« En mai, tonte à l’arrêt »

En partenariat avec Gembloux Agro-Bio Tech et l’asbl Adalia, Le Vif a proposé aux particuliers, aux entreprises et aux communes de participer à une grande opération au bénéfice de la biodiversité : tonte à l’arrêt durant tout le mois de mai (et plus si affinités).
Il suffit de laisser pousser l’herbe sur au moins 1m² de son jardin! Avouez, c’est pas la mer à boire!
Espérons que cette initiative, qui vise à sensibiliser le plus grand nombre sur l’état de notre biodiversité et proposer une piste de réflexion pour régénérer la faune et la flore locale, donnera envie à certains de préserver durablement un petit espace naturel dans leur jardin.
Je trouve que cette opération devrait se renouveler chaque année et s’étendre bien au-delà de nos frontières! Alors parlons-en…

pâquerettes dans le gazon, chez Micheline

A partir de ce 20 mai, ceux qui ont participé vont pouvoir identifier et compter les plantes et fleurs de leur carré témoin, afin d’enregistrer les espèces sur la plateforme BioPlanner à la fin du mois (à l’aide du « Guide de la flore »), et ainsi calculer leur « indice nectar ».

Evidemment, il n’est jamais trop tard pour commencer votre jachère personnelle, pour le plaisir d’y accueillir plantes, fleurs, abeilles, papillons, insectes de tout poils… Un espace de prairie naturelle est un véritable refuge pour la biodiversité! Une aubaine pour les insectes pollinisateurs!

Et on peut prolonger ses observations durant tout l’été si on en a envie! Car bien sûr, ce n’est pas en un mois que l’on observe des changements significatifs sur la parcelle concernée…

« En mai, tonte à l’arrêt » (clic ici pour plus d’infos) 

pâquerettes dans le gazon, chez Micheline
sur un talus d’herbes sauvages, en mai, Marguerite commune (Leucanthemum vulgare) et Bouton d’or (Ranunculus repens)
sur un talus d’herbes sauvages, en mai, Marguerite commune (Leucanthemum vulgare) et Bouton d’or (Ranunculus repens)
sur un talus d’herbes sauvages, en mai, Marguerite commune (Leucanthemum vulgare) et Bouton d’or (Ranunculus repens)
sur un talus d’herbes sauvages, en mai
sur un talus d’herbes sauvages, en mai, Marguerite commune (Leucanthemum vulgare)
sur un talus d’herbes sauvages, en mai, Marguerite commune (Leucanthemum vulgare)
sur un talus d’herbes sauvages, en mai
sur un talus d’herbes sauvages, en mai
trèfle, sur un talus d’herbes sauvages, en mai
sur un talus d’herbes sauvages, en mai
sur un talus d’herbes sauvages, en mai
sur un talus d’herbes sauvages, en mai, , Vicia sativa (vesce commune)
sur un talus d’herbes sauvages, en mai, , Vicia sativa (vesce commune)
sur un talus d’herbes sauvages, en mai, Vicia sativa (vesce commune)
sur un talus d’herbes sauvages, en mai, Stellaire, Mouron blanc, Mouron des oiseaux, la stellaire holostée, Stellaria holostea, plante de talus et bords de chemins ensoleillés ou de clairières mi-ombragées. Plante comestible, Feuillage persistant, Soleil, mi-ombre,
sur un talus d’herbes sauvages, en mai, Stellaire, Mouron blanc, Mouron des oiseaux, la stellaire holostée, Stellaria holostea, plante de talus et bords de chemins ensoleillés ou de clairières mi-ombragées. Plante comestible, Feuillage persistant, Soleil, mi-ombre,
sur un talus d’herbes sauvages, en mai
la stellaire holostée, Stellaria holostea, plante de talus et bords de chemins ensoleillés ou de clairières mi-ombrées.
la stellaire holostée, Stellaria holostea, plante de talus et bords de chemins ensoleillés ou de clairières mi-ombrées.
alliaire officinale
sur un talus d’herbes sauvages, en mai
sur un talus d’herbes sauvages, en mai

12 commentaires sur “« En mai, tonte à l’arrêt »

  1. Pourquoi ne pas inviter ces petites sauvages là dans le parterre…et ainsi les protéger…ou alors comme elles s invitent de toute façon les laisser vivre avec les autres plutôt que toujours les arracher : un geranium Robert tout aussi ravissant que le geranium rozanne…la silène tout aussi jolie que l œillet…la veronique sauvage tout aussi jolie que la veronique georgia blue quand au lierre terrestre,il fleurit se mange en pesto aussi bien qu en salade…

  2. Très belle initiative qui, je l’espère, sera bien suivie. Dans mon jardin, j’ai chaque printemps une petite prairie fleurie avec principalement des marguerites communes et des pâquerettes. J’y trace seulement un chemin avec la tondeuse pour permettre le passage. J’accueille aussi volontiers les plantes sauvages dans mes parterres, telles que le lierre terrestre, la véronique de Perse, le géranium herbe à Robert, les renoncules, etc…

    1. J’aimerais bien avoir ces marguerites sauvages dans mon jardin! J’aimerais bien avoir la place pour une prairie naturelle et y tondre un chemin… Voilà c’est dit: je suis jalouse! 😉

  3. Là, je ne suis pas d’accord. C’est facile de s’adresser aux particuliers ! Si on laisse certaines plantes fleurir comme cette horreur de pissenlit, par exemple, les graines vont voler partout et on n’aura plus que ça. Je répands déjà l’herbe tondue dans le potager et les pâquerettes y prolifèrent. Le trèfle se répand également à toute vitesse. Le mouron (que je donne à mes oiseaux) n’est plus gérable.
    Alors, qu’on arrête de remplacer champs et prairies par d’affreux immeubles dont on n’a nul besoin et la biodiversité sera en paix. On abat des arbres, on bétonne, on construit et la nature disparait !
    Je reconnais que c’est très joli sur tes photos, mais ce n’est pas anarchique, c’est sans nul doute entretenu.
    Alors, oui, j’aide la nature comme je peux et je suis en train de créer un petit espace sauvage tout au bout du jardin, mais je le surveille et je coupe certaines fleurs avant que le vent n’emporte les graines dans le potager et ailleurs.
    Bonne journée.

    1. Ils ne s’adressent pas qu’ aux particuliers mais aussi aux communes. D’ailleurs dans ma région, les bords de certaines routes, des fossés, des ronds points, les abords de certains bâtiments… ne sont pas tondus ce mois-ci! Il s’agit de faire prendre conscience au plus grand nombre, et de chercher des pistes… Je trouve cette initiative vraiment très bien!
      C’est super que tu crée un petit espace sauvage au bout du jardin!
      Il n’est rien demandé de plus qu’1m² pour cette observation, ce n’est quand même pas énorme… Ce ne sont sans doute que des gouttes d’eau… et c’est sûr qu’on devrait préserver de plus larges zones naturelles au lieu d’y construire des immeubles… Mais j’ose croire que toutes ces gouttes d’eau rassemblées, un jour, feront un rivière, un lac, un océan de plantes indigènes…
      Par ailleurs mes photos ne sont pas prises dans un jardin entretenu, je me suis simplement arrêtée sur le bas-côté le long d’une route. J’ai trouvé cela si joli que je suis allée faire demi-tour plus loin pour pouvoir garer la voiture et prendre des photos…

  4. J’ai un petit bout de terrain au-dessus d’un talus, mal aisé à entretenir… J’ai tout essayé : plate-bandes de semis, fleurs pour les bouquets, framboisiers, petite couche chaude. Bref, rien ne m’a donné grande satisfaction, et maintenant, je le laisse en pré que je taille deux fois par saison. Mais les pissenlits sont légion et le voisin direct n’en est pas vraiment satisfait, lui non plus. J’ai semé à l’endroit de la couche chaude démolie, nigelles et pavots qui ont bien levé. A suivre!

    1. J adore ces photos. Que la nature est généreuse. Moi je ne tond plus le fond du jardin et chaque année je découvre des sortes de fleurs différentes. J adore. On a coupé nos sapins malades et du coup les feuillus ont pris leurs aises. On observe des espèces d’oiseaux que l on n avait jamais remarquées. Bienvenue biodiversité 🙂

  5. La biodiversité a bon dos Malorie il faut voir l’état des communes envahies de mauvaises herbes par contre il y a de plus en plus de communaux,mais à quoi sont ils payés autour de la cafetière!!! ou en télé travail ?Dans ma jeunesse, il y avait de beaux prés pour la biodiversité comme ils disent et il y avait plein d’insectes’et d’abeilles. L’agriculture intensive a fait son oeuvre et ce n’est pas les petits jardins qui feront le poids. On ferait mieux de tordre le cou à Monsento.
    Perso ma pelouse est tondue quand le besoin s’en fait car on ne peut laisser l’herbe haute à cause du chien pour les tiques. Du reste, il y a une proliferation cette année. Pas de traitements chez moi. J’ai plein de petites fleurs dans ma pelouse et plein de chants de grillons, par contre, je vois des bourdons butiner mais pas d’abeilles. La nature, il faut la maîtriser mais avec du bon sens paysan mais sont ils prêts à ouvrir les yeux. Quand je vois ma belle Bretagne avec tous ces élevages et cultures intensifs tout cela pour de l’argent pourri j’ai peur pour mes petits enfants. Bonne Journée à vous Malorie et à tous les lecteurs, prenez soin de vous.

    1. Les communes ont fait la guerre aux chardons il y a quelque temps eg maintenant avec leur biodiversité ils envahissent même les villes.
      Notre jardinier nous a dit que c’est une catastrophe

  6. , pour les jardins privés j’applaudis à 2 mains. Cette année , par flemme , je n’ai pas encore tondu la pelouse , elle est hte et fine presque sans mauvaise herbe ( j’interviens à temps avec une gouge ) mais pleine de pâquerettes , j’adore ! et tes photos ne font que conforter mon opinion que à titre privé il faut laisser faire la nature .
    Pour les communes , je n’ai pas assez de connaissances pour émettre une opinion

  7. ici, en ce mois de mai, je regarde des endroits de mon terrain(que je n’appellerai pas jardin, car laissé à l’état sauvage) et bien il y a sur des restanques des mélanges fabuleux(que je n’aurais pas obtenus en plantant): iris blancs,(je ne sais d’où ils viennent) coquelicots, saponaires en coussins, pissenlits( et oui, ils sont jolis, on en fait des gelées de fleurs délicieuses et les poules adorent)et des sedums tapissants, etc. Pourquoi s’énerver à planter, éradiquer, pour un résultat forcément mitigé alors que tout simplement, les plantes s’associent pour nous offrir de fabuleux massifs….

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