées), et supprimez les fleurs fanées pour ne pas les laisser s’épuiser en fructification inutile.
      Profitez bien de vos roses!… 😉

  15. Bonjour Malorie, je regarde tjrs vos conseils, mais, voilà, j’ai mon rosier grimpant impressionnant et magnifique j’ai des soucis au niveau du tronc, bien conséquent, il a vraiment des très grosses branches au niveau du bas, par contre, elles sont très sèchent et marrons et du coup d’autres branches meurent aussi, je ne sais plus quoi faire, nous sommes en mai, j’ai vraiment besoin de vos conseils pour garder mon magnifique rosiers grimpant qui me donne de magnifique rose de couleur jaune et très bon parfum, merci beaucoup.

    1. Bonjour,
      Si il est bien fourni avec plusieurs branches à la base, n’hésitez pas à supprimer complètement certaines plus âgées pour le rajeunir. Mais si il n’a plus qu’un ou deux troncs principaux, il faut être plus prudent et sans doute ne pas couper trop bas…
      Ce n’est pas normal, même sur une vieille branche, que d’autres branches meurent plus haut. C’est que la sève ne monte plus dans ces branches-là et vous pouvez donc les supprimer. Il faut supprimer tout ce qui est mort.
      Ensuite, sans voir le rosier c’est difficile de vous apporter des conseils appropriés…
      Si vous habitez ma région, on peut prévoir un coaching en fin d’hiver prochain pour lui faire la meilleure taille… 😉

  16. Bonjour ! Je découvre votre blog et me régale avec les différents articles sur les rosiers, quelle collection vous en avez !
    J’hérite du jardin de rosiers plantés par mon papa, et j’essaye d’apprendre à les connaître et à les tailler au mieux. Je les taillais déjà pour lui depuis des années, selon ses conseils de taille qui correspondent assez bien à ce que vous décrivez dans cet article – mais dans les articles zoom sur certains rosiers plus précis, dont certains que j’ai (Reine des Violettes notamment), vous conseillez de ne presque pas tailler, ou très légèrement, pour que ce rosier adopte le plus beau port naturel possible. Ma question est donc : comment savoir quels rosiers tailler de façon « classique », donc en les raccourcissant et éclaircissant plus ou moins selon les cas, et quels rosiers ne « presque pas tailler » (juste supprimer le bois mort, aérer légèrement, et supprimer de temps en temps une très vieille branche à sa base, mais pas vraiment raccourcir, si j’ai bien compris ?). La collection de mon papa comprend surtout des rosiers anciens, anglais et botaniques je crois…
    Et sur ces rosiers que vous ne taillez presque pas, supprimez-vous quand même les rameaux malingres, qui partent vers l’intérieur, les départs multiples, etc, ou justement vous les laissez faire leur vie pour ce genre de détails ?
    Merci d’avance si vous prenez le temps de me répondre, cela m’aidera beaucoup !

    1. Bonsoir,
      Vaste question! Vous avez déjà des éléments de réponse au point 3 de cet article:
      Le plus souvent, on raccourci les tiges des rosiers buissons et arbustifs d’environ 1/3.
      Tailler plus court les rosiers chétifs afin de les stimuler et inversement avec les rosiers trop vigoureux.
      Tailler plus légèrement les moschata pour leur conserver un port souple. Raccourcir de moitié les anglais.
      Pour les rosiers botaniques la taille est souvent inutile si on a la place pour les laisser s’exprimer. Et elle est facultative pour les rosiers rugueux par exemple… Pour ceux-là une taille «de santé» tous les 3-4 ans pourrait suffire.
      On pourrait aussi laisser plus longs les rosiers au port souple, retombant, couvre-sol… En leur supprimant chaque année certaines plus vieilles tiges pour rajeunir et dégager le centre…
      Mais dans tous les cas, pour tous les rosiers, la règle des 4 M peut être appliquée : supprimer le bois mort, malade, malingre, ce qui est moche (tiges qui se croisent, départs multiples,…) et aérer le centre. Même si pour les botaniques on peut ne l’appliquer qu’une fois tous les 4-5 ans plutôt que chaque année 😉

      1. Bonjour,
        Super, merci beaucoup pour votre réponse détaillée, qui m’aide à y voir plus clair ! Si je comprends bien, quand on dit qu’on ne taille « presque pas » ou « très légèrement », on se réfère surtout à la longueur de taille, mais comme vous dites on respecte toujours la règle des 4M quand même.
        Je sens que mes rosiers botaniques qui n’ont jamais été taillés vont prendre un sérieux coup de sécateur cette année… :’D
        Merci encore !

  17. Un gros merci pour cet article tellement complet et didactique ! Je ne connais rien aux rosiers mais nous avons une roseraie d’une centaine de rosiers anglais + une dizaine de grimpantes que j’essaie de maintenir depuis 5 ans. J’aurais bien aimé vous découvrir plus tôt, mais j’aborde la coupe et l’entretient cette année avec beaucoup plus confiance grâce a vous. A suivre !

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