P’tites bêtes…

Juste quelques photos d’hier et d’aujourd’hui, quelques petites bêtes observées au jardin…

De juin à septembre, j’observe ce petit hyménoptère jaune et noir qui butine différentes fleurs…
Je pense qu’il s’agit de Cerceris rybyensis, une des espèces les plus courante du genre Cerceris.
Malgré son allure de petite guêpe, il s’agit bien d’une sorte d’abeille (Apoidae).
Les Cerceris ont des étranglements entre les segments abdominaux, qui donne l’impression qu’elles portent une doudoune. Les dessins de l’abdomen sont très variables chez cette espèce.

peut-être Cerceris commun, Cerceris rybyensis ? (Cerceris rybyensis Linné,1771) Les femelles 8 à 12 mm, les mâles, 6 à 10 mm.

J’ai lu que la femelle de Cerceris commun construit un nid souterrain (en sol sablonneux ou argileux) dans lequel elle creuse plusieurs loges horizontales où elle entrepose chaque fois une abeille solitaire paralysée sur laquelle elle pond un œuf. Ces proies serviront de nourriture aux larves carnivores.

peut-être Cerceris commun, Cerceris rybyensis ? (Cerceris rybyensis Linné,1771) Les femelles 8 à 12 mm, les mâles, 6 à 10 mm.
punaise de la jusquiame
punaise de la jusquiame

papillon Myrtil
papillon Myrtil
punaise de la jusquiame
punaise de la jusquiame
Aaraignée sauteuse Salticides (Salticidae)
Aaraignée sauteuse Salticides (Salticidae)

En promenade avec Nala, cette chenille orange et noire, la chenille du papillon Tyria jacobaea, encore appelé « Goutte de sang » ou écaille du seneçon….

chenille orange et noire, la chenille du papillon Tyria jacobaea, encore appelé "Goutte de sang", ou "Carmin" ou écaille du seneçon, écaille jacobée.
chenille orange et noire, la chenille du papillon Tyria jacobaea, encore appelé « Goutte de sang », ou « Carmin » ou écaille du seneçon, écaille jacobée.

Une larve de chrysope, redoutable prédateur de pucerons…

larve de chrysope
Une larve de chrysope sur une jolie Succisella inflexa ‘Frosted Pearl’
larve de chrysope
Une larve de chrysope

Une grosse mouche verte aux reflets métalliques, hérissée de poils noirs, avec de gros yeux rouges. Elles butinent différentes fleurs mais recherchent des fruits sucrés et des matières carnées. Dans la nature, leurs asticots participent à décomposition des cadavres ou des excréments.

Une grosse mouche verte, la lucilie soyeuse, Lucilia sericata
Une grosse mouche verte, sauf erreur, la lucilie soyeuse, Lucilia sericata
Une grosse mouche verte, la lucilie soyeuse, Lucilia sericata
Une grosse mouche verte, sauf erreur, la lucilie soyeuse, Lucilia sericata

A l’intérieur de la maison, sur le mur du salon, j’ai observé ce tout petit papillon d’à peine 2 cm d’envergure, beige-brun, avec des liserés sombres en bordure des ailes et un mini point noir au centre de chaque aile. La frange des ailes est soulignée d’une ligne en pointillés.
Sauf erreur de ma part, ils’agit de Acidalie familière, souvent attirée par la lumière.
Ce papillon s’observe en vol de juin à août.

papillon de nuit, à peine 2 cm d’envergure, sauf erreur de ma part, Acidalie familière, Idaea fuscovenosa (Goeze, 1781)

Une chenille punk, encore non identifiée…

chenille…
chenille

Admirez ses drôles de pattes ventouses…

chenille

Cette nuit, une bonne pluie a rafraîchi le jardin… Il respire mieux, et les petites bêtes qui y vivent étaient à la fête!… Bonne fin de semaine!

5 commentaires sur “P’tites bêtes…

  1. Bouh que je n’aime pas toutes ces bestioles ! La chaleur ne les arrête pas : mouches, guêpes, punaises, ils m’enquiquinent.
    Par contre, peu de papillons et pas de coccinelles !
    Bon vendredi avec la pluie promise, j’espère…

  2. c’est fou comme il y a une diversité d’insectes impressionnantes dans nos jardins cette année! Très beau « reportage vivant » de ton petit coin de paradis. Merci bcp pour le partage. Belle journée.

  3. La petite ébouriffée je l ai vue en automne l année dernière bravant le vent sur la terrasse un peu dissimulée par les feuilles mortes de la même couleur…

  4. superbes photos !
    Le zoom permet d’avoir l’impression d’être de la même taille que ces insectes.
    Il y a quelques années, je n’aurais jamais imaginé une telle diversité dans nos jardins.
    Bon W-E

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